Utilisateur:Anabel Hebert/Brouillon

Le web 2.0 a modifié l’approche humaine à l’information[1]. Dans ce contexte, les professionnels de l’information proposent de la médiation dans les bibliothèques, puisque la littéracie numérique est devenue nécessaire au fonctionnement citoyen. La médiation apparait en tant que relation entre bibliothécaire, usager et document, mais elle s’étend également à la culture numérique. Effectivement, les professionnels de l’information travaillent à faciliter cet apprentissage et à présenter les outils utiles à l’adaptation au flux constant d’informations sur le web et la place qu’y prennent les personnes. Les individus et les bibliothèques ont dorénavant une identité numérique, ce qui permet et rend même nécessaire la médiation numérique[2]. Les bibliothécaires ont dû renouveler leurs façons de faire tout en gardant en tête les principes fondamentaux du métier, notamment faire découvrir des ressources culturelles, peu importe leur support[3]. Il s’agit d’intégrer les outils numériques pour développer une interaction avec l’usager, et non pas d’utiliser ces derniers comme simples acteurs de transmission d’information[4]. Les bibliothécaires ont pour rôle, dans notre ère de l’information, d’y ajouter de la valeur en travaillant pour faciliter son repérage, son utilisation et sa curation[5]. En d’autres mots, la médiation consiste à faciliter la rencontre entre l’information et les usagers[6].

Le développement du web a permis de rendre accessible nombre de documents grâce au contenu maintenant disponible en ligne, permettant aux usagers de consulter à distance les ressources à disposition. Le web s’intègre également comme outil de médiation pour les bibliothèques, car il permet de diversifier les services qui y sont offerts. L’interaction avec les usagers se veut bonifiée des formations ou encore des expositions qui sont maintenant accessibles virtuellement[7]. Les bibliothécaires font le pont entre l’information surabondante sur le web et l’usager, en aidant ce dernier non seulement à trouver ce qu’il cherche, mais également à filtrer et organiser les fruits de se recherche[8]. Dorénavant, le service de référence peut se faire au moyen d’un chat ou d’une foire aux questions sur un site web[6]. De plus, les médias sociaux créent l’opportunité d’afficher les institutions documentaires et d’engager sa communauté[1]. Ils constituent un lieu de rencontre virtuel où les utilisateurs peuvent échanger[9]. Le travail collaboratif est également mis de l’avant avec les wikis qui ont pour objectif de faciliter l’accès à l’information[10]. À cet effet, de nombreux professionnels de l’information participent à ce type d’initiative dans un esprit d’accès libre.

  1. a et b (en) Marissa K. Mason, « Outreach 2.0: Promoting Archives and Special Collections through Social Media », Public Services Quarterly, vol. 10, no 2,‎ , p. 158 (ISSN 1522-8959 et 1522-9114, DOI 10.1080/15228959.2014.904212, lire en ligne, consulté le )
  2. Accart, Jean-Philippe, (1958- ...), La médiation à l'heure du numérique, Éditions du Cercle de la Librairie, dl 2016, ©2016 (ISBN 978-2-7654-1505-3 et 2-7654-1505-6, OCLC 963913342, lire en ligne), p. 10
  3. Développer la médiation documentaire numérique, Presses de l’enssib, (ISBN 978-2-910227-99-9 et 978-2-37546-038-2, DOI 10.4000/books.pressesenssib.683, lire en ligne), p. 11
  4. Développer la médiation documentaire numérique, Presses de l’enssib, (ISBN 978-2-910227-99-9 et 978-2-37546-038-2, DOI 10.4000/books.pressesenssib.683, lire en ligne), p. 212
  5. Accart, Jean-Philippe, (1958- ...), La médiation à l'heure du numérique, Éditions du Cercle de la Librairie, dl 2016, ©2016 (ISBN 978-2-7654-1505-3 et 2-7654-1505-6, OCLC 963913342, lire en ligne), p. 28 et 36
  6. a et b Association des bibliothécaires français. et Impr. Jouve), Le métier de bibliothécaire, Éd. du Cercle de la librairie, dl 2013 (ISBN 978-2-7654-1397-4 et 2-7654-1397-5, OCLC 847564128, lire en ligne), p. 62
  7. Sarah de Bogui, « Le rôle de médiation des bibliothèques patrimoniales en milieu universitaire », Documentation et bibliothèques, vol. 54, no 4,‎ , p. 257–264 (ISSN 0315-2340 et 2291-8949, DOI 10.7202/1029188ar, lire en ligne, consulté le )
  8. Salaün, Jean-Michel. et Arsenault, Clément, 1962-, Introduction aux sciences de l'information, Presses de l'Université de Montréal, (ISBN 978-2-7606-2114-5 et 2-7606-2114-6, OCLC 320584406, lire en ligne), p. 181
  9. R. David Lankes, « Sommaire : exigeons de meilleures bibliothèques », Sens public,‎ , p. 48 (DOI 10.7202/1059060ar, lire en ligne, consulté le )
  10. Salaün, Jean-Michel. et Arsenault, Clément, 1962-, Introduction aux sciences de l'information, Presses de l'Université de Montréal, (ISBN 978-2-7606-2114-5 et 2-7606-2114-6, OCLC 320584406, lire en ligne), p. 170