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Julia Palombe, née le 12 Février 1979 à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, est auteure-interprète, danseuse-chorégraphe, actrice et écrivain française.

Biographie :

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Née le 12 Février 1979 à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, d’un père d’origine arménienne et d’une mère d’origine Corse. Elle grandit à la campagne dans les hauteurs du village Simiane Collongue. Elle est l’ainée de cinq enfants. Dans la famille les valeurs sont simples et libertaires.



Elle s’intéresse très tôt aux arts. Elle apprend le solfège, la musique et la danse dès son plus jeune âge. Sa passion pour la création artistique est très vite décelée par ses pairs. Elle est invitée à étudier au Conservatoire de danse d’Aix-en-Provence à l’âge de 10 ans, puis quelques années plus tard elle intègre le Conservatoire National d’Avignon (1er Prix du Conservatoire en 1997). En Juin 1997 elle obtient son bac littéraire et s’inscrit en faculté de lettres modernes. Parallèlement elle passe son diplôme d’Etudes Chorégraphiques en 1998. Dans la foulée, elle est engagée au Centre Chorégraphique de Picardie, sous la direction de Serge Keuten. Soliste, elle enchaine les créations néo-classique (dont « La jeune fille et la mort »). L’année suivante elle rejoint le Tanztheater Basel en Suisse, dirigé par Joachim Schloemer. Elle participe à plusieurs créations, en tournée en Europe et aux Etats-Unis (dont « La guerra d’Amore » orchestrée par René Jacobs). En 2005, elle s’installe à Paris et élargit sa formation en intégrant les cours d’acting de Jack Waltzer, les cours de chant de Julie Autissier, et les classes de danse flamenco avec Patricio Martin et Jose Maya. En 2007 elle est repérée par la production Pierre Cardin et part en tournée pour le spectacle musical « Don Quichotte ». Dans un même temps, elle crée un solo chorégraphique qu’elle jouera pendant 2 ans à Paris « Poèmes d’Amour - de Pablo Neruda », dans lequel elle explore ses nouvelles passions (le flamenco et le jeu).

Elle entame sa carrière d’auteur-interprète en 2010 en sortant un premier disque « La Palombe chante les gorilles ». Un album entièrement écrit et enregistré à la maison. 16 titres -intimes, réalistes et osés- réalisés avec son compagnon, le compositeur Serge Leonardi. On y découvre aussi une collaboration avec le compositeur Manu Ngogg sur la chanson « La louve ». Le single « Les gorilles » est remarqué par le milieu parisien branché, et elle ne tarde pas à être invitée à chanter dans les clubs renommés de la capitale (Le Balajo, Le Bus Palladium, Les 3 Baudets).

La même année, au mois de Juin, elle publie aux Editions Thot son premier receuil de poèmes en prose « Conversations avec mon enfant ».

En 2012, elle crée « Les nuits de La Palombe », un laboratoire culturel artistique qui a pour vocation de questionner l’érotisme dans l’art. Elle invite de nombreux artistes (musiciens, comédiens, conteurs, plasticiens, créateurs de mode, photographes, danseurs) à s’y produire. Dans un premier temps, elle prendra ses quartiers à la Dame de Canton, jonque chinoise amarrée sur les quais de Seine.

La même année, elle sort son deuxième album « Les nuits d’une demoiselle », incluant sa reprise du titre éponyme en clin d’œil à Colette Renard. Un nouvel opus « fait maison», qui marque une évolution vers l’électrique. Enregistré en duo guitare (électrique)- voix, dans une ambiance cinématographique, l’album est apprécié par le public. La série de concerts est lancée au Nouveau Sentier des Halles, et elle inaugure une année riche de live et de rencontres (notamment avec les producteurs Bart&Baker avec qui Julia Palombe enregistrera l’année suivante la version française du single de Marcella Puppini « Stop Googling me »).

C’est grâce à ses nombreuses apparitions sur scène que la presse commence à s’intéresser à elle. Les blogueuses s’approprient son discours de libération des sens, et le diffusent généreusement. Cette année 2013 marque les premières sorties publiques de Julia Palombe lors de conférences, ateliers ou rencontres autour des sexualités (« Le cabinet des curiosités », « les ateliers Piment Rose », « les Apéros Littéraires Erotiques »).

En Mars 2013, appelée à la rescousse par Kathryn Kemp-Griffin (présidente de l’association Pink Bra Bazaar), elle chorégraphie les mouvements de l’autopalpation du sein lors de l’événement annuel « Pink Bra Spring » pour l’éducation à la santé du sein. C’est le début d’une collaboration caritative et amicale entre les deux femmes, et Julia Palombe devient l’ambassadrice de l’association.

En Avril 2013, elle est choisie pour interpréter la maman des Inconnus « Josy Latour » dans le nouvel opus du trio, au cinéma. Elle succède ainsi à Catherine Ringer et chante le générique du film « Happy Mummy ».

Parallèlement, toujours en recherche de nouvelles sonorités, elle demande à Serge Leonardi de monter un trio –guitare, basse, batterie- pour l’accompagner sur son nouvel album « Nue ». Cette décision va énormément influer sur sa voix et la mise en scène de ses concerts. C’est un virage qui propose comme défi, le mariage du rock et de la poésie charnelle à la française. La sortie du film « Les trois frères-le retour » et de l’album « Nue » coïncident, et marquent un réel tournant dans la carrière de Julia Palombe.

Elle joue alors le jeu des médias et de la promotion. Toujours pas de diffusion radio, mais son portrait est publié dans Libération le 11 Février 2014. Elle est invitée sur le plateau d’Ardisson, de Taddéi, et participe à un documentaire sur le désir féminin avec Serge Moati sur France 5.

Dans son élan, elle décide d’accompagner ses chansons de créations visuelles, souvent tournées à l’étranger. Il en ressort des clips colorés et décalés, qui apportent un nouvel éclairage sur son univers. La presse la soutient, mais l’industrie musicale reste frileuse et la trouve trop scandaleuse.

L’été 2014, en réaction aux nombreux articles qui relatent l’explosion des chiffres des labioplasties de conforts (notamment chez les très jeunes adultes -filles), elle écrit et produit le single « J’aime mon vagin ». Hymne à nos poils pubiens, nos odeurs, notre humanité qu’elle estime en danger. Pour la première fois sa musique passe à la radio : les uns adorent, les autres détestent. Personne ne reste indifférent devant son audace et sa liberté de ton.

En Mars 2015, sur la demande de Kathryn Kemp-Griffin, elle décline son sulfureux single en un hymne pop à la santé de nos seins. Ainsi « J’aime mon vagin » devient « I love my boobs ». Lors du Pink Bra Spring 2015, sur le parvis du Trocadéro, des centaines de personnes reprennent le refrain en chœur. Pari gagné !

La même année, elle décide d’enregistrer son nouvel album au Studio Parc 14. Album qui sera mixé par Steve Forward. Le disque « Dr Love » sort le 25 Mars 2016. Le verbe est léché, la musique est électrique. C’est un disque solaire qui impose l’amour comme le seul chemin sérieusement envisageable.


En Janvier 2016, elle accepte d’écrire des chroniques régulières pour le nouveau magazine féminin Wyylde (nuit parisienne, voyages, mode). Elle devient notamment la plume des fameux « Love Trotter », qui lui font faire le tour de l’Europe à la rencontre des lieux où le désir et l’amour peuvent encore se cultiver.

En Mars 2016, elle rejoint le jury du Prix de la Nouvelle Erotique, crée par les Avocats du Diable.

Le 15 Septembre 2016 elle publiera aux Editions Hugo et Cie-Blanche son prochain livre-manifeste "Au lit citoyens!".



Vie privée

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Elle est mariée au compositeur Serge Leonardi. Ils ont un fils, Orlando, né le 21 Novembre 2009.

Oeuvres

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Discographie

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Collaboration à des albums d’autres artistes

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Singles

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Réalisés par Julia Palombe et Serge Leonardi


Filmographie

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Actrice

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  • 2003 : Le fleuve sans fin, de Christophe Alévèque et Serge Leonardi
  • 2005 : L’ingénieur son (court-métrage), de Greg L.-Dispositif « Emergence » Elisabeth Depardieu
  • 2007 : Bouquet final, de Michel Delgado
  • 2014 : Les 3 frères-le retour, de Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus


Chorégraphie

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Danseuse

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  • 1994 : L’an 2000, de Sylvie Liardet
  • 1995 : Azur, de Thierry Boyer
  • 1996 : Vie Violence, de Thierry Boyer
  • 1997 : Cry, Alvin Ailey feat. Thierry Boyer
  • 1998 : Les timides, de Thierry Boyer
  • 1998 : Création Rouge Gorge, de Jaques Fabre
  • 1998 : La jeune fille et la mort, de Serge keuten
  • 1999 : Le carnaval des animaux, de Serge Keuten
  • 1999 : Pierre et le loup, de Serge Keuten
  • 1999 : La guerra d’amore, de Joachim Shchloemer
  • 2000 : Bernarda Albas Haus, de Joachim Schloemer
  • 2000 : Central Park in the dark, de Joachim Schloemer
  • 2000 : Hamlet -to sleep / no more, de Joachim Schloemer
  • 2000 : Woyzzek, de Zoltan Dani
  • 2001 : Concerto, de Joachim Schloemer
  • 2001 : Elvis, de Vincent Crowley
  • 2001 : Des barbares, de Jacques Gardel
  • 2002 : Ring, de Felix Ruckert


Chorégraphe

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  • 2003 : « Je » Solo -Festival Lausanne
  • 2003 : On veut mourir – ensemble pour le Film « Le fleuve sans fin »
  • 2004 : Jeux ? Solo – Le regard du cygne, Paris
  • 2004 : L’histoire des Andes – Spectacle itinérant (région PACA)
  • 2005 : Roméo et Juliettes – Université d’Altéa – Espagne
  • 2006 : L’Enfant et l’homme- pour le Théâtre- mis en scène par Mailis Jeunesse– La Reine Blanche, Paris + tournée Toronto
  • 2007 : Don Quichotte – Espace Pierre Cardin Paris + tournée
  • 2010 : Poèmes d’amour – Folies Bergères Paris
  • 2011 : Mathilde -Palais de Tokyo (fête de la danse - Blanca Li)
  • 2011 : Performances « Bons Baisers de Paris » Festival-Montpellier
  • 2012 : Les Nuits de La Palombe – Revue pop déjantée itinérante
  • 2013 : Performance - Villa Clara, Festival Pigalle Paris
  • 2013 : Pink Bra Spring –Trocadéro Paris
  • 2014 : Performance pour la Maison Ernest- Festival de Cannes
  • 2015 : Performance Maison Close Lingerie- Paris

Publications

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Participation à des ouvrages collectifs

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