Tracker S-2FT
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| Tracker S-2FT | |
 Tracker S-2FT de la sécurité civile française à Cazaux. | |
| Rôle | Avion bombardier d'eau |
|---|---|
| Constructeur |  Conair Aviation (en)
|
| Équipage | 1 |
| Dimensions | |
| Longueur | 13,26 m |
| Envergure | 22,12 m |
| Hauteur | 5,05 m |
| Masse et capacité d'emport | |
| Max. à vide | 6,803 t |
| Fret | 3 300 litres de retardant. |
| Motorisation | |
| Moteurs | Pratt & Whitney PT6 A-67AF |
| Puissance unitaire | 1 424 ch kW |
| Performances | |
| Vitesse de croisière maximale | 360 km/h |
| Vitesse maximale | 407 km/h |
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Le Tracker S-2FT également appelé TurboFIRECAT est un avion bombardier d'eau.
Il s'agit d'une version dérivée de l'appareil de lutte anti-sous-marine Grumman S-2 Tracker, construit à l'origine pour l'US Navy dont le 1er vol remonte à décembre 1952.
Après leur retrait du service actif en 1976, des appareils déclassés furent rachetés par l'État de Californie pour être convertis en avion de lutte contre les incendies. La transformation est réalisée par la société canadienne Conair Aviation (en). C'est cette dernière qui affrète les Tracker de la sécurité civile française, basés à Marignane.
C'est un bi-moteur à aile haute, doté d'un train d'atterrissage tricycle. Les ailes sont repliables au sol. Il est piloté par une personne qui peut être assistée d'un copilote qui dispose des mêmes commandes de vol que le pilote.
En France, les pilotes de Tracker sont d’anciens pilotes de chasse provenant soit de l’aéronautique navale soit de l’armée de l’air. En général, les missions du Tracker s’effectuent à deux appareils en simultané. Ils sont déployés en général en première intervention lors des départs de feu, le largage de retardant et leur rapidité d'action aidant à la lutte de premier niveau, avant une éventuelle intervention de Canadair sur des sinistres plus étendus. Les Trackers ont été remplacés progressivement par les Dash 8 dès 2005 et complètement retirés de la flotte de la Sécurité civile depuis le [1].
Caractéristiques modifier
Motorisation modifier
Firecat modifier
Version reprenant les moteurs en étoile Wright R-1820 montés à l'origine sur les Grumman Tracker.
-
Moteur en étoile sur un Tracker.
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Turbo Firecat modifier
A partir de 1988, Conair propose une version remotorisée avec deux turbopropulseurs Pratt & Whitney Canada PT6A-67AF[2] à turbine libre, doté d'inversion de pas d'hélice, et développant 1 424 shp (1 509 eshp) jusqu'à ISA + 31 °C.
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Partie réducteur du moteur PT6 avant l'hélice. -
Sortie de la tuyère du moteur PT6, turbine visible. -
Montage d'une pale Hartzell.
Poste de pilotage modifier
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Entrée dans le cockpit. -
Côté pilote. -
Commandes moteur au plafond du cockpit. -
Panneau démarrage moteur et sortie de secours par le toit.
Réservoirs modifier
Le réservoir de retardant a une capacité de 3 300 litres et comprend quatre soutes sélectionnables.
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Intérieur, le réservoir se trouve sous le plancher de l'appareil. -
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Orifice de remplissage de la cuve, et témoins de niveau.
Accidents modifier
Le , un Tracker en lutte contre un incendie à Taradeau dans le Var touche la cime des arbres et s'écrase. Le pilote s'en sort indemne[3].
Le , deux pilotes de la Sécurité civile française ont été tués dans l'accident de leur avion Tracker bombardier d'eau qui s'est écrasé en Ardèche pendant une intervention contre un feu de forêt[4],[5].
Le , le Tracker 22 de la Sécurité civile française s'écrase à Générac lors d'une intervention sur un incendie dans le Gard, tuant le pilote[6].
Exemplaires préservés modifier
En avril 2024, plusieurs Firecat et Turbo Firecat sont préservés en exposition ou meeting aérien. Dans ce tableau, ils sont triés par immatriculation.
| Site | Type | Immatriculation | Histoire |
|---|---|---|---|
| Canadian Museum of Flight | Firecat | C-FOPU | Exposition dans un musée d'aviation[7]. |
| Musée Reynolds-Alberta | Firecat | C-GABC | Exposition dans un musée[8],[9]. |
| Aéroport Henry Potez d'Amiens | TurboFirecat | F-AYFT | Tracker 15 de la Sécurité Civile, aéronef récupéré pour participer à des meetings aériens[10],[11]. |
| Musée de l'Aviation de Saint-Victoret | Firecat | F-ZBAU | Tracker T2 de la Sécurité Civile, réformé en septembre 2006 puis vendu au musée de l'aviation de Saint-Victoret en novembre 2006[12]. |
| Aérodrome d'Aubenas Ardèche méridionale | TurboFirecat | F-ZBEY | Tracker 07 de la Sécurité Civile, racheté par l'association SOS Tracker 07 pour exposition statique[13],[14]. |
Voir aussi modifier
- Grumman S-2 Tracker
- Avions comparables : Canadair CL-215, Canadair CL-415, Bombardier Q400 (en version bombardier d'eau).
Références modifier
- « Lutte contre les feux de forêt : les Tracker basés à Nîmes retirés définitivement de la flotte de secours incendie », sur France 3 Occitanie (consulté le )
- Le bombardier d'eau Grumman Tracker de la Sécurité Civile sur netpompiers.fr.
- Un avion bombardier d'eau s'écrase dans le Var sur Le Parisien, le 20 juillet 2005.
- Kitsune108, « Le vol du pélican », (consulté le )
- Reuters, « Le crash d'un Tracker en Ardèche tue deux pilotes », Le Monde, (lire en ligne).
- Incendie dans le Gard : un avion Tracker s'écrase à Générac, Francebleu.fr, 2 août 2019.
- Firecat goes to museum sur avweb.
- Aviation sur le site du musée Reynold.
- Conair Firecat is 100th aircraft for Reynolds Alberta Museum sur Skiesmag, le 25 juillet 2013.
- Le Tracker S-2FT est arrivé à l'aéroport d'Amiens sur Le Courrier Picard, le 21 février 2024.
- Les destins des Tracker de la Sécurité Civile fixés sur Aerobuzz, le 9 septembre 2023.
- Firecat Tracker T2 sur le site du musée de l'aviation de Saint-Victoret.
- Le Tracker T07 est arrivé à Aubenas sur Aerobuzz, le 21 mars 2024.
- Un bombardier d'eau s'installe à l'aérodrome de Lanas sur le Dauphiné Libéré, le 20 mars 2024.
