« Ayyarun » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Annulation de la modification de Nanoyo88 (d) Vous n'êtes pas spécialiste de l'Iran je suis iranologue. Si vous contestez la mise en page, aidez à l'améliorer et lisez donc les références pour constater que les arguments sont appuyés lieu de tout effacer sans baser votre action sur un fondement d'exactitude historique, culturel et linguistique.
Balises : Annulation Révoqué
Nanoyo88 (discuter | contributions)
Annulation de la modification de 2A01:CB0D:30F:CC00:4598:B17C:43D3:1BB1 (d) Je vous invite à passer en page de discussion de la page. Le problème n'est pas la mise en page, mais le style (WP:STYLE), le caractère inédit et non sourcé (WP:TI).
Balise : Annulation
Ligne 1 :
'''Ayyarun''', ou Áyyār, ([[persan]] : عیار Ayyâr, pl. Ayyârân, arabe : عيار ʿayyār, pl. ʿayyārūn) est un terme désignant une catégorie de [[Guerrier|guerriers]] d'[[Irak|Iraq]] et d'[[Iran]] du {{IXe}} au {{s-|XII}} après J-C. Le mot signifie littéralement "chevalier"' bienvoyou que' ou l'encyclopédie Britanicavagabond s'attache. àLes tordayyarun àétaient laassociés traductionavec dules mot[[futuwwa]], enou arabedes quiorganisations signifieraitislamiques "voyou"médiévales oulocalisées "vagabond".dans les [[Ville|villes]].
 
Cette traduction est d'autant plus inexacte que la chevalerie Iranienne reposait sur un code de conduite appelé [https://www.academia.edu/6006607/Moshtagh_Khorasani_Manouchehr_2010_Belief_Systems_Iran_The_Principles_of_Javanmardi_and_Ayyaran_In_Svinth_Joseph_R_and_Thomas_A_Green_eds_Martial_Arts_of_the_World_An_Encyclopedia_of_History_and_Innovation_Volume_2_Themes_Santa_Barbara_ABC_CLIO_pp_363_369 "javanmardi" traduit comme les principes de conduite d'un jeune homme,] ce qui là est similaire au principe des [[futuwwa]], raison pour laquelle ces termes sont associés.
 
Cette définition est même consacrée dans le livre [[Samak-é ʿAyyar|Samak-e-Ayyar]], qui est un récit épique iranien issu de la [[tradition orale]], écrit une première fois au XIIe siècle. Il relate les aventures guerrières et amoureuses du chevalier Samak et de son prince Khorchid. Ce récit populaire illustre le code d'honneur chevaleresque. Des éléments mythiques empruntés au [[culte de Mithra]] expliquerait l'importance de la femme dans ce récit.
 
Il met en scène les exploits de Samak, un chevalier (traduction possible de ''ayyar'' dans ce contexte) auxiliaire, et celui qu’il sert, le prince Khorchid Chah, fils unique du roi de Halab ([[Alep]]), Marzbân Chah. Les deux personnages sont liés par un code d’honneur, le ''javānmardi'' (ou ''fottowwa en langue arabe).''
 
L'encyclopédie Britanica fait d'autant plus l'erreur d'assimiler l'origine des Ayyaran à l'Irak dans la mesure où au IXe siècle, la dynastie [[Seldjoukides|Seljoukide]] comprenait un empire dont la perse et l'actuel Irak faisaient partie.
 
L'origine supposée des Ayyarun (ou ayyaran, le pluriel de "ayyar") remonte à l'époque Sassanide d'après [https://books.google.fr/books/about/Sāsānid_Soldiers_in_Early_Muslim_Socie.html?id=VfYnu5F20coC&redir_esc=y l'étude menée par le Dr Moshen Zakeri] dans son étude "From Iran to Islam".
 
Les ayyarun étaient associés avec les [[futuwwa]], du fait de la similarité avec leur code d'honneur appelé [https://sufipathoflove.com/wp-content/uploads/2020/01/jawanmardi-a-sufi-code-of-honor-1.pdf "javanmardi"].
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayyarun ».