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L'éducation aux écrans

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Le temps d'exposition aux écrans ainsi que les contenus visionnés peuvent avoir des conséquences sur la santé des enfants et des adolescents. Les parents ont ainsi le rôle d'accompagner leurs enfants dans leurs usages pour une bonne pratique des écrans. [1]

Contrôle du temps d'exposition

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D'après le Centre pour l'Education aux Médias et à l'Information, l’Académie Américaine de pédiatrie déconseille la télévision avant 18 mois. Une récente étude montre les effets de l’exposition des jeunes enfants aux écrans. Selon celle-ci, 2 heures de télévision quotidiennes aboutiraient à multiplier par trois la probabilité de voir apparaître des retards de développement de langage chez les enfants de 15 mois à 4 ans.

Par ailleurs, une forte exposition aux écrans entraîne un manque d'activité physique pouvant entraîner un surpoids.

De plus, une étude de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance révèle que 88 % des jeunes de 15 à 24 ans sont en manque de sommeil et dorment ainsi moins de 7 heures contre les 8 recommandées. En cause, l’hyper-connexion. En effet, une fois couchés, plus de 8 jeunes sur 10 passent un peu plus d’une heure sur les écrans. Le rapport préconise de respecter un véritable « couvre-feu digital » une heure avant le coucher. Ainsi, il convient de décider avec l’enfant du temps qu’il est autorisé à passer par jour ou par semaine devant un écran et bien veiller à ce qu’il s’y tienne.

Enfin, la psychologue Sabine Duflo développe une méthode inspirée des recommandations de l’Académie américaine de pédiatrie, celle « des 4 pas » : pas d’écrans le matin, pas d’écrans durant les repas, pas d’écrans avant de s’endormir car cela nuit à l’endormissement et pas d’écrans dans la chambre de l’enfant.

Contrôle du visionnage

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Les parents doivent accompagner leurs enfants dans l'utilisation des médias en faisant attention aux contenus.

Exemple de vignette indiquant l'interdiction du jeu aux moins de 18 ans.

Pour cela, les limites d'âge existent autour des jeux vidéo, des films, des programmes télévisés ou des applications qui permettent de savoir s'ils sont adaptés à l'âge de l'enfant ou s'ils contiennent des contenus potentiellement perturbants. Par exemple, dans le domaine des jeux vidéo, le système PEGI, appliqué dans toute l'Europe, définit chaque jeu selon l’âge à partir duquel il est possible de jouer (3, 7, 12, 16 ou 18 ans). Il inclut également des pictogrammes visibles sur l'emballage qui indiquent si le jeu contient des scènes de violence, de sexe, de consommation de drogue, des contenus effrayants …[2]

Il est également possible d'installer des programmes de filtrage qui bloquent l'accès à des contenus non adaptés à l'âge dès que l'enfant peut aller sur Internet sans surveillance (possible sur YouTube par exemple).