Utilisateur:AUBURE/Brouillon/Raymond OLFF
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Raymond Olff, résistant, patriote réfractaire à l'annexion de fait
né en 1922 à Réguisheim (Haut Rhin), aîné de 3 enfants. Son père Julien(1884-1960) né et mort à Réguisheim, boucher , il est mobilisé à 20 ans dans l'armée allemande sur le front russe
Biographie
Sa mère Irma Picard, née en 1895 à Soppe le Bas travaille dans la boucherie de son mari.C'est une famille juive pas particulièrement pratiquante.
Raymond fréquente l'école primaire de Réguisheim où il rencontre René Birr.Puis il est collégien à Barr et lycéen au lycée Bartholdi à Colmar.Dans le train qui les conduit quotidiennement de Réguisheim à Colmar; Raymond olff , secrétaire des Jeunesses socialistes lit l'Humanité alors que René Birr membre des Jeunesses communistes lit le Populaire.Tous les deux militent en 1936 pour le Front populaire, pour l'Espagne républicaine et en 1938 contre les Accords de Munich.En 1939 Raymond passe le premier bac à Guebwiller. En juillet 194O toute la famille fuit à Maiche(Doubs). Il passe le second bac à Besançon en octobre 1940, puis entreprend des études de droit dans la même ville.Il poursiut ses études à Lyon, puis séjourne à St.Etienne où il démarre sa vie de résistant en distribuant des tracts, en collant des affiches,en collectant de l'argent et des tickets d'alimentation et en confectionnant des fausses cartes d'identité.
En juin 1944 sous le nom d'Alain et du matricule 76297 il est membre des FTP de St.Etienne.Il rejoint le maquis de Montfaucon en Haute Loire.Nommé chef de détachement de la Compagnie 7106, puis commissaire aux effectifs il se rend en Ardèche à Verneux où il crée un hôpital à St.Félicien qui dessert le maquis.Envoyé à Tournon dans le Rhône, puis à Lyon il est nommé officier de liaison, chargé de regrouper les militaires alsaciens de la région pour les amener sur le front en Alsace.Le 21 décembre 1943 , 3 wagons l'emménent en Alsace où il intègre l'armée régulière et participe à la libération de l'Alsace et de de la Moselle; ayant appris pa radio Londres le sort tragique de son camarade d'école René Birr.
En 1945, à Colmar chargé du ravitaillement, il retrouve un ami de jeunesse Olry Maurice, qui avait eu le même parcours politique: socialiste puis influencé par Nordmann Joë il adhère au parti communiste et sera élu en 1947 sur la liste D'Union républicaine et résistante aux élections municipales. Il siègera au conseil municipal de Colmar jusqu'en 1951 où il quittera cette ville, c'est Maurice Olry qui le remplacera.
Sources: