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Biopardon MD

Le Biopardon MD est un concept psychothérapeutique créé et élaboré par Bernard Anton, PhD dont le but est de vivre, en profondeur, un processus de libération intégrale de ses blessures.

Le choix du vocable Biopardon MD (bio, du grec, vie) souligne le lien intrinsèque qui existe entre le pardon et la vie. Le préfixe bio, ajouté au radical pardon, crée une nouvelle sémantique. Le pardon devient à la fois vivant et relié à la santé du sujet qui le pratique, à ses cellules, molécules, systèmes et organes vitaux.

Le substantif Biopardon MD met en relief l’éventuelle possibilité d’une rémission de l’organisme grâce à une démarche authentique et plénière de pardon. Il invite l’être humain intégral à pardonner, avec son âme, son esprit et son corps. Ce faisant, l’être humain intégral en reçoit, dans son âme, dans son esprit et dans son corps, les bienfaits.

Le sens du pardon est élargi ici jusqu’à inclure, en ces temps de postmodernité, le Biopardon MD, c’est-à-dire le pardon biologique qui, avec justesse, met en valeur l’aspect thérapeutique et illustre bien ses éventuelles retombées psychophysiologiques.

En effet, en plus de désamorcer les conflits intra ou interpersonnels (grâce au pardon humain), ou de renouer éventuellement son amitié avec le transcendant (grâce au pardon divin), l’expérience du Biopardon MD peut libérer psychologiquement, émotivement et même physiquement les sujets impliqués, selon les derniers chercheurs scientifiques en la matière.

Le Biopardon MD est un concept et une méthode humaniste, transpersonnelle, d’approche en relation d’aide. Il comporte deux tendances de lecture ou acceptions. Soit une lecture extensive, au sens large, mettant l’accent sur l’activité proactive du pardon total (le radical pardon est mis en relief). Soit une lecture plus restreinte ou restrictive, mettant l’accent sur les phénomènes biophysiologiques concomitants (le préfixe bio est mis en relief). Sans tomber dans le risque de dichotomie, une telle terminologie souhaite souligner l’interconnexion constante qui existe entre l’âme et le corps. Ce jumelage voudrait énoncer explicitement cette interaction psyché/soma de plus en plus validée par les instances scientifiques.

Le BiopardonMD constitue le stimulus nécessaire pour introduire des variables bénéfiques à l’ensemble des mécanismes du sujet qui n’est plus entravé par des affects morbides. Il est spiritualisé, délivré des éléments stresseurs et toxiques. Surgi de l’intérieur (de l’intime de l’âme, du sommet de l’âme), le BiopardonMD soulage l’intérieur.

La santé étant la conséquence d’un équilibre entre les tensions psychiques et le processus naturel de rétablissement du corps, selon le principe antique d’homéostasie, tout facteur de stress (nous estimons ici que c’est, entre autres, le manque de pardon) crée des tensions psychiques assez graves, selon le cas, et peut compromettre, comme nous l’avons examiné surtout au chapitre troisième, l’équilibre psycho-physiologique.

La démarche de BiopardonMD, sincèrement entreprise selon les besoins du sujet, peut opérer des changements positifs et constituer l’un des moyens qui empêcheraient le déséquilibre organique.

Le BiopardonMD, vécu comme expérience transpersonnelle dépassant les frontières de l’être, permettrait de surmonter et d’éliminer les blessures de l’âme, puis, en guise de prévention, empêcherait l’état général de la santé de se détériorer.

Aujourd’hui, les recherches scientifiques, de plus en plus nombreuses sur ce sujet, tant en psychologie qu’en psycho-neuro-immunologie, progressent énormément et vont dans le sens de plusieurs traditions spirituelles qui considèrent le pardon comme un archétype universel aux effets thérapeutiques. Un grand nombre d’experts du milieu médical estime maintenant que nous participons activement tant à notre propre santé qu’à notre maladie. D’où ce nouveau terme Biopardon MD qui ouvre sur des perspectives psychobiologiques pertinentes.

Le développement de la maladie n’est plus considéré comme un problème uniquement physiologique par une majorité de la communauté scientifique. Il est souvent relié à la personne intégrale, à son état de stress émotionnel, à des facteurs sociaux et environnementaux. Les états émotionnels et psychiques interviennent d’une manière significative dans la prédisposition à la maladie ou au bien-être, et ce, en influençant négativement ou positivement, selon le cas, le système nerveux qui, à son tour, influence le système immunitaire (Keller, Shiflett, Schleifer et Barlett).

L’intervention au niveau psychoaffectif (et/ou spirituel) du Biopardon MD (tout en gardant sauve la prescription de médications et tout suivi médical) pourrait contribuer à soulager la personne entière. Le cercle vicieux du ressentiment pourrait être interrompu et l’évolution de la maladie, peut-être inversée.

Depuis plus d’un siècle, nombre d’éminents chercheurs investiguent avec de plus en plus de précision et de succès le champ de la psychosomatique. Ils estiment que reconnaître ses sentiments négatifs et les exprimer aide à conserver et à améliorer la santé intégrale. Le fait de laisser remonter le passé lourd de blessures, de les dire et de pardonner en toute vérité, délivrerait le corps des éléments délétères et redonnerait l’espérance . Cependant, réprimer ses sentiments négatifs inhiberait le processus de bien-être. D’où ce double théorème : • les sentiments négatifs (ressentiment, haine, manque de pardon) se traduisent, pour le sujet intégral, en messages de mort et déséquilibrent le binôme santé-immunité; • les sentiments de paix (l’ouverture à l’autre, l’expression de soi, le pardon) diffusent, par contre, des messages de vie et libèrent des éléments néfastes.

L’expérience du pardon reçu et/ou accordé, vécu dans une approche thérapeutique sincère et globale, aux plans humain et/ou divin, constitue donc un impératif écologique de la santé personnelle, transpersonnelle et communautaire, un lieu et une médiation privilégiés d’harmonisation et de régénération. Il annule les conséquences néfastes du stress émotif ou psychologique et favorise l’épanouissement du sujet dans toutes ses composantes. Après une démarche suivie en Biopardon MD, les organes et cellules du corps se conforment à une nouvelle réalité et se réajustent selon la nouvelle image de paix transmise par le Soi.

Ce paradigme est entériné, depuis l’Antiquité, par maintes traditions spirituelles qui le considèrent comme un chemin de croissance, une démarche de transformation et de recréation. Il serait, par conséquent, bien légitime de ressusciter, aujourd’hui, cette dimension thérapeutique longtemps occultée.

Cette démarche est qualifiée, à l’unanimité et sans grande divergence chez les traditions les plus anciennes, de second refuge, de remède, de lieu de pacification, de purification et de renouvellement. Les variables introduits dans ce processus, comme l’empathie, le regret, le lâcher-prise, la décision de ne plus se venger et de pardonner sont des vecteurs puissants qui peuvent exorciser la blessure du sujet, pacifier ses états de stress et affects destructeurs, puis le mener dans sa totalité à un mieux-être en laissant les processus naturels du corps se déployer sans entraves. Ainsi, le mal situé au niveau de l’âme, provoquant le mal-être et se répercutant sur le corps sous forme de mal-aise, n’a plus d’impact et se trouve neutralisé.

Une fois leurs haines purifiées et leurs erreurs pardonnées, les êtres humains peuvent sortir du chaos des blessures, retrouver un certain mieux-être, puis édifier une civilisation nouvelle, un avenir nouveau.