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L’esthétique de Jean Genet


Jean Genet (1910-1986) est un écrivain, poète et auteur dramatique français. Par une écriture raffinée et riche, Jean Genet exalte la perversion, le mal, l'homosexualité et l'érotisme, à travers la célébration de personnages ambivalents au sein de mondes interlopes.


Sommaire :


1. L’esthétique de Jean Genet


1.1 Le parcours littéraire de Jean Genet

1.2 Le mythe Genet

1.3 Style et thèmes obsessionnels dans l’œuvre littéraire de Genet

1.4 L’écriture de l’Art


2. Bibliographie


3. Notes et références


Jean Genet écrit ses premiers romans en prison, ils paraissent aux Éditions de L’arbalète, mais sont censurés, car jugés pornographiques, ils se distribuent sous le manteau. C’est une œuvre puissante et incontournable du XXe siècle, qui soulève trois points essentiels : le vol, la trahison, et l’homosexualité.


Le parcours littéraire de Genet :


Globalement la carrière de Jean Genet connut de nombreux revirements. On peut y voir se dessiner cinq grandes périodes : la prison, avec Notre-Dame-des-Fleurs (1944) et Miracle de la rose (1946), l'époque de la reconnaissance existentialiste qui va jusqu'à Journal du voleur (1949). Puis le silence et enfin, la parution posthume de son ultime chef-d'œuvre, Un captif amoureux (1986). Genet se veut « l'ennemi déclaré » de ses contemporains, mais il ne renonce pas à en être le miroir. Du fond de sa prison, comme le Sade de la Bastille et de Vincennes, il s'adresse à « vous », c'est-à-dire à toute l'humanité.[1]

L’œuvre de Genet en s’adressant à « nous », nous permet, en quelque sorte de lire le monde à travers un regard et des audaces langagières, où se confondent volontiers et se mêlent deux genres le journal et le roman, l'autobiographie et la fiction. La littérature de Genet apparait comme un énorme trompe l’œil, qui rend difficile l’entreprise de démasquer l'homme qu’il est, à cause de sa façon particulière d’être un auteur libre et libéré. Dans ces écrits rédigés entre 1946 et 1953, il est sur le plan énonciatif, difficile de discerner entre Genet/auteur et Genet/narrateur, vu que les pronoms personnels varient régulièrement dans les récits, et les protagonistes sont reflétés par un miroir à angles multiples et se montrent en trompe-1'œil au lecteur. L'énonciation est vraisemblablement très complexe dans l’œuvre de Genet où se mêle le « je » de l’autobiographie au « iI » du roman. Les pronoms s'entremêlent de façon systématique dans une nouvelle trame narrative, ce qui rend impossible une détermination exacte de la référence.

L'écriture pour Genet est sans doute aussi un moyen de purification grâce à sa beauté et son lyrisme. Quant aux deux genres littéraires qu'il mêle volontairement, il faut encore voir dans cette approche une volonté de sa part, de créer ce désordre par lequel il a constamment tenté de se protéger des lecteurs trop curieux et impatients de connaître un écrivain marginal et maudit. Se pencher sur l’œuvre de Jean Genet, c’est inévitablement aborder la question du style, vue le rapport trouble qu’il a entretenu avec les notions de propriétés et de noblesses, que les institutions accordent à la définition du style. « Son style relève d’une autre économie, d’un jeu général plus large, et remet bien plutôt en cause, par son caractère fortement emprunté, la notion de style dans son acceptation courante.»[2]

La singularité tant décriée ou exaltée de l’œuvre de Jean Genet réside dans l’oscillement continuel entre une logique métaphysique du sujet classique et une logique baroque. « C’est dans ce va-et-vient que l’auteur cherche à se poser comme sujet pleinement constitué, totalement maître de son œuvre, et où il y inscrit en même temps de continuelles transformations et d’incessantes trahisons »[3] au moyen de phrases qui ne « sont pas sans rappeler la phrase baroque, « syntactiquement. »[4] L’écriture de Genet procède par ajouts et interpolations qui bousculent l’ordre « naturel » de la narration. Le récit de Genet est essentiellement structuré par la fonction poétique du langage. « Au-delà des thèmes-vol, homosexualité, prison, c’est le travail poétique des mots qui importe.»[5] « Chez Genet, le choix des mots n’est pas simplement justifié par le souci du vraisemblable ou de la cohérence mais aussi par la « motivation lexicale », en d’autres termes par la relation entre le mot noyau et ses expansions narratives.»[6]


Les premiers écrits, le mythe Genet :


Son parcours a été confronté au contexte tant historique que littéraire du XXème siècle dans lequel il s’est s’inscrit. Démasquant le personnage et les divers travestissements dont il fut affublé par ses thuriféraires, les analystes se sont essayés de faire apparaître la personne de Genet dans toutes ses contradictions et dans sa vérité, au-delà des jeux, des manipulations et du mythe. Tout s’entremêle dans l’œuvre de Genet, le faux, le grotesque, le carnavalesque, et l’audace langagier qui n’épargnent ni le pouvoir, ni les désirs, ni les corps.[7] « C’est une œuvre jubilatoire : « un cabaret de curiosités » qui tend des pièges à chaque détour de scène.»[8] Qualifié d’auteur « irrécupérable » pour avoir magnifié les traitres et les assassins à travers une peinture du monde carcéral, l’écriture de Genet est dérangeante. Elle se situe dans : « Cette zone de l’indéfini, cet espace qui échappe, (…) de l’indicible et parfois de l’invisible (…)»[9] « Œuvre puissante et incontournable, elle soulève crument la question du genre, de l’identité et l’image »,[10] et dans ce sens, elle est extrêmement contemporaine. Elle traite des questions esthétiques et thématiques qui sont au cœur de notre siècle, le XXIe siècle.

Méfiant envers la société, Genet se décrit lui-même comme « un spontané simulacre »[11] qui s'est alors cloné un masque dans l'écriture. Au lieu de se dévoiler dans ses récits, Genet se cache. Il prétend se mettre en scène grâce à la littérature, en vérité il n'est jamais celui qu'il prétend être. D’où cette hypothèse souvent avancée d’un Genet auteur insaisissable, impalpable et inclassable : « Les écrits intimes ne renvoient pas à une vérité ultime et unique du sujet(…) mais à un autre jeu d’instances discursives multipliées, de masques, de mise en scène, c’est encore et toujours de l’écriture.»[12] Le mensonge dans l’œuvre de Genet devient un moyen de mythification.


Les thèmes obsessionnels dans l’œuvre romanesque de Jean Genet :[13]


Le thème de l'errance est récurent dans les écrits de l’auteur, que cette errance soit imaginaire ou physique, elle est souvent une possibilité de renaissance permettant d'aborder un nouveau cycle, de conquérir de nouvelles terres réelles ou imaginaires. C'est donc une possibilité d'ouverture, d’envol : « un état de grâce qui est une sorte de légèreté, d’inadhérence au sol, du solide, à ce qu’on nomme habituellement le réel (…) »[14] dans lequel Genet puise « (…) son écriture loufo(que), dans l’attitude, les gestes et même dans les mots »[15] Grâce à cette figure au moyen de laquelle Genet puise sa force d’arrachement à la réalité, l’écrivain partage avec les baroques « le trouble du langage, son vertige et ses ivresses.»[16]

Mais l’envolée lyrique de Genet a la particularité d’être l’opération maitresse par laquelle l’écriture se sépare avec force du sujet lyrique (de l’expression sublime du « je ») pour faire du lyrisme « une esthétique déliée », véritablement déracinée, en dérive, libre, emportée.»[17] L’errance reste toutefois dans les premiers romans (ceux écrits en prison, du moins, comme il l'affirme dans Pompes Funèbres), le moyen de rêverie, d'évasion, d'un prisonnier et aussi une sorte de jeu et de provocation pour les lecteurs, en ce sens qu'i1s sont tiraillés entre le vrai et le faux, mais aussi captifs d’une écriture qui emprisonne. L'errance réelle et l'errance imaginaire seront enchaînées par l'errance des états d'âme de l'auteur, c'est-à-dire ses sautes constantes et parfois subites d'humeur. L’errance chez Genet se présente sous de multiples facettes. L’errance absolue, signale dans l’œuvre de Genet le vide d’un sujet qui malgré une vie certes remplie, figure néanmoins un immense désœuvrement : « c’est cette vie désœuvrée qui sera l’œuvre.»[18]

Une œuvre où l’auteur, autant que le narrateur animés par une entreprise d’écriture libre et libérée, donnent souvent consciemment aussi libre cours à leur imagination, s'oubliant, et oubliant le réel. En ce sens, Genet dans son ensemble est tout à fait en accord avec l’image de cet autre héros baroque : Protée, « l’homme qui ne vit que dans la mesure où il se transforme », qui « s’arrache continuellement à lui-même » et qui se quitte « pour signifier qu’il est fait d’une succession d’apparences.»[19]

Dans les écrits de Genet, que les faits soient inspirés de la réalité, ou pure fiction, la violence y est constamment présente, en tant qu’actes et tournures langagières. La fréquentation des milieux sociaux marginaux, la vie carcérale y ont laissé leurs traces dans une œuvre où prédominent les thèmes du désespoir, de la solitude, mais aussi de la haine, de la vengeance et le langage argotique. Dans ses textes largement autobiographiques, Genet offre chaque fois, pour reprendre les termes de Philippe Lacoue-Labarthe: « Une lente érosion de l’appropriation où le sujet ne s’atteint qu’à se perdre, ou de désistance constituve du sujet, de (dé)constitution et en ce sens Genet qui écrit, s’écrit et (se) réécrit à travers tous les autres.» Et c'est dans le baroque, en tant que style par excellence : dans ses effets et ses affects, dans ses figures et ses formes, par sa façon aussi de se poser contre l’autre style, le noble et grand style classique, que Genet effectivement se retrouve. Le baroque compris non comme une période historique précise, mais comme une catégorie générique et esthétique, fournit alors à l’auteur quelques unes de ces spécificités textuelles.

Nous retrouvons en effet, chez Genet, « une pratique du baroque » qui s’aligne sur le grand style, qu’il déforme, détourne, dévoie. « Il y a chez lui une façon de jouer et rejouer ce grand Autre : un travail du style donc, mais également un travail du deuil, qui fournit de toute évidence l’une des clés de l’énigme Genet.»[20] Même si tout le style de Genet ne doit pas être rattaché au baroque, il est indéniable que plusieurs figures fondamentales de ce courant définissent la singularité même de son œuvre. Sept figures sont à retenir, bien qu’elles apparaissent à la manière genetienne : la figure de l’ostentation et de l’oscillation,la figure de l'artifice, la métamorphose, le ravissement, la torsion, la réflexion et l’envol.

Chez Genet la question du style n’est jamais étrangère au « message », elle participe à de la portée subversive du texte. L’écriture de Genet invite le lecteur à regarder l’envers du décor. Sa particularité réside dans l’artifice, dans la possibilité d’offrir à l’écrivain la capacité d’inventer un monde où l’on relève l’ampleur du travail de l’imagination. Empruntant au mouvement baroque, l’art de trop métamorphoser le langage, le style de Genet prolifère de ce déploiement excessif de figures, même lorsqu’il s’agit de dépouiller. « L’écriture se permet la liberté du rêve tout en signalant qu’elle déborde ce fantasme où le rêve ne put se distinguer de la veille, est un pur phénomène d’écriture.»[21] Le style baroque dont s’imprègne l’œuvre de Genet se dénote dans le reflet et l'apparence que nous livre l’écriture genitienne, à travers ses thèmes favoris, du miroir, de la réflexion, (image autoréflexive ou représentation figurée). Image que le sujet et l’œuvre se renvoient l’un (de) l’autre en de multiples échanges et du masque, « un Moi au second degré, jouant avec son statut de leurre (…) le Moi de l’artifice, de la surface assumée comme telle.»[22]

Les figures baroques de Jean Genet, sont en réalité tout comme le style dont il s’est inspiré, une organisation fortement structurée qui se fonde sur un système d'antithèses et de symétries. Les métaphores et les périphrases dans les textes genitiens jouent le même rôle que les volutes et les spirales dans l'organisation des volumes architecturaux, elles assurent la présence constante de l'imagination et de la surprise. Des éléments de dramaturgie baroque qui permettent la prolifération parallèle d'intrigues complexes, de déplacements imprévisibles de l'action dans l'espace ou dans le temps, la mise en abyme.[23] Genet est un poète « qui cède l’initiative aux mots, par le heurt de leur inégalité mobilisés, que résident l’éclat, la merveille, le mystère de l’œuvre.»[24] « C’est dans la déformation, de mouvement irrationnel, l’illogique, et le tourmenté, dans le travail de la torsion, que prend forme l’œuvre de Genet.»


L’écriture de l’Art :


Jean Genet écrit en 1963 pour Alberto Giacometti : L’atelier d’Alberto Giacometti. Le statut de ce texte est difficilement identifiable, à la fois essai, récit de vie, fiction, autobiographie, mise en scène. L’écrit brouille les critères identificatoires et incline la saisie vers une indétermination générique, mais se définit indéniablement comme un projet éthique et esthétique.[25]

Dans L’atelier d’Alberto Giacometti, Genet construit une réflexion sur l’art de son contemporain Alberto Giacometti. Son écrit « est un texte né de longues séances au cours desquelles Genet pose sur une chaise pour deux portraits que le peintre fait de lui »[26], portraits insérés parmi les 33 photos d’Ernst Scheidegger qui illustrent le livre.

Jean Genet pose pour Alberto Giacometti à partir de 1954 jusqu’en 1958, et dans ces moments passés avec le peintre, il écrit L’Atelier d’Alberto Giacometti, un récit étalé sur plusieurs années, retravaillé, sans cesse reprécisées ou approfondies, tout comme le tableau qu’Alberto Giacometti fait de lui. L’écrit et l’œuvre du peintre sont un projet singulier, où l’écrivain et le peintre-sculpteur, se questionnent sur l’Art, sur la représentation de la Réalité, la forme, le mystère de chaque être dans sa solitude. Influencé par Alberto Giacometti, Genet tentera constamment dans ses écrits « (…) surtout de préciser une émotion, de la décrire, non d’expliquer les techniques de l’artiste. »[27] Genet découvre auprès de Giacometti la figure d’un homme aux prises avec l’Art, dans l’humilité et l’indigence les plus complètes, qu’entraîne un travail sans cesse repris, recommencé : « un « artisan » qui désire s’ensevelir dans l’œuvre[28] préoccupé par « ce vers quoi [il va] » et non par ce qu’il a déjà produit qui est « déjà mort. Oublié.»[29] La découverte de l'atelier de Giacometti à travers des photographies de l'artiste au travail et des échanges qu’il a eu avec lui, permettent à Genet de se rendre compte de l'importance d'un lieu et du cheminement des créations.

Dans son texte l’auteur désigne l’espace atelier par « dans » inscrivant ainsi ce lieu dans une visée perceptive. L’atelier est le lieu où se réalise tout comme il réalise « l’« en-soi-pour-nous » qui configure l’un des « noyaux de la narrativité » à savoir un œil et un corps à l’œuvre.» « Dans » l’atelier, « l’objet » est appréhendé dans une posture qui le désinsère du monde. Dans L’Atelier d’Alberto Giacometti Genet fait une sorte de rétrospective de son œuvre : c’est espace qui permet aux enjeux phénoménologiques de la vision de se mettre en place en accord avec la perception de l’espace telle qu’elle est proposée par Merleau-Ponty : « L’espace n’est plus celui dont parle la Dioptrique, réseau de relations entre objets, tel que le verrait un tiers témoin de ma vision, ou un géomètre qui la reconstruit et la survole, c’est un espace compté à partir de moi comme point ou degré zéro de la spatialité. Je ne le vois pas selon son enveloppe extérieure, je le vis du dedans, j’y suis englobé.»[30]. Ce qu’appréhende Genet dans ce lieu, et qu’il transmet à travers son écrit, c’est l’appétence créatrice de l’artiste-artisan dans le lieu même qui la légitime, l’atelier où le peintre sculpteur s’attelle à modeler : « Naissance abrupte et infinie et plutôt qu’œuvre inachevée, œuvre incessante.»[31] Cette vision de la créativité de l’œuvre de Giacometti, que reproduit Genet dans son écrit, est d’autant plus parlante que l’artiste lui-même, interrogé sur ses « intentions artistiques » répond : « Je ne sais pas si je travaille pour faire quelque chose ou pour savoir pourquoi je ne peux pas faire ce que je voudrais.»[32] Genet voit dans l’œuvre de Giacometti, ce que lui-même a toujours tenté d’être et de faire voir dans ses écrits : écarter ce qui gênait le regard de l’artiste, pour découvrir ce qui restera de l’homme quand les faux-semblants seront enlevés. Toute l’œuvre de Genet a été cette recherche sur le plus banal des objets, pour en donner une image magnifique. Genet s’est inspiré de l’atelier de Giacometti pour construire son propre texte. Le regard de Giacometti conforte enfin la révélation rapportée dans Ce qui est resté d’un Rembrandt[33], à savoir que la vision d’un laid petit vieillard croisé dans un train, annonce que chaque homme vaut tous les autres, balayant la force érotique et faisant de tout être, de tout objet le sujet possible de l’art.[34]


Bibliographie


Véronique Bergen, Jean Genet. Entre mythe et réalité, essai, préface de Michel Surya, Ed. De Boeck, Bruxelles, 1993.

Claude Bonnefoy, Jean Genet, Éd. universitaires, Paris, 1965.

Nathalie Fredette, Figures baroques de Jean Genet, Théorie littérature, X Y Z, éditeur, 2001.

Agnès Vannouvong, Aurélie Renaud, sous la direction de Frieda Ekotto, Toutes les images du langage, Jean Genet, Bibliotéca Ricerca, 2009.

Agnès Vannouvong, Jean Genet, Les revers du genre, Les presses du réel, 2010.

Mairead Hanrahan, Lire Genet une poétique de la différence, Presses de l’université de Lyon, 1997.

Marie-Claude Hubert, L'esthétique de Jean Genet, SEDES, 1997.


Notes et références


  1. René de Ceccatty, Genet Jean-(1910-1986), Encyclopédia Universalis : http:/www.universalis.fr/encyclopedie/jean-genetr/
  2. Nathalie Fredette, Figures baroques de Jean Genet, Théorie littérature, X Y Z, 2001, p.13.
  3. Ibid., p. 14.
  4. Analyse qui consiste à qualifier ce qui est relatif à la structure formelle de la phrase, à la succession des mots, à leurs rapports matériels, pour mettre l'accent sur l'aspect génératif de la grammaire, alors que syntaxique s'emploie pour qualifier ce qui est relatif aux fonctions, aux rapports hiérarchiques des mots les uns avec les autres dans le cadre de la phrase.
  5. Agnès Vannouvong, Aurélie, Renaud, sous la direction de Frieda, Ekotto, Toutes les images du langage, Jean Genet, Bibliotéca Ricerca, 2009, p. 15.
  6. Ibid., p.18.
  7. Agnès Vannouvong, Jean Genet, Les revers du genre, Les Presses du Réel, 2010, p. 350.
  8. Ibid., p. 345.
  9. Ibid., p. 349
  10. Ibid., p. 349
  11. Nathalie Fredette, Figures baroques de Jean Genet, Théorie littérature, X Y Z, 2001, p. 138.
  12. Guy Scarpetta, l’impureté, Paris, Grasset, coll. « Figures.» 1986, p. 287.
  13. Données extraites de : Thèse pour l’obtention d’un Doctorat de l’Université de Metz, soutenue le 20 janvier 1992. Klees Géraldine Année académique 1991 /1992-http://docnum.univ-lorraine.fr/public/UPV-M/Theses/1992/Genet.Jean.LMZ921.pdf
  14. Nathalie Fredette, op. cit. p.21.
  15. Jean Genet, Pompe funèbre, p.756.
  16. Jean Rousset, La littérature de l’âge baroque en France, 1953, Circé et le Paon éditions de Minuit, p.139.
  17. Nathalie Fredette, op. cit. p. 157.
  18. Nathalie Fredette, Figures baroques de Jean Genet, Théorie littérature, X Y Z, 2001, p.15.
  19. Ibid., p.17.
  20. Ibid., p.19.
  21. Mairead Hanrahan, Lire Genet une poétique de la différence, Presses de l’Université de Lyon, p. 54.
  22. Guy, Scarpetta, L’impureté, Paris, Grasset, coll. « Figures », 1986, p.284.
  23. Une œuvre citée imbriquée à une autre Petite image dans une grande semblable, auteur qui fait référence à lui-même dans sa propre œuvre. Dans le monde de la littérature, il s’agit de mettre dans le récit principal un autre récit presque similaire au premier : https://fr.wiktionary.org/wiki/mise_en_abyme/ http://rozsavolgyi.free.fr/cours/Seconde
  24. Mairead Hanrahan, Lire Genet une poétique de la différence, Presses de l’Université de Lyon, p. 32.
  25. « La blessure de l’art : Genet dans L’atelier d’Alberto Giacometti » Ibtissem, Bouslama :http://litteratures.revues.org/352
  26. Marielle Macé, La ligne phénoménologique de l’essai sur l’art, in L’Écrit sur l’art : Un genre littéraire ? p. 73
  27. http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/LAtelier-dAlberto-Giacometti/ensavoirplus/ propos de L’Atelier d’Alberto Giacometti de Jean Genet par Philippe Chemin.
  28. Jean Genet, L’Atelier d’Alberto Giacometti, Collection L'Arbalète, Gallimard, Parution : 1958, p. 49. (Au catalogue de l'éditeur depuis 1997.)
  29. « Lettre de Genet à Bernard Frechtmann du 21 novembre 1957.», Théâtre complet, p. 913.
  30. Maurice Merleau-Ponty, L’Œil et l’Esprit, Préface de Claude Lefort, Paris, Gallimard, « Folio essais », 1964, p. 58-59.
  31. Jacques Dupin, Alberto Giacometti, p. 16.
  32. Alberto Giacometti, « Vous me demandez quelles sont mes intentions artistiques.» 44 in Écrits, p. 84.
  33. Ce qui est resté d’un Rembrandt déchiré en petits carrés bien réguliers, et foutu aux chiottes a été publié pour la première fois dans la revue Tel Quel en 1967. (En 1964, suite au suicide de son compagnon, Jean Genet détruit les manuscrits sur lesquels il travaille, dont un consacré à Rembrandt. Quelque temps auparavant deux fragments en avaient été confiés à un traducteur, ce qui les sauve de la destruction.)
  34. http://www.fabula.org/revue/document5433.php. Myriam Bendhif-Syllas , Théorie et esthétique dans l’œuvre de Jean Genet Jean-Bernard Moraly, Le Maître fou. Genet théoricien du théâtre (1950-1967), Saint Genouph : Nizet, 2009, 184 p., EAN 9782707813060.