*Jacques Jouve, né le à Antignac. Député communiste de la Haute-Vienne du 19 mars 1978 au 22 mai 1981, (article manquant)
*François-Paul Raynal (1902-1964), journaliste à L'Auvergnat de Paris et écrivain, resté très attaché à ses racines et à la maison familiale de Salsignac, qu'il évoque dans plusieurs de ses romans ou chroniques (Au fil de la Sumène, Les Artisans du village, Marie des Solitudes, etc.). (article manquant)
*François Aubert, maçon qui a décoré sa maison dans un style naïf (proche du Palais Idéal du facteur Cheval) et a créé un musée minéralogique. (article manquant)
* Alphonse Vinatié (1924-2005) instituteur et archéologue. Archéologue amateur, il a mené de nombreuses fouilles dans le nord-cantal, mettant à jour plusieurs sites archéologiques. Une rue de la commune porte son nom. (article manquant)
* L'Abbé Charles d'Estaing (vers 1595-1661), seigneur de Cheylade, chevalier profès de Saint-Jean-de-Jérusalem. Violent, débauché et cupide, il tente de rétablir des impôts tombés en désuétude depuis plus d'un siècle et provoque une révolte des habitants excédés. Jugé par contumace et condamné par la Cour des Grands jours d'Auvergne à la peine capitale, à la confiscation de ses biens, et à déchéance de sa noblesse. Sa peine est commuée en un engagement dans un régiment servant en Allemagne où il se distingue par son courage et meurt réhabilité en 1661<ref>Deribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du Cantal</ref>. Bien qu'il n'ait reconnu aucun enfants, les Giscard d'Estaing disent descendre de lui. (814)
* Pierre Besson, instituteur puis écrivain né à Cheylade, est l'auteur du livre "Un Pâtre du Cantal", dans lequel il raconte ses souvenirs d'enfance dans la vallée de la Petite Rhue. (197)
Le 29 août1967, 2 jeunes frères et sœurs - François, 13 ans et Anne-Marie, 9 ans - auraient fait l'expérience de ce que l'on appellera aujourd'hui la rencontre de Cussac. Il s'agirait d'une rencontre du 3e type avec un OVNI et ses occupants. L'affaire n'a jamais pu être expliquée. (309)
* Le poète Camille Gandilhon Gens d'Armes a vécu à Lavigerie. Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière dit "de la Chapelle" où une plaque rapporte ses derniers mots à ses enfants leur demandant de le ramener dans sa terre natale. (260)
*Alphonse Vinatié (1924-2005), instituteur et archéologue. Précurseur de la méthode Freinet, il enseigne à Chausse de Saint-Poncy, à Auriac-l'Église et à Massiac. Tout au long de sa vie il organisera de nombreux chantiers de fouilles archéologiques dans le Nord-Cantal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet et de nombreuses notes scientifiques. Ses découvertes enrichissent aujourd’hui les musées d’Aurillac et de Saint-Flour. (article manquant)
* le cardinalJules Saliège est né au lieu-dit Crouzit-Haut, à Mauriac, en 1870. Homme de caractère, acquis aux idées du catholicisme social dans le cadre du mouvement du Sillon, le Cardinal Saliège est connu, alors qu'il était Archevêque de Toulouse, pour avoir fait preuve de courage et d'esprit de résistance à l'occupant, en s'opposant publiquement, par une lettre pastorale du 23 août 1942, à la politique nazie d'extermination des juifs. Dès 1933, il dénonçait déjà l'antisémitisme hitlérien dans une réunion publique à Toulouse. (588)
* Jean Chappe d'Auteroche, astronome, membre de l'Académie des sciences, né à Mauriac en 1728, appartient à une ancienne famille mauriacoise de scientifiques dont est issu également Claude Chappe, ingénieur, né à Brulon (Sarthe) en 1763, inventeur du télégraphe avec son frère Ignace. (article manquant)
** Nicolas Teillard, aussi médecin sous Louis XV<ref>Abbé Chaumeil</ref> (115)
* Léon et Marie-Louise Pompidou, qui furent instituteurs à Murat, étaient les parents du Président Georges Pompidou, né à Montboudif en 1911. (157)
* Le compositeur Emile Goué (1904-1946) y écrivit sa célèbre "Barcarolle" en août 1924. (106)
* Alice Ferrières, premier Français à avoir été distinguée en 1964 du titre de Juste parmi les nations. Marie Sagnier et Marthe Barnet ont aussi été reconnues en 1983 et 2003. (205)
Ses restaurants sont trés convoité dans cette si belle région on ne peut que succombé aux délices des yeux mais quand le mélange se fait aussi avec les papilles c'est bien mieu bref un spectacle a coupé le soufle. (220)
*Géraud de Reilhac, fils de Gilbert, vicomte de Carlat et d'Agnès de Mels, meurt en 1004<ref>Christian Settipani, La noblesse du midi carolingien, études sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXe au XIe siècles </ref>. (296)
*Astog de Messac, chevalier, fils de Raymond, était gardien de la tour de Naucelles pour l'abbaye d'Aurillac. Il meurt à Messac en 1290 et veut être enterré à l'église des Cordeliers (Notre-Dame-aux-Neiges). (271)
*Benoit Fabri, fils de Guillaume Fabri, seigneur de Jussac, dirigeait les travaux de l'artillerie du Louvre, et habitait Broussette où son fils Eustache, bailli des Montagnes d'Auvergne, a fait construire la chapelle de Broussette en 1335. Il est enterré en 1354 dans une autre chapelle qu'il avait fondée à l'église de Saint-Paul-des-Landes . (391)
*Antoine de Tourtoulou, a été assassiné en 1525 devant la grange de Roquenatou, sans doute par Nicolas de Caissac - son beau-frère - qui était seigneur de Messac. En 1523, d'après le procès-verbal de l'enquête criminelle, MM. de Beauclair, de Sedaiges, de Messilhac, de la Roque, de la Moissétie et de Tourtoulou avaient eu une violente dispute sur la place publique, devant la chapelle du château de Roquenatou (à Marmanhac): Tourtoulou porta un coup de couteau appelé "manduiroune" à Bertand de Caissac, et prit la fuite. Ledit sieur de Sedaiges le poursuivit l'épée à la main, mais affaibli par la perte de sang, il tomba sans connaissance et sa vie fut longtemps en danger. La famille de Tourtoulou quitta la région et s'établit en Languedoc où elle subsiste sous le nom de Toutoulon. (939)
*Philibert de Vigier, secrétaire du roi Louis XIII, interprète en langue germanique, habitait à Tourtoulou qui appartenait à sa femme Marguerite Sérieys. N'ayant pas d'enfants, elle teste en 1648 en faveur de son cousin germain Jean Cambefort (1609-1655), conseiller au bailliage d'Aurillac, petit-fils d'Antoine et de Delphine Sérieys de Tourtoulou, dont l'autre fils François Cambefort était devenu ministre a la Cour de Constantinople, puis général des armées ottomanes. (533)
* Jacques Cambefort, prieur de Maintenon, chapelain de la Maison de Noailles, chanoine d'Aurillac, habitait Toutoulou où il a établi un oratoire qui subsiste aujourd'hui. (203)
*Henri Durif (1807-1881), juge de paix, historien du droit local, auteur avec Charles Nodier en 1847 de Voyage pittoresque dans l'Ancienne Auvergne et le Velay, puis en 1861 du Guide historique, archéologique, statistique et pittoresque du voyageur dans le département du Cantal, dédié à sa fille unique Berthe morte a vingt-trois ans en 1860 après avoir épousé Charles Prax (1821-1913). Il habitait a Tourtoulou et il est l'auteur de la notice sur Naucelles dans le Dictionnaire statistique du Cantal. Sa sœur Marie était mariée au docteur Louis Laparra (1800-1855) longtemps maire de Marmanhac. (664)
*Alexandre Delzons (1800-1859), fils du Général d'Empire Alexis Joseph Delzons (1775-1812), était président du tribunal d'Aurillac. Il a fait d'importantes études historiques sur la région d'Aurillac au Moyen-Age. (243)
*Le Colonel Henri Larroumets (1902-1989), fils d'Antoine-Émile Larroumets, commandeur de la Légion d'honneur. (121)
*L'écrivain Maurice Prax (1881-1962), rédacteur en chef de La Vie Parisienne et du journal Le Matin, auteur de chroniques dont le style a inspiré Alexandre Vialatte, et dont certaines ont été recueillies en 1932 dans Auvergne et Auvergnats, réédité en 2006 avec les jolies illustrations de Fonfrède. Il y évoque son enfance a Reilhac : (389)
"Suis-je un Auvergnat ? Je suis né à Tours, et j'ai pour la Touraine une tendresse émue ; il me suffit d'apercevoir la Loire pour avoir le cœur léger. Mon père était né à Bayonne et les coteaux de Jurançon avaient porté la jeunesse des siens. Mais ma mère est de Crandelles, un tout petit village du Cantal qui a l'air d'être tombé dans un trou ; sage petit village qui a le bonheur d'être administré par un poète qui n'a jamais écrit de vers, mais qui a donné à l'Auvergne de délicieux romans embaumés de l'air du pays, joli petit village qui a l'électricité, le téléphone, son école ménagère, - et un monument aux morts d'une rare et simple grandeur. - Tout le sang du côté de ma mère est d'Auvergne, du Bouyssou, de Burc, de Lapierre, de Lesse. (854)
S'il est vrai que ce sont les souvenirs d'enfance qui ont le plus de poids dans la mémoire des pauvres hommes arrivés déjà à la descente de la vie, il est encore plus vrai que ce sont les souvenirs de vacances qui demeurent les plus vivaces parmi ces souvenirs juvéniles. Et c'est en Auvergne que j'ai couru, hors des classes, libre, aventureux et fantaisiste, pendant les mois d'été qui étaient chauds en ce temps-là. Une veste de toile, un chapeau chinois à larges bords, - ça coûtait six sous, - des mollets nus et toujours déchirés, j'étais heureux, j'étais fier d'être heureux. Et j'attrapais des écrevisses, des coups de soleil, et des truites ! Suis-je Auvergnat ? Je n'ose le dire : je ne suis pas, en tout cas, un pur sang d'Auvergne et je n'ai pas le droit de participer aux grandes épreuves auvergnates. - Je suis tout juste un demi-sang. - Je ne dois pas me risquer à galoper sur les pistes du régionalisme intégral; je suis autorisé, seulement, à trotter. Un demi-sang !... (1043)
Mais j'aime bien l'Auvergne et je l'aime avec un piété particulière. J'y possède tout d'abord un coin de terre qui m'est sacré. Il n'est pas large. Il est tout en profondeur. Il est juché au haut d'une crête, au-dessus du village de Reilhac, dans le cimetière, qui est doucement et amicalement champêtre. L'autre jour encore je suis allé fleurir ce petit coin de terre, le seul bien que j'aie au monde. Mon grand-père, qui suivit Napoléon jusqu'à Waterloo - dix-huit blessures et les pieds gelés - y repose. Mes deux frères y reposent - Charles, capitaine des cuirassiers ; Robert, capitaine aviateur. C'est sous cette terre que bien des familles françaises se trouvent aujourd'hui réunies, pères et enfants. J'aime l'Auvergne pour ce coin de terre. Je l'aime aussi parce que je la connais. A pied, à cheval, à bicyclette, enfin en auto, je l'ai parcourue dans tous les sens." (963)
L'écrivain Jean Anglade s'est inspiré de la situation particulière du village et de l'émulation (la rivalité ?) ancestrale entre Cantaliens et Aveyronnais pour écrire son roman Un souper de neige paru en 2000 aux Presses de la cité. La photo de couverture du livre présente le bourg de St Santin avec ses deux églises. (331)
[1] Jacques Mallouet, (1928, 2004). Professeur de mathématiques puis écrivain. Valette est le village d'adoption de Jacques Mallouet : il y a rédigea plusieurs ouvrages sur l'Auvergne et le Cantal. (231)
* Guillaume Consul, jurisconsulte, y est né, auteur d'une édition de la Paraphrase de Basmaison sur la Coutume d'Auvergne en 1667, (150)
* Raymond de Lacarrière (v.1655-1745), né à Vic, prévôt général de Maréchaux de France de Guyenne à Montauban. (125)
* Joseph Coffinhal (1757-1841), commissaire de l'Empire de la province Illyrienne (Albanie) et de Rome, conseiller d'État, président à la Cour de Cassassion, (166)
* Jean-Baptiste Pagès des Huttes (1759-1789), garde du corps de la reine, tué en la défendant à Versailles, (117)
* Michel de Murat-Sistrières (1764-1826), général de l'Empire, (71)
* Ranavolona II (1803-1883), reine malgache y a séjourné, (69)
* Louis Delhostal (1877-1933), félibre, parolier pour Joseph Canteloube, avait remporté en 1895 à l'école normale d'instituteur le prix de poésie en langue d'oc, cofondateur de la Societat d'estudis occitans. (223)
* Henri de Panamard (1869-1945), baron originaire de Montcuq et auteur de romans de gare y a vécu quelques années. (122)
* Suzanne Vincent-Jacquet et Roger Bonhoure, ancien secrétaire de mairie, reconnus justes parmi les nations (en 1986 et 2004). (167)
* Maurice Dage (1903-1994), ses parents tenaient le Café de la Terrasse, ancien instituteur,est l' auteur du Dictionnaire carladézin occitan-français, Mots et expressions en usage dans la haute vallée de la Cère cantalienne au XXe siècle, édition par Noël Lafon, 2006, Éditions du Convise, Aurillac. (324)
* Catherine Delors, avocate, romancière, auteur de "Mistress of the révolution", roman historique qui met en scène trois Cantaliens dont deux Vicois: Jean-Baptiste Coffinhal et le Chevalier des Huttes. Elle vit aux États-Unis. (246)
Marguerite Chansel fondatrice du club "le Lien" (3ème âge). (77)
En janvier 2006, inauguration d'une salle municipale baptisée "Salle Marguerite Chansel". (100)
Le 25 juillet 2008, Monsieur le Ministre Alain Marleix était présent dans notre commune pour l'inauguration des travaux de restauration effectués dans cette salle" Marguerite Chansel". Un vin d'honneur clôturait cette soirée. (246)
* Nicolas Rubió, célèbre peintre argentin, il a passé huit années de son enfance (1940-1948) au village de Vielle, sa famille fuyant la guerre civile d’Espagne. (article manquant)