Utilisateur:Camklf LAF18/Brouillon

A FAIRE :

  • Recentrer votre article sur le quartier Lahitolle, sur lequel il y a plus à dire que sur Pignoux
  •  Développer les informations : sur les activités économiques du quartier Lahitolle , notamment les établissements militaires, l'habitat et l'architecture ; sur l’évolution actuelle du quartier, le Technopôle : voir site http://www.encyclopedie-bourges.com/lahitolle1.htm, faire une recherche sur "quartier lahitolle bourges", vous trouverez aussi des informations !
  •   Joindre illustrations plan, photos, etc;)
  •  Citer les sources (livres, articles, sources internet)

[1][2]I- les origines :

Le nom de ce quartier provient du lieutenant colonel d’artillerie Henry Périer de Lahitolle (1832-1879). Ce dernier est nommé directeur des établissements militaires de Bourges en 1875 grâce à son invention, le canon de 95 mm qui porte son nom. Pour des raisons stratégiques, Napoléon III décida en 1860 d'implanter une fabrique d'armement dans le centre de la France. Le choix de la ville de Bourges est stratégique et politique. En effet, Bourges est éloigné des frontières, et donc des invasions. Ce choix est aussi politique car Napoléon III répond à une demande des pouvoirs publics locaux qui souhaitent une décentralisation. Un complexe de fabrication d'artillerie se construit sur le site. Il est composé d'une fonderie à canon, un arsenal pour le matériel de guerre, un magasin à poudre et une école de pyrotechnie chargée essentiellement des projectiles.

II- l'évolution jusqu'en 1990 :

A la fin du XIXe siècle, les établissements militaires se développent. Vers 1880 les établissements militaires deviennent une véritable ville dans Bourges avec leurs propres équipements (hôpital, prison et commerces). Ce complexe industriel conditionne le développement urbain ce qui permet l'extension de Bourges et le développement de sa voirie. Des maisons ouvrières en bande ou jumelées et des maisons de contremaîtres ou d'employés sont construites sur la route de Nevers (aujourd'hui avenue Ernest Renan).

Pendant la Première Guerre Mondiale, le centre d'armements fonctionne à plein régime. A cette époque, la ville atteint les 100 000 habitants, et donc pour répondre à cet accroissement de la population, des baraquements militaires sont installés sur des terrains inoccupés entre la place Malus et le carrefour de Pignoux. Un nouveau quartier prend naissance au lieu-dit "les Bigarelles", aménagé d'abord avec des constructions provisoires puis, après la guerre par des immeubles collectifs en durs. Des immeubles sont construits à partir de 1918 aux Dumones et quelques années plus tard, apparaît la cité-jardins des Fonds-Gaidons. (citer Bourges l'expansion d'une ville)

Après ce premier conflit mondial, la production d'armements diminue fortement. Les ouvriers n'ont plus de travail et s'en vont. Bourges retrouve alors sa population d'avant-guerre. La municipalité décide alors de diversifier les activités, par exemple: l'atelier de construction construit des voitures, et la pyrotechnie répare des wagons de chemins de fer. En 1937, le réarmement de l'Allemagne permet au site de Lahitolle de retrouver son activité. En 1940, pendant la Seconde Guerre Mondiale, Bourges est occupée. Les Allemands découvrent un savoir-faire précieux, et réquisitionnent les ouvriers pour les envoyer en Allemagne. Ce conflit a permis de moderniser le matériel militaire. De ce fait, la production de canons n'est plus aussi importante. Lahitolle est donc délaissé au profit de sites complémentaires liés à aéronautique. Face à cette situation, les établissements militaires de Lahitolle deviennent l'EFAB (Établissement de Fabrication d'Armements de Bourges), qui regroupe trois secteurs d'activités: les études, la fabrication et la formation.

De 1990 à nos jours

Avec la fin de la Guerre froide, le déclin de l'activité des industries militaires de Lahitolle s'amorce. Les pouvoirs publics se mobilisent. La création de l'ENSI (école nationale supérieure d'ingénieurs ) constitue le premier pas vers la reconversion du site. Puis en 2003, un contrat de site est mis en place. Des réflexions sont menées sur le réaménagement du site, la ville de Bourges et le conseil général du Cher procèdent à l'acquisition de terrains.

[3] Aujourd'hui, Lahitolle n'oublie pas son passé mais se tourne résolument vers l'avenir et se transformant en un Technopôle.

  1. « Lahitolle - Bourges - Bourges encyclopédie », sur www.encyclopedie-bourges.com (consulté le )
  2. « Les Etablissements Militaires de Bouges - Roland Narboux - Bourges encyclopédie », sur www.encyclopedie-bourges.com (consulté le )
  3. bourgesplus, « LAHITOLLE, ou l'histoire d'un phénix à Bourges », (consulté le )