Utilisateur:Alice Frangu/Brouillon

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Le Mouvement des Entreprises de la Nouvelle Economie, ou MENE, est une organisation patronale apartisane fondée en 2015, représentant des dirigeants d'entreprises françaises.

Genèse

Le rapport sur les "Acteurs du Nouveau Monde", remis le 15 juin 2015 par Corinne Lepage à Ségolène Royal, alors Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, propose une série de mesures permettant de regrouper les réalisations de la nouvelle économie, qui répond aux enjeux du siècle du point de vue social et environnemental, et de les transposer à grande échelle pour défendre un nouveau modèle économique.

Au rang des préconisations, la création d'un Mouvement des Entreprises de la Nouvelle Economie (MENE). Créé le 16 octobre 2015, le MENE a pour objectif de rassembler, en partant des réseaux existants, toutes les entreprises, TPE, PME, voire ETI qui œuvrent pour le changement de système économique. Il succède à l'association de préfiguration du mouvement des entreprises de la nouvelle économie (AP-MENE).

La structure

Gouvernance

Le MENE est co-présidé par Myriam Maestroni, présidente d'Economie d'Energie S.A.S. et désignée Gold Woman for Environment en 2014, et Corinne Lepage, avocate et ancienne Ministre de l'environnement et eurodéputée.

Jean-Philippe Carpentier, président de FEDEREC, en est le secrétaire général et Victor Ferreira, président d'Energies 21, le trésorier.

Missions

Le MENE souhaite constituer un acteur très important de la vie économique française. Le MENE s'est fixé trois missions pour remplir l'objectif de peser sur les politiques et faire changer les règles du jeu pour favoriser en France la nouvelle économie :

• Rassembler les acteurs, entreprises et fédérations professionnelles ;
• Représenter ces acteurs auprès des pouvoirs publics et du grand public et les défendre ;
• Proposer des solutions pour faire évoluer le cadre réglementaire et favoriser l'engagement des entreprises dans la nouvelle économie ;

Stratégie

L'ambition est de défendre les intérêts collectifs des acteurs de cette nouvelle économie et notamment de pouvoir développer une activité de plaidoyer. Il s'agit de faire masse et de pouvoir peser sur les décisions. Pour mener à bien ses missions, le MENE a ainsi fixé plusieurs axes prioritaires de sa stratégie :

• Massifier le mouvement ;
• Rédiger des publications sur la Nouvelle Economie ;
• Organiser les Rencontres de la Nouvelle Economie ;
• Construire une stratégie de plaidoyer politique.

La Nouvelle Economie

L’économie de l’ancien monde a perdu son objectif principal d’accompagner le bien-être dans la société. Avec l’économie du nouveau monde, il s’agit de redonner du sens à l’économie, d’en retrouver le sens premier.

Cette économie vise à la fois à améliorer le bien-être de l’ensemble des individus et à préserver la qualité des écosystèmes. Elle prend en compte les externalités sociales et environnementales et veille à la conservation des actifs naturels et humains. C’est une condition fondamentale de la transition écologique.

Le MENE définit la nouvelle économie comme une économie :

• libérée des énergies fossiles et fissiles ;
• qui place l'humain au centre des préoccupations ;
• respectueuse de l'environnement ;
• connectée ;
• et territorialisée.

Les leviers à actionner sont établis : mettre la santé et le bien-être en priorité, prendre en compte les externalités positives et négatives de l'activité dans la comptabilité des entreprises, mieux valoriser le capital immatériel, et favoriser l'économie locale.

Le MENE propose de nombreuses réformes : la création de systèmes de certificats d'externalités permettant de financer la transition écologique, la TVA circulaire et une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, le développement massif des monnaies complémentaires, des financements alternatifs et des fonds citoyens.

Egalement, le MENE défend la nécessaire simplification des règles du jeu applicables aux startup et aux petites entreprises innovantes, l'instauration des Green Deals, et le développement de l'expérimentation, la suppression des normes qui soutiennent les rentes, ou encore la garantie des acteurs publics qui font des choix innovants en matière de marchés publics. Il en appelle donc à un Green Business Act appuyé par un Small Business Act, qui puisse mettre en forme ces transformations.

Le MENE a consigné dans un ouvrage, le MENEFESTE, ses 100 propositions pour la présidentielle 2017.