Utilisateur:Cbelkaid/Brouillon

COMBO
une illustration sous licence libre serait bienvenue
"Je prends le monde pour ce qu'il est. Un cartoon dans lequel tout le monde doit jouer son rôle."
Nationalité
Formation
Mouvement

COMBO, ou COMBO Culture Kidnapper, est un street artiste engagé[1] originaire du sud de la France. Ancien graffeur, et après avoir passé son adolescence à peindre la Côte de Monaco à Marseille, il s’installe à Paris en 2010 et s’essaie à la création publicitaire. En parallèle, il met ses bombes de côté et passe au street art.

Son travail se concentre alors essentiellement autour du détournement d’images, comme l’illustrent ses premières séries "cartoon"[2],[3] dans lesquelles il manipule des visuels connus de tous, remplaçant certains éléments – et notamment les visages – par d’autres issus de l’univers de la bande dessinée ou du jeu vidéo.

En faisant appel à la culture populaire de la génération Y, COMBO touche sa cible au cœur et la renvoie directement aux injustices qui font notre monde; qu’elles soient d’ordre culturel, identitaire ou financier.

Carrière

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COMBO se fait remarquer par les médias en 2012[4],[5] en s’introduisant dans la zone interdite de Tchernobyl pour y coller de véritables affiches de publicité faisant l’apologie du nucléaire. Sa manière à lui de célébrer l’anniversaire de Fukushima.

En septembre, il monte une exposition pour pigeons face au centre Georges Pompidou[6] et fixe une vingtaine des oeuvres d'art les plus connues à hauteur de vue des volatiles, au format photo. Des oeuvres qu'il aura bien entendu détournées au préalable.

Début décembre 2012, il s’associe au collectif « Les Morts de la Rue » ainsi qu'à d'autres street-artists, et monte une installation éphémère[7] place de la Bourse à Paris, à deux pas du siège de l’AFP, pour rendre hommage aux 162 sans-abris décédés au cours des 6 mois précédents.

En janvier dernier il récidive en Chine. C’est dans les rues de Hong Kong qu’il choisit d’opérer, donnant une seconde vie aux pages Google censurées par le Parti[8] et offrant ainsi à la vue des passants des images habituellement tenues hors de portée des citoyens chinois: les manifestations de la place Tian’anmen, la récente arrestation de l’artiste Ai Weiwei, le Tibet… Une initiative qui a donné lieu à sa première expo en solo à Paris[9].

Plus récemment, COMBO s’installe rue des Petits-Carreaux pour sa seconde expo et fait sensation dans le quartier en collant un portrait de Yoda à moustaches de 10 mètres de haut[10].

Technique

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L'essentiel du travail de COMBO est fait de tirages marouflés au mur, composés la plupart du temps d'images célèbres dans lesquelles viennent s'inviter des éléments extérieurs qui en modifient le sens. Quelle que soit leur taille, et comme le font les publicitaires, COMBO fait en sorte que ses oeuvres puissent être vues par le plus grand nombre.

Autres projets

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  • Colorie-moi: des affiches vierges à colorier accompagnées de feutres de différentes couleurs, dispersées dans le centre de Paris et incitant les passants à laisser libre court à leur créativité.
  • Festival du cinéma d'Amiens: une vingtaine d'affiches détournées, collées aux abords des lieux incontournables de l'évènement.
  • Toiles de maître.
  • Mosaïques.

Notes et références

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