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Edmond de Ginoux de La Coche, né le 28 juin 1811 à Annecy, décédé le 27 juillet 1870 à Marseille, rentier, voyageur, journaliste, ethnologue en Polynésie française[1]. Sa collection d’objets océaniens est conservée aujourd’hui au Musée de Cannes[2].

Une éducation itinérante Provenant du Vaucluse, cette branche de l’importante famille de Ginoux est itinérante au gré des déplacements professionnels du père, Hippolyte-César de Ginoux, inspecteur de l’Enregistrement et des Domaines[3]. Sa mère Maria-Grazia Béjuy de La Coche est d’origine corse. Louis XVIII accorde à la famille Ginoux le titre « de La Coche » en 1816, ce qui explique son nom complet. Edmond est né à Annecy en 1811, à la brève époque où la Savoie fut française. Son frère aîné Ernest naît en 1808 à Grenoble, futur possesseur du château de Sucy en Brie et musicographe spécialiste de Meyerbeer. Une sœur Adèle de Ginoux (née 1809) sera affilié aux Castillon, et son dernier frère Oswald (né 1814) sera un brillant officier de marine. Elevé à Grenoble, puis au Castellet et à Solliès-Pont près de Toulon, le jeune Edmond réalise des études classiques, notamment au Pensionnat des Pères Jésuites de Forcalquier (1822-1826)[4], et au pensionnat du Collège privé de Poligny dans le Jura. Il échoue à l’été 1827 au concours de l’Ecole de la Marine[5], et vient en 1828-1829 au Lycée et probablement à la Faculté de Grenoble achever ses études (1828-1830)[6].

Un engagement militaire (1830-1833) Edmond de Ginoux s’inscrit le 28 octobre 1830 à Grenoble comme « engagé volontaire » pour une période militaire de huit années. D’abord à Briançon au 54e Régiment d’infanterie, 3e Bataillon de fusiliers, il accède au grade de fourrier (octobre 1831) au moment où son régiment est envoyé à Dijon[7]. Son nouveau 1er bataillon est déplacé sur Lyon pour réprimer les soulèvements anti-Orléanistes, puis en décembre 1831 sur Chalon-sur-Saône. Une nouvelle affectation au 2e Bataillon de voltigeurs le conduit dans le Maine-et-Loire pour réprimer les bandes armées de Chouans qui menacent le Gouvernement en Vendée. S’ennuyant dans ce service, il demande à changer de régiment et arrive en septembre 1833 au 66e Régiment d’infanterie, 3e Bataillon, toujours avec le grade de sergent-fourrier[8].

Ce régiment s’embarque de Toulon le 3 décembre 1833 sur la corvette L’Oise. C’est, sous le général Louis-Alexis Desmichels, le moment de la conquête de l’Algérie : six mois à Oran, quatre mois à Mostaganem puis deux à Mers-El-Kébir, où Ginoux échappe à une épidémie de choléra. Réformé le 2 janvier 1835, il rentre en France sur la gabarre La Durance et débarque à Marseille. Malgré cette confrontation à d’autres civilisations, climats, modes de vie, malgré l’observation sur le terrain des premiers effets du colonialisme, malgré l’expérience humaine apportée par ces voyages, Ginoux ne livrera pas un seul mot dans ses écrits ultérieurs sur cette période de sa vie. Il se jette alors dans le journalisme politique.

Le journalisme Dès le départ, Ginoux entre dans la catégorie politique des républicains, en rejet de sa famille orléaniste. Sa carrière en ce domaine reste difficile à reconstituer parce que la presse est muselée sous Louis-Philippe et comme d’autres journalistes, il doit se couvrir de l’anonymat. Il réside en 1835 à Bayonne, où il est rédacteur en chef de la Sentinelle des Pyrénées, journal républicain[9]. La consultation de 180 numéros de ce journal entre 1834 et 1837 dissimule toujours son nom. Ce journal est préoccupé par la question de la révolte carliste en Espagne, l’égalité devant la justice, l’ouverture de l’école à tous, l’énormité de la Liste civile de Louis-Philippe Ier; il attaque la politique étrangère du Gouvernement vis à vis de l’Angleterre et des U.S.A. Ses cibles favorites sont Thiers, Guizot, Montalivet, de Gasparin[10].

Ginoux appartient de 1838 à 1840 au Progrès d’Arras, journal opposé au journal ministériel local et comportant d’ailleurs une nuance d’anticléricalisme moins répandue alors[11]. A titre personnel, il publie dans cette ville en 1838 une biographie d’Éléonore-Marie Brault-Gordon, cantatrice et femme politique française[12].

Troisième volet plus marquant, Ginoux est nommé correspondant au National, quotidien parisien à l’appartenance républicaine revendicative, de 1839 à 1843. Ses rédacteurs en chef Armand Carrel puis Armand Marrast acceptent Ginoux en tant que collaborateur[13]  ; Marrast sera membre du Gouvernement provisoire de 1848. Le National vilipende le gouvernement de Louis Philippe et en particulier sa politique d’expansion coloniale.

Le premier voyage en Océanie (1843-1845) Edmond de Ginoux reste avant tout un intellectuel : durant sa première période journalistique de 1838 à 1843, il fréquente à Paris des salons choisis, des cercles de réflexion et des hommes politiques attentifs à la philosophie, à l’anthropologie, à l’archéologie et à la nouvelle phrénologie, ou plus globalement à l’histoire des civilisations. Le Docteur Picard, associé aux fouilles de Boucher de Perthes en Picardie, lui envoie en 1838 un nouveau fascicule relatif à ses propres recherches[14].

Il envisage en 1843 un grand voyage ayant pour but la Chine, en passant par les Îles Marquises, Tahiti, les Hamoas, les Fidjis, les Tonkas, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Son but est de « vivre auprès des Sauvages pour mieux les étudier »[15]. Pour cela, il profite du voyage du Gouverneur de Tahiti Armand Joseph Bruat, envoyé par le roi Louis-Philippe. Embarqué à Toulon en mai 1843, il arrive à Papeete le 4 novembre 1843. Étant rentier, il se présente en simple civil, non protégé par un statut officiel de militaire ou de prêtre ; il parle librement car il n’est lié à aucun droit de réserve sur le plan politique, tandis qu’il continue sa réflexion intellectuelle. Il rassemble des objets de provenance océanienne afin d’en constituer une collection ; le trafic portuaire de Papeete l’aide à acheter, à échanger ou à commander ces pièces à des marins, à des navigateurs.

L’auteur considère l’objet comme porteur de sens ; partant de sa morphologie, de son usage, il en fait matière à une réflexion de type ethnologique, qui reste intéressante aujourd’hui à titre de témoignage historique, étant entachée de la manie du comparatisme ethnographique pratiqué à l’époque, et non exempt de considérations raciales. Son idée directrice est double : les besoins de l’homme étant partout les mêmes, il en déduit que tous les objets sont semblables, et seules les modalités de fabrication (matières, conception) présentent des variations. Ceci autorise l’ethnographie comparée, « car la matière à part, l’homme se répète le même sur tous les points du globe »[16]. Toutefois il ne néglige ni la symbolique ni l’esthétisme de l’objet, s’attache rigoureusement à le replacer dans son contexte, un contexte qu’il a bien souvent connu lui-même. D’où des descriptions précises, des rapprochements qui attestent de la vaste érudition de Ginoux. Il est conscient que les objets de sa collection témoignent d’un monde en voie de disparition.

Quoiqu’imbu d’une forme de supériorité européenne, Ginoux n’est jamais condescendant envers les polynésiens, non par démarche intellectuelle, mais par affection: «Je crois m’être maintenu dans une ligne de stricte impartialité. Les sauvages de la Polynésie m’étonnent, je les aime, cela est vrai, mais je ne les représente point meilleurs qu’ils ne valent »[17] Il reconnaît le mérite des médecines naturelles, s’enthousiasme pour l’intelligence des kanaques, prend parti pour les tatouages[18]. L’admiration de Ginoux pour les qualités esthétiques de certains objets des Iles Marquises est une chose à la fois moderne et surprenante. Les thèmes de la société corrompue, de la fraîcheur d’esprit des « sauvages », de la supériorité de l’homme simple sur l’homme civilisé, sont une constante tirée de sa lecture de Jean-Jacques Rousseau. Ginoux apprend la langue tahitienne et se rapproche au mieux des indigènes : aux Marquises, il fait sourire les kanaques en habitant sous son «faé d’étoffe» (sa tente), et à Tahiti, il possède sa propre case traditionnelle dont il donne les détails, il s’intéresse à l’éducation du fils de son voisin et dispose même d’une pirogue personnelle[19].

Le coût élevé de ces voyages l’empêche de dépasser les Iles de la Société, malgré son désir d’aller plus loin vers l’Ouest. Fixé deux ans (septembre 1843 à septembre 1845) en Polynésie, il connaît avec la petite colonie française la situation conflictuelle de la prise de possession de Tahiti, puis du Protectorat français, du louvoiement de la Reine Pomaré entre les missionnaires protestants anglais et les militaires français, du repli des polynésiens rebellés dans des camps d’où ils combattent les français avec l’aide sournoise de divers agents anglais[20]. Malgré ces troubles, il exerce au cours des trois années 1843-1845 la fonction de Procureur du Roi au Tribunal civil de Papeete, et fort de son expérience journalistique, il fonde sur place au prix de mille difficultés, le premier journal en langue française de Tahiti, l’Océanie française, maintenu durant soixante numéros hebdomadaires de mai 1844 à juin 1845.

L’éditorial du 6 octobre 1844 affiche une certaine hauteur de vue. Ginoux justifie l’existence de son journal en exposant une nécessaire connaissance de l’actualité française de Tahiti en butte aux dénigrements de la presse anglaise. Il argue de l’énormité de la distance de séparation de la métropole, et vise à une amélioration du commerce, de l’agriculture et de l’industrie[21]. L’auteur amasse une ample information sur les événements, les décisions, la situation de Tahiti. Le journal est interdit par le Ministre de la Marine et des Colonies, ce qu’il apprend le 22 juin 1845 et rentre en France le 22 septembre suivant[22].

Un intervalle à Paris (1846) A Paris, il présente en juillet 1846 au Ministère des Affaires étrangères un rapport intitulé Îles Marquises, 1842-1846. Tahiti, 1836-1846, histoire des événemens. Il fait pression sur le ministre Guizot dans le cadre de l’« Affaire Pritchard » et de l’indemnité réclamée par l’Angleterre à la France pour dédommager ce pasteur des violences exercées par les militaires français. Ginoux voulait obtenir ainsi un crédit ministériel lui permettant d’effectuer son grand voyage jusqu’en Australie et en Chine. Le 12 juin 1847, il est investi d’une mission en Océanie et au Chili pour y examiner la situation des établissements catholiques et protestants, et y observer les faits qui se rattachent au commerce et à la navigation. On lui donne gratuité de passage sur les navires de l’Etat et une allocation annuelle de 6.000 frs pour ses frais de voyage Soucieux d’assortir les objets collectés d’illustrations les représentant dans leur contexte, Ginoux renonce à la photographie qui est encore d’un maniement difficile, et emmène avec lui une dessinatrice, Adèle de Dombasle.

Le second voyage en Océanie (1847-1848) Les deux passagers, embarqués à Bordeaux sur le navire de commerce « Le Gange » le 7 septembre 1847, parviennent à Valparaiso en mars 1848 ; ils apprennent en juin suivant la nouvelle de la Révolution de Février[23], changement politique à l’origine de l’échec du voyage car le nouveau gouvernement républicain ne les soutiendra pas[24]. Ils arrivent à Nuku-hiva le 26 août 1848 par le bateau chilien « Nievez-Martinez », qui parvient à Tahiti le 10 septembre 1848.

Débarquant à Papeete en compagnie d’une dame mariée, se recommandant d’une mission signée sous le roi déchu, Ginoux refuse de révéler l’objet de sa mission au nouveau Gouverneur de Tahiti, Charles Lavaud : tout cela provoque un arrêté d’expulsion pris par le Conseil de Gouvernement en séance extraordinaire le 19 septembre 1848. Ginoux et Adèle de Dombasles doivent reprendre le bateau pour Valparaiso le 2 octobre ; leur séjour aura duré trois semaines[25]. Malgré tout, Ginoux a eu le temps de reprendre contact avec les chefs des Iles Marquises, Adèle de Dombasle de réaliser une dizaine de dessins ; à Tahiti, il revoit la reine Pomaré, Adèle trace plusieurs dessins et rapportera un article qu’elle publiera à Paris[26].

L’odyssée du retour en France (1848-1851) Ginoux expulsé de Tahiti perd toute facilité de voyage. Son trajet fait escale à l’Ile de Chiloé où il rencontre les Indiens Patagons. Il demeure six mois à Valparaiso (octobre 1848 à mai 1849), attendant l’argent du Ministère des Affaires étrangères. Apprenant le 25 mai 1849 qu’il est mis fin à sa mission, il se fixe sept mois à Lima (juillet à novembre 1849), où il subit de dures conditions de privations, proches de la misère, qui ne stoppent pourtant pas sa collecte d’objets et ses rencontres avec des Indiens péruviens. Il peut quitter Lima le 13 janvier 1850, ayant reçu 4.000 francs du Ministère, gagne Panama, la Jamaïque, La Havane puis New-York. Son départ pour la France est encore retardé de deux mois, au cours desquels il visite la région du Lac Ontario. A la fin du mois de mai 1850, une seconde aide financière lui permet enfin de prendre un transatlantique pour le Havre.

Le résident à Paris (1850-1856) De 1850 à 1856, Ginoux réside à Paris, au 6 de la Cité Gaillard, sous la Place de Clichy[27]. Il suit les événements du Second Empire, visite l’Exposition de l’Hippodrome en 1855, correspond avec un professeur du Museum d’Histoire naturelle, retrouve les membres de sa famille[28]. La coloration politique ressurgit en 1856 lorsqu’il projette de commercer sur l’Amazone entre le Pérou et le Brésil, projet non abouti ; il veut « ouvrir par la voie du fleuve un débouché aux productions de la Bolivie et de l’intérieur du Pérou, pays riches en or, argent, cuivre, mercure et quinquina ». Nous retrouvons là son désir de jouer un rôle économique et éventuellement politique, tout en étant utile aux indigènes[29]. Non seulement le gouvernement de Napoléon III n’aurait pas favorisé un républicain dans une telle entreprise, mais encore les vues impériales se portent plutôt sur le Mexique, opération dont on verra le résultat en 1867. Ginoux renonce, car après ses récents déboires sur le plan politique, il est probable que ses proches l’en dissuadent, d’autant qu’il avoue sa santé devenue délicate, fragilisée par les voyages subtropicaux. Probablement aigri de ces combats journalistiques et politiques, Ginoux s’assagit à la fin de sa vie avec l’étude ethnographique.

À Nice : la villa Carras et son « Musée Ginoux » (1857-1866) Ayant rassemblé à Paris les pièces de sa collection océanienne après son retour au Havre (l’ébéniste parisien Baumann lui rend visite et se montre stupéfait devant la qualité d’un meuble en bois des Viti[30] ), il acquiert une villa à Nice au quartier Carras en juin 1857[31]. Il y installe un « Musée Ginoux » que le professeur Joseph Roux visite en 1862 à la demande du Préfet et mentionne dans sa Statistique des Alpes-maritimes [32]. On peut assurer sans exagération que cette collection ethnographique est à cette époque l’une des plus belles d’Europe.

En parallèle, Ginoux en rédige le Catalogue raisonné, que son auteur qualifie d’« occupation d’un malade », à Nice, entre 1857 et 1866[33]. Le total des pièces décrites s’élève à 337, mais la rédaction s’étant interrompue en 1866 par suite d’une attaque cérébrale, l’auteur n’a pu en décrire la totalité, probablement d’environ 500 objets. A son décès en 1870, la collection fait l’objet d’un don manuel à son amie Adèle de Dombasles. Lorsque cette dernière annonce la vente de la collection Ginoux en 1874, l’Empereur d’Allemagne Guillaume 1er se signale parmi les acquéreurs[34]. Mais la germanophobie ambiante déjoue cette tractation, et Etienne Massenot, secrétaire du Baron Lycklama A Nijeholt[35], en devient l’acheteur. Pour une raison non élucidée, la collection est peu après transmise au Baron lui-même, riche collectionneur et voyageur fixé à Cannes. En 1877, la collection Lycklama est léguée à la ville de Cannes, le nom de Ginoux étant occulté, source de son futur anonymat. De 1892 à nos jours, ce qui subsiste du « Musée Ginoux » (compte-tenu de la période 1942-1944, des nombreux déménagements et de lieux de conservation inadéquats) se retrouve dans l’exposition publique du Musée de la Castre à Cannes.

Une attaque cardiaque et dernières années (1866-1870) Ginoux est terrassé par un infarctus le 25 décembre 1866, il est paralysé et ne peut achever son Catalogue. Le 7 février 1867 la villa niçoise est vendue[36], Edmond quitte Nice pour résider chez sa sœur Adèle au Château du Castillon (Le Beausset) près de Toulon de décembre 1866 à juillet 1867[37]. Son frère Oswald recherche une pension qui puisse l’accueillir : après un passage de quatre mois (juillet à octobre 1867) à l’Etablissement thermal de Balaruc-les-Bains dans l’Hérault, Edmond est accueilli à l’Hospice Saint Jean-de-Dieu au Quartier Saint Barthélémy de Marseille où il décède à 59 ans le 27 juillet 1870[38].

S’il ne subsiste pas de testament, si ses biens immobiliers sont réduits à néant (la Villa Carras de Nice est aujourd’hui détruite), notre étude est aussi diminuée par la méconnaissance de sa bibliothèque, qui fut importante, de sa correspondance, échangée en son temps avec de brillants esprits ; seuls les exemplaires de son journal l’Océanie française peuvent être consultés et viennent de faire l’objet d’une publication par les Archives de la Polynésie française à Papeete[39] .

Œuvres de Ginoux

Éléonore Gordon, biographie, Arras, Imprimerie de J. Degeorge [1838], 40 p., in 8. B.N.F. [LN27- 8925.

Iles Marquises, 1842-1846, Tahiti, 1836-1846, Histoire des événemens politiques [1846]. Archives du Ministère des Affaires étrangères [91 CP/31. Publication en cours.

Catalogue raisonné des objets ethnographiques composant ma collection, Nice, 1866. Restitué dans : Frédéric de La Grandville, Edmond de Ginoux, ethnologue collectionneur (1811-1870), 2001, Paris, L’Harmattan, 416 pages.

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Mots liens :

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  1. Emission sur France culture : http://www.franceculture.fr/personne-edmond-de-ginoux-de-la-coche.html
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_la_Castre
  3. F. et A. Saurel, Histoire de la ville de Malaucène, Malaucène, 1974, pp. 197-200.
  4. Cyprien Bernard, Étude sur les écoles et le Collège de Forcalquier, Digne, Chaspoul , 1907, p. 20. À compléter pour Ginoux par les Mémoires (inédites) de son frère Ernest, p. 35 en particulier.
  5. Archives départementales de la Haute-Saône [139 T 1
  6. Archives départementales de l’Isère [3 T 57 et [2 T 1-14
  7. Service historique de l’armée de terre, Vincennes, [34 Yc 2440
  8. Service historique de l’armée de terre, Vincennes, [34 Yc 2999
  9. .N.F. [Micr D 1247, n° 538, 673, 674, 846
  10. Voir Gouvernement de transition de 1839.
  11. Archives départementales du Pas-de-Calais [E 126/9 et 10. Là encore, les 330 numéros du Progrès d’Arras consultés de 1838 à 1839 occultent le nom de Ginoux.
  12. Edmond de Ginoux, Éléonore Gordon, biographie, Arras, Imprimerie de J. Degeorge [1838], 40 p., in 8. B.N.F. [LN27- 8925. Éléonore Gordon est née à Paris en 1808, morte en 1849.
  13. Information confirmée par : Archives du M.A.E. [Océanie, Affaires diverses - 1, lettre de Ginoux au Ministre des Affaires étrangères, de Valparaiso le 26 décembre 1848, page 3.
  14. Frédéric de La Grandville, Edmond de Ginoux, ethnologue collectionneur (1811-1870), 2001, Paris, L’Harmattan, 416 pages. P. 322-323.
  15. Mémoires d’Ernest de Ginoux, 1882, page 104 de la version dactylographiée.
  16. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., p. 301.
  17. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., p. 248.
  18. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., p. 64.
  19. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., pp. 97, 219-220, 300, 350.
  20. Archives du Ministère des Affaires étrangères [CP Océanie, Vol. 34.
  21. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., p. 360.
  22. Archives du M.A.E. [CP Océanie, Dépêches et pièces diverses, Vol 31. Le ministère refuse un journal qui présente un caractère trop officiel.
  23. Voir Révolution française de 1848.
  24. Le Gouvernement provisoire de la Deuxième République est formé en février 1849 dans les bureaux mêmes du quotidien Le National, son rédacteur en chef Armand Marrast est membre de ce gouvernement.
  25. Archives d'Outre-Mer, à Aix-en-Provence [FM SG OCEA 58, dossier F5.
  26. Adèle de Dombasles, Promenade à Noukou-hiva, visite à la grande prêtresse, in : La Politique nouvelle, Paris, 1850.
  27. Patrick O'Reilly, Répertoire biographique de la Polynésie française, Paris, publications de la Société des Océanistes, 1975, n° 36, p.218. L’auteur fait erreur en assimilant le départ de Ginoux à Nice avec le coup d’état du 2 décembre 1851.
  28. Lettres d’Oswald de Ginoux à Louis Saurel le 26.08.1852 et le 14.03.1856, Archives privées conservées par la famille Ginoux.
  29. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., p. 333.
  30. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., p. 266.
  31. Archives départementales des Alpes-maritimes [3E 12/346. Acte d'achat du 15 juin 1857 chez Adriano Barralis, Notaire à Nizza maritima, passé entre le vendeur Eugenio Belmondo et l'avocat Pierre-Octave Jarant, pour le prix de 30.000 Lire.
  32. Joseph ROUX, Statistique des Alpes-maritimes, Seconde partie, Nice, Cauvin, 1862; pp 424-425.
  33. F. de La G., Edmond de Ginoux, op. cit., publie le texte complet de ce Catalogue.
  34. Journal Nice journal, 21 mai 1874. Guillaume 1er fait justement aménager et compléter autour de 1877 son Palais Monbijou à Berlin, en tant qu’institution à vocation d’éducation à la culture historique.
  35. Voir dans Wikidata : Jan Anne Lycklama à Nijeholt
  36. Archives départementales des Alpes-maritimes [3E 23/258. Séries notariales, Étude Barralis.
  37. Toute la documentation relative à la fin de Ginoux provient des lettres d’Oswald conservées dans les archives familiales.
  38. Archives de la ville de Marseille, Registre des actes de décès n°1, acte n° 806.
  39. Les Archives de la Polynésie (Service du patrimoine archivistique et audiovisuel, SPAA) possèdent 19 numéros de ce journal : N. Tipaerui, quartier Alexandre, B.P. 9063, 98715 Papeete, Tahiti. La Revue Archipol (Cahier des Archives de la Polynésie), n°4, a publié (reproduction) le journal l’Océanie française n° 38 du 19 janvier 1845. La série complète des 60 numéros se trouve à la Bibliothèque Nationale de France.