« Mohamed Boudiaf » : différence entre les versions

Mohamed Boudiaf naît le {{date de naissance-|23 juin 1919}} à [[M'Sila]]<ref name="Harbi p.189">Mohammed Harbi, ''1954, la guerre commence en Algérie'', Editions Complexe, 1998 - 209 pages, {{pp.|189-190}} ([https://books.google.fr/books?id=D-WydNuXLuwC&pg=PA189&lpg=PA189 présentation en ligne])</ref> dans l'actuelle wilaya de M’sila en [[Algérie]], alors [[Algérie française|départements français]]. {{Refnec|D’origine arabe il est issu de la tribu [[Hilaliens|hilalienne]] des [[Ouled Madhi (tribu)|date=Ouled Madhi]]<ref>{{#timeLien web |langue=ar |auteur=Université Ahmed Drayah |titre=محمد بوضباف (1919م-1992م) |url=https://www.univ-adrar.edu.dz/18605/%D9%85%D8%AD%D9%85%D8%AF-%D8%A8%D9%88%D8%B6%D9%8A%D8%A7%D9%81-1919%D9%85-1992%D9%85/ F|consulté Y}}le=11 Août 2024}}</ref>. Après avoir effectué ses études à M'sila, il devient fonctionnaire dans l'administration<ref name=elmo>[http://www.elmouradia.dz/francais/presidence/portrait/Boudiaf.htm Mohamed Boudiaf], portrait sur le site de la Présidence de la République algérienne.</ref>. Adjudant dans l'[[armée française]] en 1942 pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il est commis au service des contributions à [[Jijel|Djileli]], puis est envoyé sur le front en Italie où il participa à la [[bataille de Monte Cassino]], ainsi que [[Krim Belkacem]] qui était caporal, [[Larbi Ben M'Hidi]] qui était sergent et Rabah Bitat. Cependant ces hommes, qui servaient dans des divisions différentes, ne se connaissaient pas à cette époque. Après les [[Massacres de Sétif et Guelma|massacres de Sétif]] de [[1945]], il s'engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au [[Parti du peuple algérien]] (PPA) de [[Messali Hadj]], puis participe à la création de l’[[Organisation spéciale (Algérie)|Organisation spéciale]] (OS), branche armée secrète du [[Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en Algérie|Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques]] (MTLD)<ref name=elmo/>. Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le [[département de Constantine]]. L'OS est démantelée par la [[police française]] en 1950, et avec les autres membres dirigeants de l'organisation, il est jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En [[1952]], il est muté en France par le [[Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques|MTLD]] où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne.