Stanislas Foäche
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Stanislas Pierre Foäche (Le Havre, - Montivilliers, )[1], est un négociant, armateur négrier et planteur esclavagiste français.
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Pierre Arthur Foäche (arrière-petit-fils) |
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Biographie
modifierPierre-Stanislas Foäche est le fils de l'armateur Martin-Pierre Foache[2] (1687-1762) et de Catherine Jore, et le frère de Martin-Pierre Foache (1728-1816).
Surnommé « le Bon », Stanislas Foäche fait fortune dans la traite négrière transatlantique, comme son frère Martin-Pierre Foache. Il fut secrétaire du roi en 1776 et rattaché au Grand Conseil.
Négociant dès 1775 au Cap-Français à Saint-Domingue, où sa famille possédait plusieurs plantations[3], dont une avec 584 esclaves recensés en 1779[4], il possédait une compagnie au Havre, fut le propriétaire du château de Colmoulins à Harfleur et l'hôte de Pierre-Adrien Pâris.
Il émigra à Londres de 1796 à 1802.
Vie familiale
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Il avait épousé Rose Henriette Agathe de Mondion (1754-1812), fille d'un officier.
Ensemble ils ont trois enfants : une fille qui se marie avec l'amiral-comte Alphonse-Charles Poret de Blosseville, une autre qui épous le comte André Begouën-Demeaux, et un fils, Arthur Foäche (1788-1873), qui devient trésorier payeur de la Marine et sous-préfet, créé baron en 1823.
Le peintre et affichiste Pierre-Arthur Foäche (1871-1967) est son arrière petit-fils.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Maurice Begouën Demeaux, Stanislas Foäche, 1737-1806, négociant de Saint-Domingue. Aspects de Saint-Domingue pendant la Guerre de Sept Ans, Société française d'histoire d'Outre-Mer, 1982.
- Maurice Begouën Demeaux, Mémorial d'une famille du Havre : Stanislas Foäche (1737-1806), t. 5, Paris, Bibliothèque de l'histoire coloniale, 1951[5].
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Michel Gerrer, Études généalogiques d'après archives, Geneanet, en ligne.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 18, pages 231 à 232 Foache.
- Bernard Foubert, « Les habitations Foäche à Jérémie (Saint-Domingue). 1772-1802. », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 96, no 364, , p. 163–207 (DOI 10.3406/outre.2009.4420, lire en ligne, consulté le )
- Charles Frostin, « L'intervention britannique à Saint-Domingue en 1793 », Revue française d'histoire d'outre-mer, 1962, vol. 49, p. 299 [1]
- Compte-rendu critique de l'ouvrage, en ligne.
