Uriel (cheval)

étalon Selle français né en 1964

Uriel (né le , mort le ) est un étalon de robe alezane, inscrit au stud-book du Selle français, qui s'est révélé être un important reproducteur. C'est un fils de Nankin. Il est le père de Paladin des Ifs. Il restait disponible sur le marché de la reproduction équine en 2019, en dépit du fait qu'il soit mort depuis plus de 30 ans.

Uriel
Informations
Espèce
Race
Couleur
Sexe
Date de naissance
Lieu de naissance
Date de décès
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Jesabelle de Baugy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Florissant (d)
Hidalgo de Riou (d)
Jesabelle d'Elle (d)
Karielle (d)
May Flower III (d)
Nedja (d)
Oajaca du Pont (d)
Paladin des Ifs
Rosire (d)
Sisi de la Cour (d)
Si tu viens
Tornade du Prelet (d)
Arpège PierrevilleVoir et modifier les données sur Wikidata

Histoire

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Uriel naît le à l'élevage de Jacques et Nadine Savary[1], « La Commanderie », à Planquery dans le département du Calvados, Normandie, en France[2]. Cet élevage, identifié par l'affixe « de Baugy », est basé notamment sur la souche de la jument Nadine, née en 1935[2].

Description

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Uriel est un étalon de robe alezane, inscrit au stud-book du Selle français[1]. Il mesure 1,68 m[1].

Origines

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Uriel est un fils de l'étalon demi-sang Nankin et de la jument demi-sang Jesabelle de Baugy, par le demi-sang Ascot[1],[3],[4].

Descendance

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Uriel devient un étalon reproducteur emblématique du Haras national de Saint-Lô[2], de 1968 à 1988.

Considéré comme un chef de race, faisant partie des 20 ancêtres majeurs du Selle français[5], Uriel est le père des étalons Rosire, Arpège Pierreville, Rivage du Poncel, Ulior des Isles, Si tu viens, Leprince de Thurin et Paladin des Ifs[6]. Il est aussi le père de la jument championne de France Déesse II[4]. Plus de 50 de ses fils sont devenus étalons reproducteurs à leur tour[5].

Ses descendants sont très recherchés[7]. En , il est considéré comme l'un des plus vieux étalons français encore disponibles à la reproduction, puisque sa semence restait disponible sur le marché, en dépit fait qu'il soit mort depuis longtemps et que cette pratique nuise à la diversité génétique des chevaux de saut d'obstacles[5].

Notes et références

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  1. a b c et d « Informations générales de URIEL - Info chevaux », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
  2. a b et c Éric Fournier, « Marguerite Savary s’éteint à 93 ans », sur www.leperon.fr, L'Éperon, (consulté le ).
  3. (en) « Uriel », sur HorseTelex (consulté le ).
  4. a et b (en) « Uriel - Etalon - Stallion - SF », sur www.webstallions.com (consulté le )
  5. a b et c « Le mot de la fin - Vieux ! - Jour de Galop », sur www.jourdegalop.com (consulté le ).
  6. « production Uriel (étalons) », sur capgenetique (consulté le ).
  7. « Stud-Book Selle Français (ANSF) », sur www.sellefrancais.fr (consulté le )