Utilisateur:Benharrou/Brouillon

Badr Rami, est un artiste d’origine syrienne, né au Maroc à Casablanca le 03 juin 1986. Son père, le célèbre violoniste Mohamed Rami ZEITOUNI, est né à Alep (Syrie), ville reconnue pour l’authenticité, la culture ancestrale et la passion de ses habitants pour le Tarab, art originel et spirituel de cette contrée. Badr est un disciple de la grande école de Sabah Fakhri, figure de proue de la chanson arabe et du Tarab en particulier.

Badr Rami est une étoile montante des Mouwachahates (poèmes à forme fixe) et des Koudouds Halabiya (chants d’Alep). Disciple et fils spirituel de Sabah Fakhri, il devient très jeune un adepte des chansons d’Oum Kalthoum et de Mohamed Abdelwahab. Il entame sa carrière artistique à la fin des années 90 et choisit rapidement un style original et authentique qui fera de lui un grand nom de la scène musicale arabe contemporaine.

Badr s’attache à la conservation et à l’interprétation des chansons les plus représentatives de patrimoine Arabe, et ce d’une manière singulière et inédite. Le talent de ce chanteur a été précoce, il a appris au cours de ses années de scolarité les principes et les sources du luth et du violon au Conservatoire de Casablanca, sous la férule de son professeur Hadj Younes, directeur du conservatoire et l’un des musiciens les plus talentueux de sa génération. Ce dernier a prédit un bel avenir à Badr Rami dans le chant arabe après avoir estimé la pureté de sa voix. D’autres grands artistes et médias ont écouté et apprécié son talent entre autres, le compositeur égyptien Mohamed Soultan, le média égyptien Wajdy Al Hakim, le chanteur marocain Abdelwahab Doukkali et le compositeur marocain Hassan El Kadmiri…

Les écoles des grands chanteurs et arabes demeurent pour lui une source inépuisable tels que: Sabah Fakhri, cheikh Sabri Moudallal, Mohamed khairi, Adib Dayekh, Oum Kalthoum, Mohamed Abdelwahab, Abdelhalim Hafez, Wadie Essafi, Melhem Barakat, Warda, Sayed Darwich, Ali Darwich, Mohamed Othmane, cheikh Omar Al Batch, cheikh Bakri El Kourdi, cheikh Salama Hijazi et bien d’autres.

L’artiste essaie à sa manière d’apporter aux Mouwachahates et aux Koudouds Halabiya une touche novatrice, en maîtrisant un répertoire très vaste incluant les grands poètes arabes classiques ou contemporains. A l’instar des grands ténors, il a su donner le meilleur de lui-même en chantant des parties improvisées et mesurées allant du Samaï (assorties de compositions) et Mouwachah au Dawr, et de Taqsims (d’improvisation sur des modes) au Mawal (déclamation développée sur un poème) puis les Koudouds Halabiya…

Ainsi, Badr a su conserver l’art du Tarab, cette ivresse musicale qui saisit l’auditoire mélomane, en donnant depuis des années de nombreux concerts en chantant les beaux textes mystiques et poétiques.