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Monument aux morts du maquis
Monument aux morts du maquis

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St Symphorien modifier

Textes & photos chargées le 6/12/2012

L'auberge de la tête noire modifier

C'est l'une des maisons de poste établies par Louis XI dès 1464. Le batiment rénové était le "logis noble", réservé aux hauts personnages. Son aménagement débute au XVème siècle et se poursuit au XVIème et au XVIIème. Selon la tradition locale, "Tête noire" était le sobriquet d'un capitaine-brigand mauresque qui sévissait pendant la guerre de Cent Ans. De nombreux personnages célèbres y ont séjourné : François 1er, Henri IV, Mazarin, Molière, d'Artagnan, JJ Rousseau, Napoléon, le pape Pie VII, Victor Hugo. L'une d'entre elles y est même décédée ; il s'agit de Guillaume du Bellay, général de François 1er et oncle du poëte Joachim du Bellay, au retour d'un séjour au Piémont. Il était accompagné de ses médecins dont l'un n'était autre que Rabelais !

L'auberge de la Tête Noire

La maison des mansardes modifier

Dominant le carrefour de l'ancien marché, elle fut le point d'attache de l'inspection des toiles du Beaujolais crée par Colbert en 1690 pour assurer le développement et le contrôle de l'activité textile de la région ; cinq inspecteurs s'y succédèrent pendant un siècle. Après avoir servi de foyer à la corporation des façonniers et ouvriers, elle revint sous la Révolution à la famille Thomé de Saint Cyr (de Valorges). Au XIXème siècle, elle devint maison, de rapport ; une devanture fut percée et un magasin établi. Elle faillit être démolie en 1885.

La maison des mansardes

Le relais de la poste aux chevaux modifier

Situé sur la RN7 ce grand batiment à deux étages, percé de plusieurs hautes et larges ouvertures est l'un des derniers relais construit en France aux environs de 1836. Il abrite actuellement le siège d'une entreprise de produits diététiques qui a construit ses installations de fabrication modernes juste derrière.

La poste aux chevaux

Le viaduc de la Roche modifier

Il fut édifié sur le Gand de 1912 à 1922. Haut de 30 mètres et long de 300 mètres, il a la particularité d'être en pente et son tracé forme un "S". Aujourd'hui converti en chemin de promenade, c'était l'un des nombreux ouvrages d'art du "Tacot", un chemin de fer d’intérêt local qui reliait Balbigny à Régny, et fonctionna de 1923 à 1939.

Au XIXème siècle le site de la Roche a également vu le passage de la ligne de chemin de fer d'Andrézieux au Coteau, près de Roanne qui fonctionna de 1832 à 1857. Elle servait essentiellement au transport du charbon entre les puits de la région Stéphanoise et Le Coteau où il était chargé sur la Loire vers la région parisienne, par le canal de Briare. Le lieu dit "le dépôt" en garde le souvenir.

Pradines modifier

Abbaye de Pradines[2] modifier

L'abbaye de Pradines occupe l'ancien chateau construit à la fin du XVIIème siècle par la Charlotte de Letouf en remplacement d'une maison forte du XIIIème siècle. Il resta dans les mains de la famille Letouf jusqu'en 1789 où il fut acheté par Charles Adrien Meaudre, écuyer demeurant à St Germain Laval. La famille Letouf émigra pendant la Révolution puis revint vivre au Coteau. Le nouveau propriétaire eut quelques démèlées avec les autorités pendant la révolution : En 1792 il réussi à ne pas devoir effacer les armoiries de la famille Letouf qui surmontaient la cour d'honneur du chateau, mais il du laisser enlever et bruler en place publique tous les titres terriers et droits féodeaux de la seigneurerie de Pradines. Il fut arrêté en octobre 1793 et emprisonné à Paris pendant environ un an. A son retour, habitant Roanne, il décida de vendre ses propriétés à Pradines.

Le chateau fut acheté en 1803 par Dom Magdinier et le cardinal Fesch, archevèque de Lyon, pour y installer une communauté de moniales. En 1804, les premières religieuses s'y installèrent sous l'autorité de Marie Thérèse de Bavoz. Elles avaient du accepter d'être affiliées aux Soeurs de Saint Charles de Lyon sur la décision du cardinal Fesch. Sous l'impulsion de Mme de Bavoz, elles s'en séparèrent progressivement pour adopter les règles et les usages de la vie bénédictine. Ce fut pleinement réalisé en février 1822 quand la cloture du monastère fut solanellement bénite par le curé de Saint Symphorien de Lay.

En janvier 1814, le cardinal Fesch ne se sentant plus en sécurité à Lyon devant le déferlement des troupes autrichiennes se réfugia à l'abbaye de Pradines. Il y resta 6 semaines mais du s'enfuir sous un déguisement civil pour éviter d'être arrêté. Après tout un périple en France, il y fit un deuxième séjour quelques mois plus tard, en résidence surveillée, après avoir été finalement arrêté à Roanne avec la mère de l'empereur alors qu'ils tentaient de gagner Lyon et l'Italie.

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  1. Grande encyclopédie des communes du Forez et de la Loire sous la direction de JP Houssel Editions Horvath 1984, et documentation de l'association "Les Chemins du Passé"
  2. Les chateaux historiques du Roannais par L Prajoux
  3. http://www.abbayedepradines.com/fr/un-peu-dhistoire.html