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Depuis 1985, l’appellation générale de Seminarios de Arquitectura latinoamericana (SAL) désigne une série de rencontres d’architectes, d’urbanistes, de théoriciens et d’historiens latino-américains ayant pour but la création d’un espace de débat et de réflexion sur le développement de la production architecturale et urbaine de l’Amérique latine et, en particulier, sur la reconnaissance des identités régionales du continent. En principe, les SAL ont lieu tous les deux ans dans une ville d’Amérique latine. Origines En 1985, à Buenos Aires, eut lieu la première Biennale d’architecture organisée par le Centro de Arte y Comunicación (CAYC), la Sociedad Central de Arquitectos et la revue Summa. La présence de nombreux invités nord-américains et européens dont les conférences étaient programmées au Théâtre San Martín aux meilleurs horaires laissait aux conférenciers latino-américains les périodes du soir et de la nuit à la Faculté d’architecture (FAU) de l’Université de Buenos Aires. Plusieurs participants proposèrent alors de réunir une table de travail qui aborderait spécifiquement la réalité latino-américaine. Sous la présidence de l’architecte Ramón Gutiérrez, cette table convoqua un grand nombre d’étudiants qui quittèrent une conférence de la Biennale officielle. Les deux jours suivant ladite convocation, environ deux mille étudiants assistèrent aux présentations d’architectes latino-américains aussi distingués que Rogelio Salmona, Manuel Moreno, Togo Díaz, Joaquim Guedes, Eduardo San Martín, Cristian Fernández Cox, Enrique Browne, Juvenal Baracco, Pedro Belaunde, Antonio Toca et Laureano Forero, ceci avec l’appui de diverses chaires et de professeurs de la FAU comme Jorge Moscato, Rodolfo Sorondo, Alberto Petrina, Freddy Garay, Rafael E. J. Iglesia et Jorge Ramos. Le dernier jour de la Biennale, à la Sociedad Central de Arquitectos, Ramón Gutiérrez rédigea un bref manifeste exprimant la volonté de donner suite à l’entreprise spontanée amorcée les jours précédents. Cet évènement qui serait éventuellement reconnu comme le premier Seminario de Arquitectura Latinoamericana (SAL) allait obtenir l’appui de la revue Summa qui, dirigée par Marina Waisman et Lala Méndez Mosquera avec la collaboration de Marcelo Martín, Julio Cacciatore, Miriam Chandler, Alberto Petrina, Patricia Méndez et Adriana Irigoyen, allait assurer la réalisation s’un SAL II en 1986, également à Buenos Aires. Institutionnalisation et permanence Par la suite, l’organisation des Seminarios allait trouver une régularité qui s’est prolongée jusqu’à ce jour. La première réunion avait été spontanée, la deuxième avait été convoquée par une revue, mais la troisième était déjà endossée par une université, avec l’appui académique que cela impliquait. Ainsi se constitua un système d’appuis institutionnels qui assura aux réunions un rythme biennal, même si jamais les SAL ne se sont constitués en association formelle ou en entité ad hoc. Si quelques participants de la première heure des SAL crurent leur projet réalisé ou s’éloignèrent de son propos latino-américaniste au nom de la mondialisation ou parce qu’ils réduisaient l’architecture à une simple question immobilière, bien d’autres vinrent les remplacer, démontrant ainsi que le mouvement des SAL n’a épuisé ni sa capacité d’initiatives, ni la force de ses exigences. Ajoutons que les SAL ont agi comme une sorte de foyer de dissémination en Amérique latine, avec des échos en Espagne et au Portugal et qu’ils y ont stimulé d’autre initiatives animées par le même esprit. Entre autres : 1. Des activités d’échange et de coopération entre revues d’architecture qui ont donné lieu à diverses réunions et, plus récemment, à la constitution du réseau ARLA (Asociación de Revistas Latinoamericanas de Arquitectura). 2. Des éditions de livres et de guides sur l’architecture latino-américaine entreprises par les éditions Escala (Bogota, Colombie), La Junta de Andalucia (Séville, Espagne), la Universidad Autonoma de México (UNAM, Mexico), l’Instituto de Arte Americano e Investigaciones Estéticas «Mario J. Buschiazzo» (Buenos Aires, Argentine) et sa publication « Anales » (Universidad de Buenos Aires, Argentine), et les revues Summa et Summa + (Buenos Aires, Argentine). 3. Une valorisation et une documentation de l’architecture latino-américaine, illustrées par le CEDODAL (Centr0 de Documentación de la Arquitectura Latinoamericana, Buenos Aires, Argentine), fondé en 1995, qui a renforcé la diffusion de la pensée latino-américaine, la protection du patrimoine documentaire et l’aide aux chercheurs. La suite des SAL a défini une institution bien réelle, mais sans la personnalité juridique correspondante. En effet, les SAL sont avant tout un mouvement sans autorité, auto-convoqué en permanence. Il s’est toujours trouvé quelqu’un pour reprendre le flambeau et la responsabilité d’assurer la suite avec l’appui d’une institution établie : université, profession ou instance publique. Les SAL ont pu poursuivre leur route parce que, toujours, quelqu’un a jugé valable l’esprit de réflexion et de débat qu’il crée entre professionnels, chercheurs, planificateurs, théoriciens et critiques de l’architecture. Les temps nouveaux, les nouvelles générations, les visions inclusives et les témoignages sur les besoins à satisfaire dans nos collectivités mobilisent encore ceux pour qui l’architecture ne s’accomplit pas dans la seule réussite personnelle, mais dans une association avec les destinées sociales et culturelles de la Patria Grande latino-américaine . Chronologie et thématiques VILLE DATE THÈMES SAL I Buenos Aires, Argentine 1985 SAL II Buenos Aires, Argentine 1986 SAL III Manizales, Colombie 1987 SAL IV Tlaxcala, Mexique 1989 SAL V Santiago, Chili 1991 “Nuestro espacio urbano: Propuestas morfológicas” SAL VI Caracas, Venezuela 1993 “Nuestra arquitectura reciente: Conceptos y realizaciones” SAL VII São Paulo, Brésil 1995 “Cidade e arquitetura: construindo o amanha” SAL VIII Lima, Pérou 1999 “Repensando en la arquitectura y la ciudad latinoamericana para el siglo XXI.” SAL IX San Juan, Porto Rico 2001 “Globalidad, identidad y rupturas. La función del Patrimonio Arquitectónico. La arquitectura y su inserción social y cultural. Comunicación y difusión. La tutela del norte. Presencia de los Estados Unidos en la arquitectura latinoamericana. Caminos de ida y vuelta.” SAL X Montevideo, Uruguay 2003 “Integrando tradición y modernidad.” SAL XI Oaxtepec, Mexique 2005 “Pensamiento y propuestas: 20 años del SAL.” SAL XII Concepción et Castro, Chili 2007 “Pensamiento construido. La investigación en Arquitectura y Urbanismo en Latinoamérica.” SAL XIII Panama (ville), Panama 2009 “Arquitectura y clima.” SAL XIV Campinas, Brésil 2011 “Aportes a la crítica de la arquitectura y el urbanismo en América Latina: reflexiones sobre los 25 de SAL y proyectos para el siglo XXI.”
SAL XV Bogota, Colombie 2013 “Arquitectura y espacio urbano: memorias del futuro.” SAL XVI Santo Domingo, République Dominicaine 2015 “El archipiélago latinoamericano: tránsito del sincretismo a la heterotopía.”
Prix América À partir du SAL III (Manizales, 1987), les SAL ont décidé de décerner des Prix América à des praticiens et à des théoriciens de l’architecture dont les œuvres et la pensée manifestent un engagement en faveur de l’Amérique latine et dont la carrière est une référence exemplaire pour les générations. Aux Prix América pour la pratique et la théorie, le SAL XIII a ajouté un Prix pour la diffusion. Ils ont été décernés aux personnes suivantes • 1987: Marina Waisman (Argentine), Luis Barragán (Mexique) • 1989: Victor Pimentel Gurmendi (Pérou), Fernando Castillo Velasco (Chili) • 1991: Eladio Dieste (Uruguay), Gabriel Guarda (Chili) • 1993: Lucio Costa (Brésil) • 1995: Ramón Gutiérrez (Argentine), Rogelio Salmona (Colombie) • 2001: Silvia Arango (Colombie), Mariano Arana (Uruguay) • 2003: Claudio Caveri (Argentine), Manuel Moreno (Chili) • 2005: Carlos Mijares Bracho (Mexique), Alberto Saldarriaga Rocha (Colombie) • 2007: Carlos Martner (Chili), Alberto Nicolini (Argentine) • 2009: Jaime Salcedo Salcedo (Colombie), Fernando Gortázar5 (Mexique) • 2011: Joao Filgueiras Lima “Lelé” (Brésil), Cristián Fernández Cox (Chili), Carlos Morales Hendry (Colombie)6 • 2013: Sergio Magalhaes (Brésil), Hugo Segawa (Brésil), Gustavo Moré (République Dominicaine)7 • 2015: Juvenal Baracco (Pérou), Bruno Stagno (Costa Rica), Jorge Ramos (Argentine), Eugenio Pérez Montás (République Dominicaine)8