Utilisateur:Amalane/Brouillon

Une famille aux origines modestes modifier

Son père, Emile Hénoque, a été enrôlé dans la première guerre mondiale à l’âge de 22 ans à l’issue de son service militaire. Il a combattu pour la France de la déclaration de la guerre en 1914 jusqu’à la signature de l’armistice en 1918, après avoir été blessé à trois reprises au front, dans les tranchées, notamment à Verdun, où il a été gazé. A ce titre il a été nommé chevalier décoré de l’ordre de la Légion d’Honneur. Après-guerre Emile Hénoque est devenu cafetier à Cugny après avoir exercé différents métiers de fortune. En effet, ayant été gazé, il a été remercié des chemins de fer, du fait d’une santé trop affaiblie, où il devait faire carrière. Il a alors été successivement vendeur itinérant de vaisselle, puis ferrailleur, a acheté quelques arpents de terre pour les cultiver sans toutefois pouvoir devenir cultivateur comme il l’aurait voulu, du fait de ses problèmes respiratoires résultants de Verdun. Emile Hénoque a tenu son café-tabac-épicerie-graineterie avec son épouse, Mme Gilberte Hénoque, née Deguise, issue d’une famille de cultivateurs du village de Jussy, lui aussi proche de Saint Quentin. Emile et Gilberte Hénoque ont eu deux enfants, dont un garçon : Maxime et Paule.

Actes de résistance modifier

Emile, Gilberte Hénoque et leurs enfants ont fait perdurer l’engagement familial pour la France au cours de la deuxième guerre mondiale, par des actes de résistance. Mr Maxime Hénoque a passé son Baccalauréat en 1939. La guerre éclatant, appelé comme chauffeur de poids lourd en Allemagne, il refuse et s’engage dans l’armée d’armistice où il incorpore le 17ème Régiment d’Infanterie de Toulouse. En 1942, après l’envahissement de la zone libre par les allemands, Maxime rejoint ses parents, Emile et Gilberte Hénoque. Ils habitent à Cugny qui est zone occupée (ou encore appelée « zone d’occupation militaire allemande ») à partir de novembre 1942. Maxime, en décembre 1942, entre à la sous préfecture de St Quentin, en zone fermée (appelée aussi « zone de peuplement allemand »). Il occupe le poste de rédacteur auxiliaire. Appelé huit fois au STO entre 1943 et 1944, Maxime ne répondra pas à ces multiples convocations. Avec l’un de ses cousins germains, alors chef de groupe de la résistance, il a participé à environ quatre-vingt actions telles que récupérer puis cacher les aviateurs alliés dont les avions avaient été touchés au combat et qui avaient pu atterrir d’urgence ou sauter en parachute dans la zone, ou encore faire passer des alliés de la zone occupée vers la Suisse pour qu’ils puissent rejoindre l’Angleterre via l’Espagne. Maxime Hénoque sera distingué de la Croix du Combattant et de la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance. Pendant la période de la guerre, ils ont aidé à diverses reprises des combattants alliés à se cacher ou à échapper à l’ennemi. Le Président Dwight D. Eisenhower les remerciera lui-même de leur engagement pour avoir aidé des combattants alliés dans leur combat.

Engagement civil modifier

En février 1944, Maxime Hénoque se marie avec Suzanne Targy, ils auront trois filles. Après guerre, Maxime Hénoque continua son engagement à travers une vie civile bien remplie à la sous-préfecture de Saint Quentin, où il fut :

  • Administrateur de l’Office Public d’HLM (1950 à 1989) ;
  • Président du comité d’arrondissement de la ligue contre le cancer puis administrateur du comité départemental (dont il est toujours administrateur du haut de ses 91 ans) ;
  • Directeur administratif du District Urbain de St Quentin.
  • Maxime Hénoque eu l’honneur de représenter sa ville et son département en tant qu’élu :
  • Conseiller Régional de Picardie (élu en 1983 jusqu’en 1986) ;
  • 1er adjoint au maire de Saint Quentin (élu en 1983 jusqu’en 1989) ;
  • 1er Vice Président du district urbain de Saint Quentin (de 1983 à 1989) ;
  • Conseiller Général de l’Aisne (élu en 1985 jusqu’en 1998) ;
  • Vice président du Conseil Général de l’Aisne (élu en 1985 jusqu’en 1998) ;
  • Conseiller municipal de Saint Quentin (réélu dans l’opposition en 1989 jusqu’en 1998).

Au titre de ses activités d’élu, Maxime Hénoque a participé à l’administration et au fonctionnement de 32 organismes, commissions et conseils d’administration, dont 14 présidences. A l’âge de 91 ans, Maxime Hénoque démontre toujours sa soif de participer à la vie publique et d’y apporter sa contribution. Il est toujours plébiscité pour apporter son concours et son expérience aux Conseils d’Administration de divers organismes, notamment sur les thématiques de santé et de handicap. Au titre de son investissement patriotique et civique, Maxime Hénoque a reçu les distinctions honorifiques suivantes :

  • Croix du Combattant
  • Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
  • Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur
  • Chevalier de l’Ordre National du Mérite
  • Officier des Palmes Académiques
  • Chevalier du Mérite Social
  • Chevalier du mérite Agricole
  • Titulaire de la Médaille de la jeunesse et des sports.