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Quiétisme

Un dernier courant religieux inquiète la monarchie et le pape à la fin du xviie siècle : le quiétisme, dont la doctrine est élaborée par l’Espagnol Miguel de Molinos. Elle est ensuite reprise par une Française, Jeanne Guyon, et commence à séduire d’importantes personnalités de la Cour, notamment Fénelon, les ducs de Chevreuse et de Beauvillier et même Mme de Maintenon. Basé sur l’idée que l’âme doit être passive, en total repos (quies) pour mieux s’abandonner et se laisser envahir par Dieu, le quiétisme de Molinos est d’abord dénoncé par la papauté en 1687. En France, son principal adversaire est Bossuet qui, en 1699, obtient du roi l’emprisonnement de Mme Guyon et, du pape, la condamnation de Fénelon, également obligé de s’exiler à Cambrai.


Dans son Histoire des sectes religieuses paru en 1828, l'abbé Grégoire définit le quiétisme comme l'« état d'impassibilité dans laquelle l'âme s'isole en quelque sorte du corps et se détache des objets terrestres, pour s'élever à Dieu par la contemplation. »

Dévoiements mystico-sexuels

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Henri Grégoire, Histoire des sectes religieuses, t. II, Paris, Baudouin Frères, , 2e éd., 512 p. (lire en ligne), chap. X (« Quiétisme »), p. 90-107

Massimo Introvigne, Enquête sur le satanisme, Dervy, , 413 p. (ISBN 978-2850768149), partie I, chap. 2 (« Italie : Le diable au couvent »), p. 40-46

Grégory Woimbée, « L’Affaire : les ressorts théologiques d’une fausse mystique », Transversalités revue de l'Institut catholique de Paris, no 170,‎ , p. 161-179 (lire en ligne)