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App-Elles

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Historique

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Née à Saint-Dié-des-Vosges, Diariata N’Diaye est une slameuse, activiste et entrepreneuse sociale engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes depuis plus de 10 ans.

Elle s’installe à Nantes et fonde l’association Resonantes en 2015. L’association a pour objectif de créer et diffuser des outils d’informations permettant ainsi de faciliter l’accès aux structures d’aide pour les victimes et témoins de violence. Le public visé par ces outils est les 15-24 ans et les jeunes adultes, souvent oubliés dans la lutte contre les violences.

En parallèle de ses actions de sensibilisation, l’association développe l’application mobile « App-Elles ». Cette application est un outil concret pour accompagner les victimes ainsi que leurs proches, et démontre qu’il est possible d’utiliser la technologie et le numérique pour combattre les violences.

« Je suis partie d’un constat très simple : c’est que tout le monde a un téléphone et que donc, s’il y a un outil qui doit être créé pour les victimes, il doit passer par leur téléphone » explique Diariata N’Diaye, fondatrice de l’association Resonantes et de l’application App-Elles.[1][2][3][4]

Concept

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L’application App-Elles a été développée en 2015 par l’association Resonantes.

Totalement gratuite et sans publicité, App-Elles est la première application à destination des filles et femmes victimes ou témoins de violences.

Elle permet aux victimes ou témoins de bénéficier d’assistance et de soutien face à des situations de violences, qu’elles soient passées ou toujours présentes. L’application permet :

-       D’alerter : lorsque les utilisatrices font face à une situation d’urgence, il est possible d’alerter directement 3 contacts de confiance via une touche de l’application. Il existe également d’autres modes de déclenchement, comme le débranchement de la prise jack audio ou l’appui sur le bouton on/off du téléphone 4 fois consécutives.

En déclenchant l’alerte, les contacts de confiance pourront voir depuis l’application la géolocalisation de la victime et écouter en temps réel son environnement sonore.

Ces informations leur permettent de contacter les services de secours si besoin et ainsi leur transmettre les informations nécessaires à l’intervention.

Les données des alertes sont enregistrées sur le téléphone de la victime et de ses contacts de confiance durant 15 jours, ce qui permet de constituer des preuves dans le cas d’une procédure judiciaire ou sociale.

L’application donne également un accès direct aux lignes d’urgence telles que le 112 ou le 144.  

-       Parler : l’application App-Elles recense près de 900 numéros d’écoute et d’aide à destination des victimes et témoins de violences. Ceux-ci sont triés par départements.

Des partenariats internationaux sont également mis en place pour permettre le référencement de structures d’aide à l’étranger.

Agir : les victimes trouveront sur l’application des conseils et ressources utiles pour les accompagner dans leur démarche, comme l’accès à la pré-plainte en ligne.[5][6][7]

App-Elles est disponible en 6 langues (français, anglais, espagnol, italien, néerlandais et allemand) et peut être utilisée à l’international. Il est possible de la télécharger depuis le Google Play Store ou l’Apple store.[8][9][10]

Lors du premier confinement en mars et avril 2020, App-Elles a enregistré 6400 alertes et près de 1200 appels aux services de secours ont été lancés depuis l’application.[11]

Bracelet connecté

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En 2017, l’association Resonantes a conçu un bracelet connecté en bluetooth à l’application App-Elles pour faciliter le déclenchement des alertes. Cet objet permet aux victimes de lancer une alerte sans avoir leur téléphone à portée de main. Pour déclencher une alerte via ce mode de déclenchement, il faut exercer une pression de 4 secondes sur le bouton du bracelet.[12] [13]

Lorsque l’utilisatrice ne peut pas utiliser l’application et son téléphone, le bracelet lui offre plus facilement la possibilité de lancer une alerte et ainsi de prévenir les secours.[14][15][16][17]

Partenaires et soutiens

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Lors de la crise sanitaire, le ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances a mit l’accent sur l’importance de l’application en la citant dans les outils recommandés par le gouvernement pour agir contre les violences et en proposant une subvention à l’association Resonantes pour soutenir le projet.[18] [19]

Des partenaires privés tels que l’Olympique de Marseille soutiennent également l’application dans sa lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. [20]

App-Elles a vu le jour grâce au mécénat de compétences proposé par les entreprises Cap Gemini, IAdvize, Wary Me et Odiwi,, toutes quatre spécialisées dans le numérique. [21]

Prix et distinctions

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  • Grand prix "Fonds de dotation pour le civisme en ligne", 2019, Facebook.
  • Prix de l'innovation "CES Innovation Award Honoree", 2019.
  • Lauréate de la Fondation La France s’engage, présidée par François Hollande[22]

[23]

  1. « “N'hésitez pas à sortir de votre zone de confort : sur un malentendu, vous allez peut-être sauver le monde” », sur Maddyness - Le Magazine sur l’actualité des Startups Françaises, (consulté le )
  2. « Lutte contre les violences faites aux femmes: L’application "App-Elles" pour écouter, orienter et protéger les victimes », sur Linfo.re (consulté le )
  3. « Quand les innovations numériques africaines se déclinent au féminin », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  4. « 21 femmes de l’ESS à suivre en 2021 | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le )
  5. « Nantes. Violences faites aux femmes : une application gratuite pour appeler discrètement à l’aide », sur Ouest France,
  6. « Lutte contre les violences faites aux femmes: L’application "App-Elles" pour écouter, orienter et protéger les victimes », sur Linfo.re (consulté le )
  7. « #ValorisonsLesSolidarités : App-elles, l’application mobile qui peut sauver la vie des femmes victimes de violences | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le )
  8. « #ValorisonsLesSolidarités : App-elles, l’application mobile qui peut sauver la vie des femmes victimes de violences | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le )
  9. « “N'hésitez pas à sortir de votre zone de confort : sur un malentendu, vous allez peut-être sauver le monde” », sur Maddyness - Le Magazine sur l’actualité des Startups Françaises, (consulté le )
  10. Catherine Muller, « Violence domestique, la pandémie fantôme », sur Entreprendre.fr, (consulté le )
  11. « “N'hésitez pas à sortir de votre zone de confort : sur un malentendu, vous allez peut-être sauver le monde” », sur Maddyness - Le Magazine sur l’actualité des Startups Françaises, (consulté le )
  12. « Resonantes - App-Elles », sur FFE - La Fondation la France s’engage (consulté le )
  13. « Un bracelet connecté pour que les femmes victimes de violences "ne soient plus seules" », sur Europe 1 (consulté le )
  14. « #ValorisonsLesSolidarités : App-elles, l’application mobile qui peut sauver la vie des femmes victimes de violences | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le )
  15. « Diariata N’Diaye », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  16. « Aude : le bracelet App-Elles, nouveau dispositif d'alerte pour les victimes de violences », sur lindependant.fr (consulté le )
  17. « Violences faites aux femmes : une application mobile pour alerter les proches », sur Gazette live (consulté le )
  18. « Lutte contre les violences faites aux femmes: L’application "App-Elles" pour écouter, orienter et protéger les victimes », sur Linfo.re (consulté le )
  19. « Agissons contre les violences faites aux femmes », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  20. « L'OM poursuit son engagement en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes », sur LaProvence.com, (consulté le )
  21. Faustine Kopiejwski, « Elle a lancé “App-Elles”, la première appli dédiée aux femmes victimes de violences - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
  22. « Hollande versera ses droits d’auteur à une asso nantaise contre les violences faites aux femmes », sur Ouest France,
  23. « Diariata N’Diaye », dans Wikipédia, (lire en ligne)