Théodore Gaza

humaniste grec de la Renaissance, traducteur, philosophe et grammairien
Théodore Gaza
Θεόδωρος Γαζής
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Théodore Gaza.
Nom de naissance Theodorus Gaza
Naissance v. 1400
Thessalonique (Macédoine grecque, Empire byzantin)
Décès v. 1478
Calabre, Italie
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture grec
Mouvement Humanisme

Œuvres principales

  • Γραμματική εισαγωγή (Introduction à la grammaire)

Théodore Gaza (grec : Θεόδωρος Γαζής, latin : Theodorus Gazæ) (v. 1400 - v. 1478) est un traducteur, philosophe et grammairien grec du XVe siècle.

Biographie modifier

Né à Thessalonique vers 1400, Théodore Gaza enseigne tout d'abord à Constantinople qui n'est pas encore aux mains des Turcs mais qui est déjà encerclée par les forces ottomanes puis pressentant la chute imminente de la ville, il part s'installer en Italie en 1429.

Là, il est nommé recteur de l'université de Ferrare, nouvellement créée, ses cours de grec y ont énormément de succès. Cosme de Médicis lui offre une chaire de grammaire grecque qu'il refuse, lui préférant Rome où il est admis à la cour du pape Nicolas V à qui il dédie plusieurs de ses ouvrages.

Fervent admirateur d'Aristote, il traduit en latin plusieurs de ses ouvrages dont Historia animalium, De partibus animalium, De generatione animalium, traités sur les animaux qui avaient déjà été traduits par Georges de Trébizonde, son rival - mais moins bien, aux dires du pape Nicolas.

Contrairement à Georges de Trébizonde, Théodore Gaza est un défenseur de Platon, lors de son séjour en Calabre il collabore au Calumniatorem Platonis du cardinal Basilius Bessarion dont il est proche.

Théodore Gaza a également traduit les traités de botanique de Théophraste, De plantis, De causis plantarum ; la fleur appelée Gazania ou gazanie a d'ailleurs été nommée ainsi en son honneur.

L'Occident doit à ce grammairien une des premières grammaires grecques de conception moderne, intitulée Γραμματική εισαγωγή (Introduction à la grammaire).

Il meurt à Rome vers 1478 et lègue sa bibliothèque à Démétrios Chalcondyle (un de ses étudiants, tout comme son cousin Andronic Calliste).

Œuvres modifier

(Liste partielle)

Ses versions grecques du De senectute et du Songe de Scipion de Cicéron, fort prisées d’Erasme ont plus d'élégance que d'exactitude. Il a également composé un traité sur les mois attiques (De mensibus), traduit par Jean Perelle (1535).

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier