Le , un adolescent de 13 ans, Lucas Vermard, se suicide à son domicile par pendaison. Ses parents dénoncent un harcèlement homophobe subi au collège. L'affaire suscite l'émotion nationale. Une enquête de police est ouverte[1],[2],[3],[4],[5],[6]. Début juin 2023, le tribunal de première instance d'Épinal reconnaît quatre adolescents, deux garçons et deux filles, coupables d'un harcèlement ayant entraîné une ITT [= incapacité temporaire totale] inférieure à huit jours et leur impose une mise à l’épreuve éducative à titre provisoire. Mais le 6 novembre 2023, la cour d'appel de Nancy les relaxe : elle avance l'absence d'effet démontré, sur la santé mentale de Lucas, des propos certes odieux tenus en septembre-octobre 2022, et de lien de causalité avec son suicide[7]. Le 13 novembre 2023, la famille de Lucas et le parquet général de Nancy se pourvoient en cassation contre cette décision[8].

Le , une enquête de Mediapart révèle que l'enquête administrative n'a pas eu lieu et que d'autres faits de harcèlement ont eu lieu[9].

Notes et références modifier

  1. « Golbey : décès de Lucas Vermard », Vosges Matin,‎ (lire en ligne)
  2. V.G., « Victime de moqueries et d'homophobie, un collégien de 13 ans se suicide dans les Vosges », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  3. « Suicide de Lucas : quatre camarades de classe vont être jugés pour harcèlement », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  4. Valentine Arama, « Suicide de Lucas : « C’était un harcèlement récurrent » », Le Point,‎ (lire en ligne)
  5. « BFMTV Interview de la mère de Lucas », sur Microsoft Bing (www.bing.com), (consulté le ).
  6. Midi libre. 4 avril 2023..
  7. France 3 Régions. 6 novembre 2023.
  8. « Suicide de Lucas : le parquet général de Nancy et sa mère se pourvoient en cassation », La Montagne,‎ (lire en ligne)
  9. David Perrotin, « Suicide de Lucas, 13 ans : révélations sur une enquête totalement bâclée », Médiapart,‎ (lire en ligne, consulté le )