« Contrôle mental » : différence entre les versions
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Le '''contrôle mental''' peut revêtir deux acceptions très différentes selon qu'il est exercé sur soi-même ou sur autrui.
== Le contrôle mental au sens de maîtrise de son propre esprit ==
Dans le cas d'un contrôle exercé par un individu sur son propre mental, il relève de la [[discipline]], d'un code de comportement que l'on s'impose à soi-même. A ce titre, il rejoint toutes les approches, structurées ou improvisées, favorisant une meilleure connaissance et [[Maîtrise de soi|maîtrise de soi-même]]. Parmi les outils simples et accessibles : la [[méditation]], l'[[Autohypnose|auto-hypnose]] et la [[Techniques de relaxation|relaxation]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Éditions |nom=Larousse |titre=relaxation - LAROUSSE |url=https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/relaxation/15820 |site=www.larousse.fr |consulté le=2024-08-28}}</ref>.<blockquote>Un exemple de maîtrise de son propre esprit se retrouve chez les pratiquant du [[yoga]], dont le nom signifie étymologiquement [[joug]]. Cette école de la [[philosophie indienne]] a pour but de réaliser l'unification de l'être humain dans ses aspects physique, psychique et spirituel en les amenant à oeuvrer dans la même direction (ce que permet le joug dans un attelage) par la [[méditation]], l'[[ascèse]] et des exercices corporels.</blockquote>
== Le contrôle mental exercé sur un ou plusieurs tiers ==
Dans la situation d'un contrôle mental, plus ou moins intense, appliqué par un individu ou un groupe sur un autre individu ou groupe, on entre dans le domaine de l'[[influence (psychologie)]]. Celle-ci s'étend de processus sains et bienveillants, tels l'[[éducation]] et la [[psychothérapie]], à des entreprises délétères pour les sujets sur lesquels elle est appliquée, ainsi la [[manipulation mentale]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Éditions |nom=Larousse |titre=manipulation mentale - LAROUSSE |url=https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/manipulation_mentale/64751 |site=www.larousse.fr |consulté le=2024-08-28}}</ref>. La nature bénéfique ou néfaste des effets de cette influence n'a pas de rapport direct avec la manière douce ou brutale de la mettre en oeuvre.<blockquote>Par exemple, bien que l'[[internement psychiatrique]], l'[[incarcération]] ou l'[[obligation de soins]] puissent être perçus comme des moyens violents, dans le cadre d'un [[état de droit]] [[démocratie|démocratique]] ils visent l'intérêt de l'individu concerné autant que son entourage. A contrario, la [[désinformation]], l'incitation au [[conformisme]] ou la [[corruption]] sont des moyens bien moins agressifs de diriger les comportements de tiers, malgré leurs caractères intrinsèquement nocifs.</blockquote>
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