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Musée de la mine de La Machine

Le Musée de la mine de La Machine est un musée français créé en 1983 sur le territoire de la ville de La Machine dans le département de la Nièvre (Bourgogne).

SOMMAIRE Présentation Résumé L'histoire du site Genèse de la mine Les premières compagnies 1816-1868 La compagnie Schneider 1869-1946 La Nationalisation 1946-1974 Après la mine La catastrophe de 1890 Les bâtiments au jour Références BIOGRAPHIE

PRÉSENTATION

Le charbon a été pendant près de deux cents ans la principale ressource de la ville de La Machine. Son exploitation, contrôlée après 1865 par la Compagnie Schneider et Cie, a entraîné le forage de puits jusqu'à une profondeur de 700 mètres, la construction de plusieurs cités ouvrières et le recrutement de milliers de «gueules noires». Au moment de la fermeture du dernier puits en 1974, de nombreux mineurs ont voulu garder la mémoire de leur métier en créant un lieu éducatif, pédagogique mais aussi captivant.

Ouvert depuis 1983, le Musée de la mine est composé de trois sites complémentaires : - D'un côté, un musée, installé dans l'ancien siège administratif des « Houillères », retrace l'histoire du charbon et la vie des mineurs (le fond, le casse croûte, les drames, les loisirs, etc). Le musée abrite les objets, photos, maquettes déposés par les anciens mineurs. Vous y trouverez aussi le bureau du directeur, une grande salle des plans, une maquette de la ville, des collections de minéraux ou de fossiles trouvés dans le sous-sol, une collection de lampes de mineurs et l’évocation d'un habitat ouvrier. - A quelques centaines de mètres de là, se dresse le chevalement sur son carreau de la mine, son parc à matériaux, la salle de la machine d’extraction et la lampisterie. - Sous le carreau, la galerie de mine vous fait partager les dures conditions de travail du mineur. Cet espace unique, facile d'accès et animé par des guides, décrit les savoir-faire utilisés pour extraire le charbon, les techniques de soutènement, la sécurité. Cette visite à l’ambiance si particulière est réalisée uniquement à la lueur des lampes de mineur.

Le musée propose tous les ans une exposition temporaire sur des sujets divers. Il bénéficie du label Musée de France. Deux circuits d'interprétation, à la découverte du patrimoine minier implanté dans la ville, complètent la visite.

RÉSUME La Machine est située dans le Sud-ouest du département de la Nièvre dans une zone de forêts. Du charbon y semble y avoir été exploité depuis le 2ème siècle pour le chauffage et les forges. C’est au 15ème siècle que des sources écrites signalent de petites exploitations tenues par des charbonniers qui creusaient de petits trous sur des veines à ciel ouvert. Ces mines de charbon sont remarquées par Jean-Baptiste Colbert au 17ème siècle qui demande qu’on l’utilise dans les forges de la Marine de Louis XIV. Les droits d’exploitation sont alors confiés à un notable, déjà en charge des Finances de la Bourgogne. Confronté à l’aspect très rudimentaire des techniques d’exploitation, il décide de construire à l’aide d’ingénieurs belges, une machine (un baritel) qui donnera son nom au lieu-dit. Au fil des ans, une commune puis une ville prendra naissance autour de ces exploitations[1].

Les débuts restent toutefois très difficiles, alternant grandes faillites et profits en fonction de la demande. Finalement, c’est avec la venue de la machine à vapeur, l’explosion des fabrications de fonte, de fer puis d’acier, que le charbon devient le combustible du siècle. Ainsi, la compagnie Schneider du Creusot (située à une centaine de kilomètre de là) rachète la houillère en 1863 pour alimenter ses haut-fourneaux. Elle investi fortement dans les équipements, creuse de nouveaux puits, construit des halls de lavage et de triage, une église, des écoles, des cités et modèle la ville à son image. Elle emploiera jusqu’à 1600 mineurs au 20ème siècle.

En 1946, toutes les houillères françaises sont nationalisées et La Machine passe alors sous le giron des Houillères du Bassin de Blanzy (Saône et Loire). Les anciennes installations sont modernisées et mécanisées. Toutefois, le sort en est jeté à partir de 1963 en faveur du pétrole. Les mines ferment les unes après les autres. La Machine sera une des premières en 1974.

L’HISTOIRE DU SITE

LA MACHINE DE L’INGÉNIEUR La ville de La Machine tire son nom d'un baritel (un treuil actionné par des chevaux) installé par des ouvriers liégeois en 1689. Ces derniers s'étaient distingués au moment de la construction de la machine de Marly à Versailles, le plus grand mécanisme jamais construit jusqu’alors. L’ingénieur Daniel Michel, cousin de son constructeur Rennequin Sualem, arrive en 1689 dans la Nièvre. Il y installera son étrange instrument et finalement y fera souche. Ses enfants continueront son travail. Une rue de la ville porte toujours son nom[2].

GENÈSE DE LA MINE Il existe peu de notations sur les mines avant le 13ème siècle. Les terres aux alentours étaient partagées en trois propriétaires : au Nord : la Seigneurie des Écots qui dépendait du bailliage de Nevers, à l’Est : les terre des ducs de Nevers et à l’Ouest : les terres et forêts des Minimes au Prieuré de Saint Pierre de Decize. Ces trois bailleurs le resteront jusqu’au 17ème siècle. Chacun donnait en fonction de ses désirs, autorisation aux charbonniers, d’exploiter dans leur forêt. Ainsi en 1489, le charbonnier Loison peut prélever 10 charrettes de minerai chaque semaine. De très nombreux petits exploitants creusaient des « crots » -des trous de quelques mètres de profondeur (on en décompte plus d’une centaine)- dans les bois.

En 1669, cette activité est remarquée par Colbert lors d’un de ses voyages. Il propose à Henry Landry, receveur général des finances de Bourgogne, l’exploitation de ces terres (sauf celle du duc de Nevers). Le financier fait alors venir de Liège 200 ouvriers-mineurs et l’ingénieur Daniel Michel (1616-1693) qui s’était déjà illustré dans la construction de la grande machine de Marly de Versailles avec Rennequin Sualem. Un baritel est installé (un manège à cheval qui faisait monter et descendre les tonneaux dans les puits). Il installe aussi des pompes, des roues d’entraînement et fait creuser de nouveaux puits. Plus de 200 mules assurent le transport du minerai vers la Loire à Decize.

Toutefois, les affaires s’effondrent à la fin des guerres de Louis XIV et les défaites cuisantes de sa marine contre l’Angleterre. Plusieurs entrepreneurs reprennent les mines, investissent puis jettent l’éponge. Une machine à vapeur est même installée en 1782 mais la houillère, vite déficitaire, est laissée à l’abandon. La Révolution Française aggrave la situation puisque son propriétaire est obligé de s’exiler en Angleterre. En 1801, elle possède 8 puits qui descendent jusqu’à 80 mètres et produisent seulement... 8000 tonnes chaque année.

LES PREMIÈRES COMPAGNIES 1816-1868

En 1816, une Société anonyme des mines de houille de Decize est crée. Elle réalise d’importants travaux, installe plusieurs machines à vapeur et commande plus de 300 lampes de mineur. D’imposantes molettes sont installées dans ce qui devient déjà une véritable houillère moderne. Forte de ses qualités, elle occupe déjà en 1835, 356 employés. En prenant en compte leur entourage, on estime que plus de 1700 personnes dépendaient déjà de l’exploitation. La ville concentrait 80 logements et des casernes d’une dizaine d’appartement. La Loire à Decize devient le nœud principal du transport du charbon vers les arsenaux français. Des industries locales (verreries) utilisaient ce combustible pour la chauffe de leurs produits[3]. En 1842, la production s’élève à 40 000 tonnes et la houillère se place alors au 11ème rang du classement des houillères françaises. Elle intéresse maintenant de nouveaux investisseurs[4].

LA COMPAGNIE SCHNEIDER 1869-1946

Après 1860, la demande en charbon s’amplifie. Le développement des bassins industriels profite aux houillères de Saint Étienne, de Commentry, de Blanzy. Les usines du Creusot ont de plus en plus besoin de charbon pour leur haut-fourneaux. C’est pour cette raison que la houillère de La Machine est rachetée en 1869 par la compagnie Schneider qui est alors la plus grande entreprise française (plus de 10000 employés). Très vite, la production, après quelques aménagements, passe à plus de 150 000 tonnes par an qui sont entièrement absorbés par la sidérurgie creusotine[5]. La puissance des Schneider permet non seulement, au fil du temps, la modernisation des équipements mais aussi la construction de routes, d’église, d’écoles, d’ateliers de triage, de cités ouvrières, d’écluses, de forges. Le paternaliste de ses dirigeants améliore, en partie, les conditions de vie des familles de mineurs dans leurs cités. La mine vivra ainsi doucement presque sans remous pendant près de 80 ans sous le règne des Schneider[6].

LA NATIONALISATION 1946-1974

Après la seconde guerre mondiale, la France a besoin de charbon pour se reconstruire. C’est la bataille du charbon. Toutes les mines sont nationalisées. Celle de La Machine est rachetée pour passer sous le giron des Charbonnages de France et des Houillères du Bassin de Blanzy. Les mineurs y trouvent une amélioration de leurs conditions de travail et des avantages indéniables (retraite à 50 ans, santé, protection sociale, congés payés). Toutefois, la perte du lien avec le Creusot fragilise la petite houillère car elle n’est plus qu’un satellite accessoire de Blanzy. Elle se situe alors au 9ème rang de la production totale du bassin du Centre. Des investissements sont réalisés jusqu’en 1957 (mécanisation, mise en place d’arceaux métalliques à la place des boisages, haveuses, skips) mais le sort du charbon est déjà joué. Alors que l’entreprise commence à récolter le fruit de ses efforts, l’accent est mis sur le pétrole, les hydrocarbures liquéfiés, le gaz, et plus tard l’atome. C’est en fini du charbon. Dès 1959, la retraite du charbon est lancée. En 1961, les premiers puits ferment (Henri-Paul, les Zagots). Dès 1967, ses productions ne représentent plus que 0,5% de la production nationale. Finalement en 1974, le dernier puits est fermé et la mine devient silencieuse[7].

APRÈS LA MINE

En 1974, au moment de la fermeture, les mineurs bénéficient d’un programme de reconversion géré par les Charbonnages de France. Sur les 800 ouvriers présents, 507 sont placés à la retraite et une centaine seront réembauchés à Montceau-les-Mines. Les autres chercheront un travail ailleurs. La ville sort exsangue de l’opération en perdant plus de la moitié de sa population et sa seule activité industrielle[8].

L’AMACOSMI

A la fermeture de la mine, plusieurs mineurs décident de créer une association dans le but de conserver la mémoire de leur métier et à terme de créer un musée. L’Association Machinoise pour la Conservation du Souvenir Minier est créée le 3 mai 1970. Grâce à son travail, le puits des Glénons échappe de justesse à la destruction. Des objets, documents, témoignages, machines, outils sont conservés. L’école des mineurs est entièrement réaménagée pour permettre sa visite. Un musée est installé dans les anciens locaux administratifs. Ce travail associatif, mené d’une manière désintéressée pendant plusieurs années, a permis en 1983 l’ouverture d’un musée commémoratif réparti sur deux sites et alors entièrement géré et animé par des mineurs. Plus de 250 000 visiteurs ont franchi ses portes[9].

LA CATASTROPHE DE 1890

Le 18 février 1890, un coup de poussier ravage le puits Marguerite. Les cendres enflammées se propagent dans toutes les galeries. 17 mineurs sont tués sur le coup. 5 autres mourront en essayant rejoindre le puits principal. Au total, on dénombrera 43 morts dans la catastrophe. Si cette journée n’avait pas été chômée, le nombre de victimes aurait pu être plus élevé. La houillère de La Machine a ainsi, elle-aussi, contribué à l’hécatombe des mineurs relatée par Émile Zola dans Germinal.

LES BÂTIMENTS DU JOUR

Les bâtiments principaux de la Houillère ont été construits par la Compagnie Schneider après 1869. La très grande cour carrée, qui existe toujours, abritait les bureaux principaux, les forges et les écuries. Ils étaient placés non loin du château de la direction qui hébergeait de temps en temps les grands directeurs du Creusot au moment de leurs visites de contrôle. Le carreau de mine héberge le puits métallique des Glénons, dernier chevalement en place à La Machine. Construit au Creusot, il a été déplacé en 1938 à La Machine où il a servi jusqu’en 1974. C’est à cet endroit que se trouve, l’ancienne école des mineurs dont la galerie de formation est maintenant dédiée aux visites. Les grands bâtiments utilisés pour le lavage et le triage ont été démolis. Ils laissent maintenant place à un étang entouré de forêts très fréquentés par les Machinois. Visite du musée Le musée de la Mine de La Machine est ouvert du mois de mars au mois d’octobre, pour les particuliers, et toute l'année sur RDV pour les groupes. La visite du musée se décompose en deux temps : • Le premier, libre, invite les visiteurs à découvrir l'histoire des mineurs depuis le XIIIe siècle, à travers des photos et des gravures, dans la salle d'exposition, puis le processus de formation du charbon et les techniques minières, à travers une vidéo, dans la salle audiovisuelle. • Le second, guidé pendant 1h15, par un guide, fait découvrir aux visiteurs le carreau de mine ,ses bâtiments, les machines et les installations, tant souterraines (galeries), que de surface (salle des pendus, lampisterie, chevalement, salle des machines), nécessaires à l'activité minière.

  1. Lanoizelée (Louis), En Nivernais, La Machine et sa houillère, Paris, 1964, 276 p.
  2. Planchar, R.A."La Machine de Decize, Louis XIV et les Liégeois". Editions CEFAL. 2014.
  3. Sougy (Nadège), Les charbons de La Machine, valorisation et commercialisation des produits d'une houillère nivernaise de 1838 à 1938, Thèse sous la direction de Anne-Lise. Head et Denis Woronoff, Université de Genève et Université Panthéon Sorbonne Paris 1,2003, 875 p.
  4. Sougy (Nadège), La Société anonyme des mines de houilles de Decize 1838-1868 : quand les Lorrains investissaient dans le charbon nivernais, Regards sur la Nièvre, Nevers, n° l, 1999, p. 47 à 59
  5. Passaqui (Jean-Philippe), Intégration vers l'amont, politique d'approvisionnement en matière premières minérales et combustibles fossiles solides, au sein des établissements Schneider et Cie du Creusot, de 1836 à 1946, Thèse sous la direction de Serge Wolikow, Université de Bourgogne, 2001, 848 p.
  6. Passaqui (Jean-Philippe), Rachat et développement des houillères de La Machine par les établissements Schneider et Cie (1864-1876), Regards sur la Nièvre, Nevers, n° l, 1999, p. 61-68
  7. Collectif, L'histoire de la mine de La Machine, Mémoire de la mine, Collection Etudes et documents, CD58, 2014 p.98-102.
  8. Gribet (Marie-Françoise), L'activité minière à La Machine (Nièvre) ou le mythe d'une reconversion, Paris, CNRS, Mémoires et documents nol4, 1973, 130 p.
  9. AMACOSMI, La Machine, une ville, une association, un musée, Conseil Général, Nevers, 2002, 115 p.

BIOGRAPHIE SUCCINCTE 1. Ouvrages généraux Copper-Richer (Diana), Le peuple de la nuit, mines et mineurs en France, XIX-XXème siècles, Terre d'histoire, Perrin, Paris, 2002, 432 p. Woronoff (Denis), La France industrielle : gens des ateliers et des usines, 1890-1950, éd. du Chêne, Paris, 2003, 295 p. - Nivernais Thuillier (André), Économie et Société nivernaise au début du XIXème siècle, Mouton, Paris, 1974 Thuillier (Guy), Aspects de l'économie nivernaise au XIXème siècle, Armand Colin, Paris, 1966, 553 p. dont La vie d'une mine rurale : La Machine (1830-1870), p 323-345 Volut (pierre), Decize et son canton au XIXème siècle et à la Belle Époque 1800-1914, Imprimerie Stéphane Legardien, Decize, 1999, 390 p. . 2. Sources Lanoizelée (Louis), En Nivernais, La Machine et sa houillère, Paris, 1964, 276 p. Poussereau (Louis-Mathieu), Les houillères de La Machine, Nevers, 1901, 51p. 3. Travaux universitaires sur La Machine - Gribet (Marie-Françoise), L'activité industrielle dans le val de Loire entre Digoin et l'agglomération de Nevers, Thèse d'Etat de l'Université de Paris 1 soutenue en 1978, atelier de reprographie de Lille ID, 1982, 760 p. - Chainet (Carole), La Machine et sa houillère de 1868 à 1914, les premiers temps de la Compagnie Schneider, Maîtrise sous la direction de A. Brosselin, Université de Bourgogne, 1994,97 p. - Passaqui (Jean-Philippe), Intégration vers l'amont, politique d'approvisionnement en matière premières minérales et combustibles fossiles solides, au sein des établissements Schneider et Cie du Creusot, de 1836 à 1946, Thèse sous la direction de Serge Wolikow, Université de Bourgogne, 2001, 848 p. - Peycéré (David), Les mineurs étrangers en France entre les deux guerres, l'exemple de La Machine 1913¬-1940, Thèse de l'École des Chartes sous la direction de Bruno Delmas et de Marie Françoise Gribet, Paris, 1988, - Sougy (Nadège), Les charbons de La Machine, valorisation et commercialisation des produits d'une houillère nivernaise de 1838 à 1938, Thèse sous la direction de Anne-Lise. Head et Denis Woronoff, Université de Genève et Université Panthéon Sorbonne Paris 1,2003, 875 p. 4. Autour du musée... - AMACOSMI, La Machine, une ville, une association, un musée, Conseil Général, Nevers, 2002, 115 p. - La Machine, Temps, Homme, Espace, Catalogue d'exposition 1987-1988, Imprimerie Poussière, Cosne-sur¬-Loire, 1987, 12 p. - Le temps des cités, Catalogue d'exposition 1988-1989, Nevers, 1988, 28 p.¬ - Mémoire de la mine, collection photographique du musée de la mine de La Machine, Musées de la Nièvre, Études et documents n03, 2000, 85 p. LIENS EXTERNES Musée de la mine : Site du Musée http://cc-loire-foret.fr/tourisme/musee-de-la-mine/ Site du Conseil Départemental de la Nièvre http://www.cg58.fr/services-ouverts-au-public/musees-de-la-nievre/musee-de-la-minela-machine.html

Les musées de la mine en région : Saint -Etienne http://www.saint-etienne.fr/decouvrir-sortir/culture/puits-couriot-parc-musee-mine/decouvrez-puits-couriotparc-musee-mine Musée de Blanzy http://www.blanzy71.fr/tourisme-musee-de-la-mine#.VW2wwFKn8xg Le centre historique minier de Leuwarde http://www.chm-lewarde.com/fr/index.html

Un site à voir avec des photos magnifiques : Patrimoine industriel minier : http://www.patrimoine-minier.fr/