Utilisateur:Chef écureuil/Brouillon

1. Vie Simple d'Emile

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Loufoua Cetikouabo Bawadia Guy Emile, né vers 1942 après J.-C à Makaka dans le territoire du Moyen-Congo actuellement République du Congo, est parfois considéré par ses fidèles comme Envoyé spirituel[[1]] congolais. Ses partisans voient en lui l'avènement d'un messager de Dieu majeur : l'Esprit de vérité[[2]] annoncé par Jésus-Christ dans le Dernier Testament (Jean 16.10-15).

Il a grandi dans le village de Kibossi, jusqu'à ce qu'il déménagé à Brazzaville, à Pointe-Noire puis Loudima. Il devient prédicateur itinérant dans les années 1970 après plusieurs années dans l'Armée du Salut et fonde un mouvement spirituel qui fera de lui Grand Maître de l'OPH[[3]] et Président Fondateur de l'Association Louzolo Amour-OPH[[4]]. Son Association, régie par la loi 1901 prône la bienfaisance et le caractère spirituel[5]. Elle a été enregistrée au ministère de l’Intérieur du Congo Brazzaville sous le récépissé numéro 884/83/MINT/SGAT/DEC/SAG/ du 15 Avril 1983[[4]].

1.1 Sources

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo
Guy Emile Loufoua Cetikouabo 1995 dans les forêts de Kibossi
Fonctions
Président Fondateur de l'Association Louzolo Amour-OPH
Biographie
Naissance
Vers 1942
Makaka, district du Pool, République du Congo
Surnom
GELC
Domicile
Kibossi à Kari-Kari
Activité
Chef spirituel
Autres informations
Ordre religieux
Grand Maître de l'OPH
Idéologie
Amour Sincère du Prochain
Mouvement
Association Louzolo Amour - OPH (Association de Bienfaisance)

L'article est écrit à partir des témoignages oraux des personnes qui ont vu et vécu avec Guy Emile Loufoua Cetikouabo, des sources primaires, des articles de revues scientifiques, des ouvrages et écrits de divers écrivains internationaux. À partir du XXIe siècle, les recherches critiques des historiens ont peu à peu dissocié méthodologiquement Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le personnage véritablement homme, de Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le dirigeant spirituelle[[6]].

1.2 Contexte

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo utilise le cadre culturel et a commencé à enseigner la parole de Dieu à ses premiers disciples au Congo Brazzaville. Il est l'initiateur principal d'un groupement de prière et guérison par la foi lancé dans les années 1970-1980 en République du Congo « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » : une association de Bienfaisance à caractère spirituel qui dans ses débuts évolue généralement à Pointe-Noire, dans la capitale Brazzaville, aux Villages de Loudima et Kibossi. Le but poursuivi était de prier avec Guy Emile Loufoua Cetikouabo, à travers l’Esprit-Saint agissait conséquemment.

La dénomination de cette structure de prière « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour » s'expliquait par le fait que chacun des membres appartenait déjà à une église traditionnelle et initiale (Armée du Salut, Catholique, Évangélique, etc.). Aussi, d'autres raisons socio-politico-administrative ont motivé la dénomination de cette entité comme « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour ». Entre 1970 et 1972, pour la petite histoire, le Congo vibrait encore aux slogans du marxisme-léninisme qui considérait la religion comme l'Opium du peuple. Avant la Conférence nationale souveraine (CNS) en 1991, la République du Congo s’était choisie, à des époques différentes, tantôt le socialisme bantou, parfois le socialisme scientifique, avec des options idéologiques dont la dernière en date, le marxisme-léninisme, ne prenait pas en compte le religieux comme facteur d’appui au développement. Mais bien avant, la République du Congo a été dirigée par un prêtre, l’Abbé Fulbert Youlou qui aurait œuvré pour que l’indépendance du Congo soit proclamée le 15 août 1960 : « C’est une terre de prédilection des « messies noirs », des syncrétismes religieux : Simon Kimbangu, Matsoua André, etc[7]».

Guy Emile Loufoua Cetikouabo à la montage des Nlou avec ses membres, 1988.

En 1980 pour matcher et coller au système politique socialiste en vigueur au Congo, système antipathique aux regroupements religieux, entre 1970 et 1972,  il crée officieusement un regroupement culturel dénommé : « Ensemble Traditionnel Louzolo Amour », puis vers la fin de 1977 « le groupe Louzolo - Amour » qu’il inscrit légalement à l’organe local en charge de la gestion des mouvements culturels UNEAC comme une organisation de masse, par décision n°511/80/CNA/SE du 10 septembre 1980. Et voilà en 1983, alors que la « flamme rouge » brillait de moins en moins dans le cœur des cadres « rouges » et experts de tous les États socialistes et communistes, la pénibilité des polices politiques, lui aussi, se desserrait peu à peu. Ce relâchement ou desserrement permettaient fur et à mesure aux églises et maisons de cultes la reprise de leur activité.

Hadrien Lavapeur invité par l'ASLA

Dans le cadre de ses activités spirituelles, Loufoua Cetikouabo crée une musique et une danse appelée « dambage » : Des gens se rassembler autour de lui : des vieux amis, des amis et parents d’amis, des proches et lointains parents viennent à sa rencontre puis profite de cette aubaine pour prêcher les évangiles. Son ministère suscita les vocations de plusieurs évangélistes et personnes à l'exemple de Albert Stève Ganvala et Charles Mikoungui Loundou (les deux sont écrivains et colonel des Forces Armées Congolaises) ; Gilbert Moukoki qui fût membre de son association et président adjoint du Bureau Provisoire Internationale (B.P.I.) ; le Professeur agrégé Lévy N'Ziengui alias Roi David ; Binkindou Bissombolo Jean Pierre ; Le Docteur Bernard Packa Tchissambou, Marc Loubouka (entrepreneur ) ; Hilaire Ngoma Mountsompa alias Tata Petolo ; Kady Guy Marin l'Église qui fût pasteur de l'Église Évangélique Nouvelle en la personne de Kady Marin (il est l'arrière-petit-fils du pasteur Ndoundou de l'Église Protestante du Congo Brazzaville) ; Tchinona Makosso Jean-Christophe ; ou encore le Cinéaste à Expédition Invisible Hadrien La Vapeur qui fut inviter par un frère à venir prier à l’OPH ; ect.

À Brazzaville, à ses débuts, le Grand Maître de l'OPH n'avait enrôlé et initié que les deux premiers membres : Les frères Joachim Nkounkou du quartier Moukondo (1968) et Antoine Youlou de Makélékéle (1969).

Ces derniers sont attirés par ses qualités de bon rassembleur, par les miracles réalisés, des morts ramenés à la vie, des malades désespérés guéris, des difficultés miraculeusement résolues, et les œuvres de bienfaisance qui accompagnaient les causeries qu’il tenait ci et là.

Le Docteur Packa Tchissambou témoigna : « je me rappellerai toujours ce jour ou pour lui faire plaisir, je lui ai apporté des noix de cola de couleur blanche. Dès que je lui ai remis les noix de cola. Il me tendit une et en garda trois. J'étais envahi par un sentiment de frustration. Il avait lu mon cœur, il me dit : Mon gros chef, lorsque tu me donnes quelque chose que je consomme tout seul, Dieu va te bénir une fois. Lorsque, moi à mon tour j'en donne à d'autre, ta bénédiction est multipliée par le nombre de personnes à qui j'ai donné ce que tu m'as offert. J'avais honte de moi-même, car en dehors de la bénédiction, j'avais oublié la sempiternelle loi du donner et du recevoir. Et, comme cela était dans ses habitudes, il a arboré un sourire réconfortant, qui m'a permis de retrouver la sérénité et la joie d'être avec lui[8] ».

1.3 La personnalité et caractère de Guy Emile Loufoua Cetikouabo

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1.3.1 La naissance et jeunesse

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Loufoua Cetikouabo naquit vers 1942 après J.-C. entre 4 heures et 5 heures du matin à Makaka, son village paternel petit désert entre 3 palmiers. Son père Joseph Nkouka Kifoueti dit « Tché-Tché » était à la fois un couturier et charpentier de renommée dont la qualité des services et la rapidité de livraison faisait échos. Sa mère s'appelait Julienne Mazonzeka était d'originaire de Kibossi, terre maternelle situé dans le District de Goma Tse-Tsé dans le Département du Pool à environ de 30 kilomètres de Brazzaville.

Guy Emile Loufoua Cetikouabo est d’une descendance « Téké » de sa lignée paternelle. Son grand-père s’appelait Mabouo et sa grand-mère Bonda. Ainsi, de souche maternelle, il est d’une descendance « Kongo ». Son grand-père s’appelait Kibozi-Mayembo et sa grand-mère Ntombo Henriette. D'après l'Histoire, il a été révélé que le défunt Kibozi-Mayembo était un chef coutumier qui avait juridiction sur la localité abritant l’actuelle gare ferroviaire de Kibossi. Kibosi puis Kibossi est le nom émis par la francophonie. C'est Kibozi en Kongo qui situé dans le département du Pool sur une altitude moyenne de 303 m1. C’est en souvenir des œuvres au grand-père maternelle d'Emile et de sa personne que ce village avait été débaptisé Kibossi, troisième gare du Chemin de Fer Congo-Océan d’antan.

D'après le témoignage de sa tante la nommée Ndoundou, elle fut surprise après l'accouchement de constater que l’enfant Emile n’était pas lié à sa maman par le cordon ombilical : le nombril du bébé était déjà miraculeusement sec et son ventre dépourvu de l’obstacle ombilical, le nombril. Guy Emile Loufoua Cetikouabo affirma par la suite avoir rencontré dès cette époque d'enfance certaines manifestations spirituelles. Plusieurs de ses disciples à l'instar Messieurs Samba Boloko et Dibatouba témoignent au cours de leurs baignades à la rivière : « Guy Emile Loufoua Cetikouabo n’avait pas de nombril ». Le socio-anthropologue Bernard Coyault, article Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo, p.117 écrit que : « une éclipse solaire survenue en 1942 et le fait que Guy Emile Loufoua Cetikouabo soit né sans placenta, c’est-à-dire sans rapport avec sa mère. Celle-ci, enseigne le mouvement, n’était « qu’un simple support physique pour sa naissance ». Ceci est un report des paroles de sa mère à témoignait souvent que : « le jour de sa naissance, j’avais l’impression qu’il se passait dans mon ventre la même guerre qui se passait entre la lune et le soleil [...] mon fils me disait aussi dès l'âge de 3 ans il ordonnait déjà des disciples partout dans le monde[9] ».

1.3.2 Caractéristiques physiques

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo est l'homme de la ville sainte de Kibossi. Un homme tout à fait banal, humble, simple, de taille moyenne, de corpulence frêle, au crâne partiellement dénudé, de cheveux crépus de texture noire. Il est bègue et semi analphabète[[10]][[11]] ».

Guy Emile Loufoua Cetikouabo est initié à la Parole de Dieu au catéchisme des missionnaires protestants au village de Tâ-Mpio dans le district de Goma Tsé-Tsé. Il devient dirigeant émérite à l’Armée du salut (organisation évangélique fondée par William Booth en 1856) au poste du Plateau de 15 ans à Moungali-Brazzaville (chef de chorale des porteurs de flambeaux, fanfariste, guitariste, saxophoniste…), après une formation de trois ans pour devenir cadet de poste.

D'après ses paroles, Guy Emile Loufoua Cetikouabo affirme : « j’ai fait l’école primaire salutiste et nous avons commencé vers la fin des années 1940 lorsque les salutistes avaient ouvert leur premier poste de Makaka. Nous étions les premiers élèves de cette école et j’étais encore enfant » (cassette relative à l'enlèvement 08 octobre 1978).

1.3.3 Mariage

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À l’âge adulte, Guy Emile Loufoua Cetikouabo a épousé deux femmes suivant la culture Kongo (les normes traditionnelles, civiles et religieuses). A l'inverse du Baptême en 1969, sa bénédiction nuptiale n'a pas eu lieu dans l’église salutiste où il avait été baptisé mais cette fois ci dans le cercle de ses frères et sœurs de l’Association Louzolo Amour-OPH. Il épouse une première femme en 1976, une deuxième en 1981, unions dont naîtront quatorze enfants.

Le 03 mars 1984, Guy Emile Loufoua Cetikouabo a convolé en belles noces à Kibossi Gare CFCO avec Mesdemoiselles Alphonsine Batangou et Madeleine Yengo, deux femmes qu’il avait dotées bien au préalable et avec qui il a fait des enfants.

En 1987, il se sépare de ses épouses. Pour des raisons spirituelles et sur instruction de l'Eternel Dieu, affirma-t-il avait rendu officiellement et publiquement la liberté à ses épouses pour se consacrer totalement à sa mission spirituelle.

1.4 Chemin spirituel et début de sa mission

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo relate dans ses cassettes qu'à l'âge de 11 ou 12 ans, ou entre 1950 à 1954 en plein adolescence qu'il connut un grand moment de maladie et entra dans un coma très profond de trois ans et demi (1260 jours), un ange lui serait apparu et lui aurait enseigner. Il dira plus tard : « J'étais à l'école du Christ qui m'a enseigné et formé pour son service[12]». Voilà comment il qualifiera cet événement de sa vie : « Ce coma, c’est là le nœud de ma mission » (message 18 mai 2007). Après donc la visite de l’ange, il recouvra sa santé et commença à aller partout annoncer la parole de vie qu’Il nommera par la suite par vérités divines de l’heure.

Guy Emile Loufoua Cetikouabo fut baptisé à l’église salutiste de Makaka en 1969. La personne qui avait officié son baptême, le Général Benêt serait émerveillé de vivre ce qu’avait vécu Jean Baptiste le jour du baptême de Jésus Christ au Jourdain. Le Général Benêt, chef spirituel de l’armée du salut d’antan avait effectué un voyage spécial pour l’Afrique équatoriale française notamment au Congo français, pour officier la cérémonie de baptême d’eau du jeune Guy Emile et de ses confrères. Le jour du rituel, pendant qu’il priait pour la bénédiction du jeune Guy Emile et ses confrères, il dit : « Vous constituez l’élite spirituelle de demain et parmi vous, il y a un qui séparera le grain de la paille dans le grenier et il brûlera cette paille d’un feu dévorant qui ne s’éteint jamais ».

Pendant qu’il baptisait le jeune Emile, un nègre du Congo français, les cieux s’ouvrirent, furent auréolés et l’Esprit de Dieu serait descendu sur Emile. Ce jour-là, il eut beaucoup d’autres évènements de haute portée spirituelle. Le chef spirituel de l’armée du salut, le général Benêt fut très ému au point où il est certain que s’il savait qui, il venait baptiser en Afrique noire, il aurait hésité d’effectuer ce voyage car il ne se serait pas senti à la hauteur de baptiser ce jeune africain, nègre de surcroît, à l’image de Jean Baptiste devant Jésus Christ le jour de son baptême[1].

La prédication faite par le Général Benêt à cette occasion fut tirée du livre d’Esaïe au chapitre 11 du verset 1 au verset 5 : « un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui reposera l’Esprit de Yahvé, Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de Yahvé : son inspiration est dans la crainte de Yahvé. Il jugera mais non sur l’apparence. Il se prononcera mais non sur le ouï dire, il jugera les faibles avec justice, il rendra une sentence équitable pour les humbles du pays. Il frappera le pays de la férule de sa bouche, et du souffle de ses lèvres, il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité la ceinture de ses hanches ».

Par le suite, entre 1973 et 1974 Guy Emile affirma avoir été visite par un deuxième ange à son domicile au quartier Moukondo, Brazzaville. Celui-ci lui aurait révélé qu'il possédait le don de guérison. Parmi les nombreuses personnes qui ont été guéries par le Seigneur grâce à son ministère, figureraient Dominique Kosseke (agent de la CCSO-Auto), Nicolas Yeba Bakala alias Baron (fût de profession gendarme motard), Gabriel Kady (retraité du CFCO), Joseph Ngoma, Etienne Babela, Balondola Bernard, Baron Moungounga, Lounguela alias Mabinda-Mpaka d’obédience salutiste, ect.

Selon l'écrivain Kibouilou-Lino, dans son livre l'Esprit de Vérité, beaucoup durent reconnaître que Dieu Lui-même était à l'œuvre au travers de Guy Emile Loufoua Cetikouabo. Après que cet homme simple ait reçu à maintes reprises la confirmation de son appel et de son envoi par Dieu, il commença à tenir des campagnes d'évangélisation qu'Il appelle Dambage ou Descentes d'un ordre particulier. Il semblerait que c'est en 1969-1970, qu'il est devenu Grand Maître de l'OPH en présence d'un témoin au nom de Monsieur Joachim Nkounkou, qui un jour pendant leur promenade rencontrèrent un vieux homme qui leur demanda d'écrire à l'OPH[3]. Quelques temps après, ils rentrèrent chez eux à Moukondo, vaquer à d'autres occupations. Un moment après dans la même journée, pendant que les deux jeunes étaient assis au salon de Joachim Nkounkou, ils se rappelèrent ce que leur avait dit le vieillard et, ils décidèrent d’essayer. Chacun écrivit de son côté puis en procédant comme leur avait indiqué le vieillard et à leur étonnement, les lettres disparurent sous leurs pieds respectifs. Ils continuèrent à causer de tout et de rien, puis un instant après, tous les deux virent une enveloppe qui planait depuis le plafond et vint se poser sur les jambes de Guy Emile Loufoua Cetikouabo. Le jeune Guy Emile pris la lettre, l'ouvrit et lit ceci : Tu es nommé Grand Maître de l'OPH, nous t'avons choisi pour être notre représentant sur terre, tout ce que tu demanderas, nous te l'accorderons, même ce qui n'est pas permis de faire, nous le ferons à cause de toi.

Monsieur Joachim Nkounkou, à son tour à aussi reçoit une lettre lui annonçant son intégration au sein de l'OPH. Ce qui fera de lui le premier membre de l'OPH au Congo. Ce témoignage a été rendu en son temps par Guy Emile lui-même et aussi par un autre témoin et disciple de première heure, Hilaire Ngoma Mountsompa dit Tata Petolo[13].

1.4.1 Percussion et passion du Grand Maître de l'OPH

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo, 5 février 2002

En 2002, Guy Emile Loufoua Cetikouabo a totalisé plus de 33 attentats contre lui. Le 29 juillet 2004, il adresse un message audio aux chefs des villages, louzolifiès, aux populations de Kibossi et des environs, il raconte un drame qu'il a connu l'assault perpétré à sa personne dans le village de Yala N'tsangamani près de Kibossi. L'assaut commença à 3 heures jusqu'au lever du jour à 5 heures. Un drame épouvantable qu'il a vécu lors de cette nuit ténébreuse en compagnie de sa très chère épouse au cœur fidèle la vénérable N’Tsiela Souzanne parce qu’il prêche l’amour sincère du prochain. Le « martyr » que Guy Emile vécut là est réinterprété comme une passion rédemptrice. Là aussi, des banderoles rappellent que le sang qu’il a versé est celui du Christ lui-même[14]. Aussi, un de ses disciples, Mélanchton Mpandzou écrivait : « [...] Ceux à qui la vérité fait mal ont choisi les armes de guerre, oui les armes destinées à la guerre pour traquer à mort un homme, car ils ont décidé d'en finir définitivement avec lui. Quoi ? Est-il malfaiteur ? Non, c'est un honnête citoyen de ce pays (Congo), un homme paisible et inoffensif, un homme de Dieu. Toute sa vie il n'œuvre que pour les autres. Il s'appelle Guy Émile Loufoua Cetikouabo, il est originaire de Kibossi et, est le Président Fondateur d'une très grande association laquelle œuvre pour la pratique de la Paix, de l'Unité et de l'Amour entre les hommes et de bienfaisance en faveur des hommes à travers le monde.[15] ».

Plus loin, dans les années 1969 à 1980, il a vécu simultanément à Loudima et à Pointe-Noire. Les amis qu’il s’était faits à la Ville Océane de Pointe-Noire ne lui rendaient pas la vie facile. Il les avait pourtant initiés à la spiritualité mais, ces derniers, s’étaient plutôt versés dans la conspiration, l’intrigue, le complot, cherchant à tout prix à l’éliminer afin, selon eux, d’hériter de ses pouvoirs car devant eux, Guy Emile opérait beaucoup de miracles. Voici ce que Emile révèle, témoignage confirmé par ses zélateurs : « Dans la même année 1978, je décidai d’aller à Pointe Noire, voir comment les choses marchaient là-bas. Arrivé, on me dit que les frères et sœurs ne s’entendaient plus, qu’il y avait des mésententes entre les deux présidents, ce qui était faux. [...] Alors, après tout ceci, ces collaborateurs sont allés s’entendre pour un complot contre moi avec le Président du deuxième bureau de Pointe-Noire. Ce jour-là à 18h, je demandai à mon ami Nicolas Yeba Bakala alias Baron (président de la structure de Pointe-Noire en 1975) de m’accompagner à Mahouata (un quartier de Pointe Noire) où se trouvaient les deux présidents. J’avais demandé au président de Tié-Tié (un autre quartier de Pointe Noire) de nous rejoindre là-bas de Mahouata. Une fois en réunion à Mahouata, ce que j’avais entendu moi Emile, je ne peux vous le dire. D’autres disaient : « Emile peut rester Grand Maître pour vous mais, plus jamais pour nous ».

Charles Mikoungui Loundou, l'un de ses fervent défenseur, dans son bouquin « ce que je sais (ma part de vérité) » témoigne : « j'avais aussi compris pourquoi la plus part de temps les responsables le trahissait. On se sentait encore dans les rangs, les réminiscences de la Face B, appellation donnée par un courant qui voulait tenir tête au Grand Maître en 2003-2004. Les manigances de ce courant à l'époque, l'attentat perpétré contre sa personne en 2002 et le fait qu'il soit sorti de cet attentat vivant au grand dam de ceux qui étaient là et surtout à la surprise générale des commanditaires, avait conduit le Grand Maitre de l’OPH à renforcer les garde fous en ce qui concerne son association[16] ».

1.4.2 Enlèvement au Ciel et retour sur Terre du Grand Maître de l’OPH

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Suite aux percussions de Pointe-Noire, Guy Emile Loufoua Cetikouabo est rentré dans son Village de Loudima chez monsieur Gothard Mampouya Samuel et serait enlevé aux Ciel par 3 anges. Son hôte lui fit préparer une chambre pour passer nuit : Le 8 octobre 1978, Guy Emile Loufoua Cetikouabo est supposé avoir été enlevé au ciel où, durant un séjour de deux semaines et demie, il reçoit alors une transfusion du sang de Jésus[14].

Guy Emile Loufoua Cetikouabo explique que : « Une fois enfermé dans la chambre, je déposai mon sac de voyage sur une chaise qui y était puis je m’assis à même le lit. A cet instant même, des pensées de tristesse m’envahirent, une terrible tristesse m’envahit. Je me disais : « ah ! Des gens à qui je n’ai fait que du bien ! Aujourd’hui ils veulent me tuer ! » Je pensais, je m’attristais. C’était un dimanche de l’année 1978, et pendant que j’étais dans la chambre, à 20h, tellement que j’étais dépassé par les soucis, trois anges de Dieu apparurent dans la chambre. J’étais assis, mes yeux étaient ouverts, j’étais dans mon âme et conscience, je ne dormais point, je ne rêvais point. Les anges me dirent : « Dieu a écouté tes pleurs, Il a vu ta tristesse et Il nous a envoyé pour venir te prendre. Les anges me demandèrent ensuite de partir avec eux. Je m’étais levé et l’on avait commencé à marcher. Il y avait un ange devant, deux derrières et moi au milieu. » On avait marché jusqu’à arriver au sommet d’une haute montagne. Et j’étais resté trois jours durant à genoux sur cette montagne. Il y faisait excessivement chaud. Exposé à cette grande chaleur, j’avais perdu toutes mes eaux et tout mon sang. Aucun liquide ne coulait dans mon corps, j’étais devenu sec. Je l’avais senti parce que lorsque j’avais voulu bouger la langue, c’était impossible. J’étais donc vide de toutes mes eaux et de tout mon sang. Après ces trois jours, nous partîmes au ciel ». Malgré l’insistance divine pour qu’il reste au ciel, il demandera alors la permission de revenir sur terre, pour pouvoir sauver son peuple[14].

1.5 La doctrine Cetikouabienne

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo enseigne l'amour sincère du prochain en se basant sur le Bible dont-Il qualifie de livre de chevet pour tout spirituel. L’amour sincère du prochain est la première loi qu'il dispose à ses membres. Il enseigne aussi la prière dite « prière spontanée » qui serait sa première leçon envers ses disciples. Selon lui, la prière doit être spontanée c’est-à-dire doit s’éclore et surgir du cœur, d’un amour solide, tenace et vrai. Il définit « la prière spontanée est celle qui jaillit du cœur, forte d'une confiance inébranlable en la bonté et en la sagesse de Dieu qui ne veut que notre bonheur et notre perfection. La prière spontanée est celle dans laquelle on parle à Dieu comme à une personne que l'on voit et pour laquelle on a une grande affection. Dans cette prière, on fait à Dieu ses petites confidences, on lui demande des conseils, on implore des grâces spirituelles, voire les faveurs temporelles, on lui confie ses joies et ses peines, on le remercie de tout ce qu'on a reçu, on lui dit qu'on l'aime de tout son cœur » (circulaire n° 009 du 16 avril 1991 & guide pratique des Membres, p.12).

Aussi, il penserait que l’OPH est cette mission sécrète qui a été révélée et enseignée exclusivement aux apôtres par Jésus-Christ. L’Association Louzolo Amour qui représente l’habit de l’OPH est le porte-flambeau de cette mission sécrète de Jésus Christ[[3]]. D'après ces paroles sont du 20 mai 2004 fut d'apporter la révélation des vérités divines de l'heures et de prêcher un Dieu Noir et un Jésus-Christ Africain[[17]] en s'appuyant sur Daniel 10 : 6, Apocalypse 1 : 15 et Apocalypse 2 : 18.

Il semblerait, selon sa doctrine que la nouvelle Jérusalem est descendue des Cieux le 20 mai 1992 au Mont Kari kari, à Kibossi au Congo, ses disciples citent Apocalypse 21 : 1-3. « Sur cette colline escarpée, que les pèlerins gravissent par le « boulevard céleste », une grande voie sablonneuse bordée de bannières colorées, Dieu est supposé avoir élu résidence dans la nuit du 20 au 21 mai 1992 avec « l’implantation de la grande et terrible lumière de Dieu – l’étoile de Bethléem, qui avait guidé les mages vers Jésus[[18]]. D’immenses banderoles tendus en hauteur parsèment le parcours « boulevard céleste », rappelant les attributs de cette montagne : « nouvelle Jérusalem descendue des Cieux », « lieu où le monde a été créé », « lieu du jardin d’Éden », « lieu où la Bible a été écrite », « lieu de la tenue du jugement dernier ». Il fait écho à l’enseignement transmis par le fondateur : « Tous les patriarches de la Bible, ainsi que tous les personnages élus dont nous parle la Bible comme Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, etc. – c’est-à-dire la grande famille de Dieu, y compris lui-même sont venus construire une grande cité ici à Kibossi […]. Dieu a déplacé tout son monde, depuis là où ils étaient, jusqu’ici sur terre plus précisément au mont Kari-Kari […]. Estimez-vous heureux vous qui êtes du Congo-Brazzaville, car toutes les nations, tous les peuples et toutes les langues y afflueront (message du Grand Maître de l’OPH, 24 décembre 2000)[[19]]». C'est pourquoi, ils déduisent, d'après un message Le 15 mai 2005 que : « c’est à partir de l’Afrique centrale précisément au Congo-Brazzaville que Dieu créa le monde[[20]] ».

On peut dire que pour Guy Emile Loufoua Cetikouabo, le Congo-Brazzaville serait le berceau de l’humanité[[21]][[17]]. L'expansivité théologique, constamment entretenue par de nouvelles et uniques « vérités divines de l’heure », se focalise notamment autour de l’africanité du mouvement, avec les thématiques de la négritude de Dieu ou de la création du monde à partir du Congo-Brazzaville. Puisque Kibossi est devenue la « nouvelle demeure de Dieu sur la terre », le peuple Kongo accède au rang de « deuxième nation de l’Éternel, parce que Dieu (qui est noir) est venu s’installer définitivement au Congo[[22]]».

1.6 La loi des sacrifices selon Guy Emile Loufoua Cetikouabo

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo enseigne à ses disciples que la loi des sacrifices demeurerait une loi éternel et inchangée[[23]][[24]][[25]]. Le paiement de sacrifices et de la carte statutaire dans l'Association de Guy Emile seraient un pilier de très haute importance pour ses disciples[[26]]. C'est la tenue de sauvetage pour ceux qui y répondent à cette loi. Dans son message du 22 août 2000, adressé à Isidore Kibouilou-Lino, Guy Emile Loufoua Cetikouabo lui dit : « paie tes sacrifices pour être sauvés.» Pour convaincre ses fidèles, il utiliserait l'axiome du Psaume 50 verset 5 où Dieu dit : « Rassemblez mes fidèles qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ».

1.7 La mort selon Guy Emile Loufoua Cetikouabo

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Dans son enseignement après consultation de divers témoignages, la mort n'est qu'un changement d'habit. C'est seulement comme si quelqu'un changeait de vêtement[[27]]. Dans ses prédications, principalement à l’occasion de la pentecôte, en Mai 1988 Mont wa Nlou, à Kibossi, Il affirmait : « Dieu nous as laissé la mort comme signe. Si la mort n'existait pas, personne ne saurait que toi Dieu tu existes, personne n'aurait cru que c'est toi qui nous as créé ».

Il enseigne à ses membres que pleurer et prier pour les morts est un droit, mais les exhorte à éviter un chagrin excessif, comparant le surcharge spirituelle et émotionnelle à celle d'une personne tombant dans l'eau avec des vêtements mouillés qui l'entraîneraient vers le fond. Ainsi : « Nous avons le droit de pleurer et surtout de prier pour nos morts. Si nous pleurons exagérément, on cause beaucoup de souffrances à celui qui est mort car il se sent attiré de force vers la terre. Il est comme une personne qui tombe à l'eau tout habillé et qui se sent entrainé au fond par ses vêtements alourdis et ses chaussures. La mort vous élève, à souffrance vous élève à condition, d'être préparé[[28]]. »

2. Les signes de la mission spirituelle de Guy Emile Loufoua Cetikouabo

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D'après plusieurs brochures sur son enseignement qu'il nomme doctrine cetikouabien, l'OPH est une mission secrète[[29]] de Jésus-Christ réapparue au monde à travers un premier pécheur qui est Loufoua Cetikouabo qui selon certains les témoignages récoltées par l'expert socio-anthropologue Bernard Coyault affirment apercevoir Guy Emile Loufoua Cetikouabo dans les reflets du soleil et d'autres formes de manifestations[[30]].

Guy Emile Loufoua Cetikouabo enseigne à ses disciples que la mission que Jésus lui aurait confiée consiste à poursuivre l’œuvre sécrète du Christ, serait pour révéler les choses qui étaient cachées au public : les vérités divines de l'heure. Il ajouta à ses disciples : « vous êtes maintenant à l’université, il vous faut maintenant de la nourriture spirituelle solide ». La mission de Jésus-Christ continue sur la terre et semblerait être portée par un Grand-Maître dit de l'OPH[[31]][[32]].

3. Mont Kari-Kari et la ville sainte de Kibossi

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Loufoua Cetikouabo affirme que la lumière de Dieu s'est implanté au Mont Kari-Kari[[33]]:

« C'était un évènement extraordinaire qu'ils avaient vécu pour la première fois chez eux. C'est donc cette même étoile qui avait guidé les trois rois mages jusqu'au lieu où Jésus-Christ était né. Ils étaient tellement pris d'étonnement qu'ils la contemplèrent longuement une grande étoile. Ils s'interrogèrent alors sur la signification de cette grande et surprenante lumière qui brillait et se déplaçait dans le ciel. Ils se mirent à la suivre jusqu'à ce que cette étoile s’arrêtât au-dessus d'eux. C'est de cette manière que l'Étoile de l'Eternel avait indiqué le lieu où Jésus-Christ, le Sauveur était né. […] Cette même étoile descendit, roula, dans la nuit du 20 au 21 Mai 1992, de 20h00 à 3h00 du matin et s'arrêta pour s'implanter définitivement à Kari-Kari que vous connaissez. Mes gros chefs Packa Tchissambou et Tchikaya Notty séjournant à Kibossi l'avaient vu y compris quelques habitants qui peuvent en témoigner[[18]]».

Il enseigne à ses disciples que le mont Kari-Kari est un lieu de méditation pour tous les humains, personne n'a le droit d'empêcher un tiers de s'y rendre[[34]].

4. Guy Emile Loufoua Cetikouabo et les autres religions, politiques et économie

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Guy Emile Loufoua Cetikouabo considère que son association n'est pas une église, ou une secte ni moins une entité profane. Sur le plan religieux, l’ASLA n’est reconnue par aucunes autres organisations chrétiennes ou fédérations d’Églises au Congo[35]. Les statuts de la dite association la définit comme étant apolitique et accueille en son sein des croyants de tout horizon sans distinction de race, de sexe, de nationalité et de conditions sociales[5]. Elle comporte aujourd’hui plus d’un million adhérent dans le monde unis par les mêmes idéaux humanistes et spirituels basés sur les Vérités Divines de l'Heure[36] qui viennent rajouter les lumières aux Saintes Écritures d'après la dite doctrine. Elle peut ainsi selon ses statuts pour son fonctionnement exercer des activités commerciales.

4.1 ASLA OPH, le Congo et le Monde

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L’Association Louzolo-Amour (ASLA-OPH) est l’une de ces nouvelles "religions" congolaises en expansion. Elle est présente dans plusieurs pays comme, le Gabon, le Bénin, l’Angola, le Cabinda, l’Afrique du Sud, le Ghana[2][3][4], la Côte d’Ivoire, la France[5], l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, les USA[6], le Canada, la Belgique, ect. Ces sections nationales sont ainsi délocalisées en sections communales c'est à dire une forme de décentralisation dans chacune de ville pour chaque pays.

En 2014, dans son article 2014/4 (n° 252) de revue scientifique sur la dite association, Bernard Coyault écrivait : « Le mouvement, qui s’est développé à partir des années 1970-1980, rassemblerait aujourd’hui entre 50 000 et 100 000 adeptes au Congo-Brazzaville, et autant dans les pays limitrophes (surtout l’aire Kongo) et au sein de la diaspora congolaise en France, en Belgique, en Italie, aux États-Unis, etc. (…), Cependant, une source écrite, publiée par l’un des responsables nationaux, indique un effectif de 500 000 adeptes selon le Docteur Bernard Packa Tchissambou dans son livre Guy Emile Loufoua Cetikouabo, Melchisédech, Moïse ou Jésus ? p. 109[[37]]», assène l'expert socio-anthropologue Bernard Coyault[[19]][[38]].

Au Congo, dans capitale Brazzaville une section situé au pied du village de l'OUA au sud de Brazzaville et une autre section logée dans les montagnes de Bouyengui sur la route de la rive Djoué près de Nganga-Lingolo. [...] Selon l’enseignement de Guy Loufoua Cetikouabo, Béthanie est un « lieu stratégique : la porte d’entrée au sanctuaire du mont Kari-Kari, la demeure de l’Éternel ou la nouvelle Jérusalem céleste descendue des Cieux. […] Le mont Bouyengui, site de Béthanie, est aussi un lieu très saint selon le Prédicateur Frère Dalvi Loufoua, parue dans La Nouvelle Jérusalem, n° 7, 15 novembre 2011.). […] C’est un lieu de méditation et de solutions à nos problèmes. Il suffit de s’y rendre avec foi. » reportait Bernard Coyault[[39]].

4.2 Christianisme et ASLA-OPH

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L’Association Louzolo Amour-OPH de Guy Emile s’inspire du culte protestant : la doctrine de son mouvement, basée sur un christianisme d’inspiration protestante, s’est enrichie au fil des révélations qu’il transmet depuis des décennies, entre 1980 et 2008[[40]].

Les adhérents se désignent « Louzolifiès » ou « Cetis » et deviennent Membres ou Membres Confirmés après leur consécration[[41]].

Selon le texte d'engagement qu'ils signent, ils croient au christianisme d'un Christ Noir, aux saintes écritures, c’est-à-dire au Seigneur et Sauveur Jésus-Christ le mandant de celui dont Guy Emile Loufoua Cetikouabo prétend avoir reçu la mission.

5. Guy Emile Loufoua Cetikouabo dans la culture populaire

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La vie et la mission de Guy Emile Loufoua Cetikouabo a subjugué le genre humain. Ainsi, plusieurs personnes, artistes, chanteurs et hommes de cultures se sont intéressés à lui. Plusieurs compositions musicales, œuvres d'arts et de littératures sont dédiés à son honneur. Un film documentaire réalisé par Hadrien la Vapeur et Corto Vaclav est en cours de production[7].

5.1 Liens externes et articles connexes

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5.2 Notes et références

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  1. Bernard PACKA TCHISSAMBOU, GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO MELCHISEDECH MOISE OU JESUS?, Congo, Hémar - Collection spiritualités., , 202 p. (ISBN 9782915448160, lire en ligne), p. 175 & 176
  2. Isidore Lino-Kibouilou, L’Esprit de vérité, Paris, Edilivre, , 164 p. (ISBN 9782334007931, lire en ligne)
  3. a b et c OPH : nom divin révélé à Guy Emile Loufoua Cetikouabo.
  4. a et b (en) Olivier Touzeau, « ASLA-OPH (Association Louzolo Amour Organisation pour l'Humanité) », sur www.crwflags.com (consulté le )
  5. a et b (en-US) « Be charitable and live at peace with each other- OPH President », (consulté le )
  6. Veracite-Ktn, Les fausses spiritualités 6, Luzabusu Editions, , 272 p. (ISBN 9782381540009)
  7. Hygin Bellarmin Elenga, Otote chez les Koyo de la République du Congo Essai d’analyse sociologique, Paris, Harmattan, , 338 p. (ISBN 978-2-343-24791-5, lire en ligne), p. 22
  8. Bernard PACKA TCHISSAMBOU, Guy Emile Loufoua Cetikouabo : Melchisédech, Moise ou Jésus ?, Congo, Hémar - Collection spiritualités, , 202 p. (ISBN 9782915448160), p. 37
  9. Guy Emile Loufoua Cetikouabo, « cassette audio du 11 septembre 2008 », à Charles Mikoungui Loundou,‎
  10. Isaac LOUMBOU, in Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, Dieu Tout-Puissant, Reconnu, Témoigné, Révélé, tome 4, p.50
  11. Christian Perle MOUNTSOMPA, in l’emplacement géographique du Jardin d’Éden enfin retrouvé, p.39-40
  12. Bernard Packa Tchissambou, « Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, Melchisédech, Moïse ou Jésus ? » p.30-31
  13. Darius A. Younga & la Commission éducation de Libreville, Nous avons vu Dieu au Congo, les grandes déclarations sur la Divinité de Guy Emile Loufoua Cetikouabo, tome 1, Gabon-Libreville, Collection réalisé par les presses de l'ASLA-OPH, , 82 p., p. 67-68
  14. a b et c Coyault, Bernard. « Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo. L’émergence du mouvement Louzolo-Amour », Afrique contemporaine, vol. 252, no. 4, 2014, pp. 109-129, p.112.
  15. Mélanchton Mpandzou, À l’orée du troisième millénaire, la prédication selon Guy Emile Loufoua Cetikouabo, tome VI, Brazzaville, Editions-OPH, préface
  16. Mikoungui Loundou, Ce que je sais (Ma Part de Vérité, Congo - Pointe Noire, Éditions Hope and Faith, , p. 35
  17. a et b Les Africains : Initiation à une longue histoire et à de vieilles civilisations, de l'aube de l'humanité au début de la colonisation, Éditions Lidis, Paris, 1981, tome 9, p.65, §2 et 3.
  18. a et b Bernard Packa Tchissambou, J’ai vu l’étoile de David et la nouvelle Jérusalem, Brazzaville, République du Congo, Louvain-la-neuve : Éditions Hémar, coll. Spiritualités, , 111-112 p. (ISBN 9782915448159[à vérifier : ISBN invalide], lire en ligne)
  19. a et b (en) Bernard Coyault, « « Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo L’émergence du mouvement Louzolo-Amour » », Afrique Contemporaine, vol. n° 252, no Issue 4,‎ , p. 109 (lire en ligne)
  20. Voir aussi : Les Africains : Initiation à une longue histoire et à de vieilles civilisations, de l'aube de l'humanité au début de la colonisation, Éditions Lidis, Paris, 1981, p. 172.
  21. Serge Mboungou, Maintenant l'Afrique, Congo, Harmattan, , 288 p. (ISBN 978-2-343-09969-9)
  22. Le 16 mai 2005, Guy Emile Loufoua Cetikouabo est à nouveau enlevé au ciel, où Dieu lui révèle que « c’est à partir du Congo-Brazzaville que Dieu créa le monde entier […]. C’est le pays à partir duquel l’Éternel Dieu créa les premiers hommes, Adam et Eve. La poussière de la terre, l’argile avec laquelle l’Éternel Dieu a créé les premiers hommes a pour origine le Congo B. […]. C’est au Congo B. (jardin d’Éden et berceau de l’humanité) que l’Éternel Dieu, qui est l’auteur principal des Saintes Écritures, a fait écrire sa parole, sous forme d’inspiration aux différents rédacteurs de la bible. »
  23. Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, Document Mémoire( à lire, méditer de génération en génération), Kibossi-Congo, Éditions OPH, 20 juin 1990, 36 p., p. 9-16
  24. Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, La Loi des sacrifices : est-ce une loi ancienne ou une loi nouvelle ?, Brazzaville-Congo, Éditions OPH, 52 p.
  25. Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, Brochure un mot sur les sacrifices, p.6 et p.42, p.13, p.17 et p.10
  26. Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, Document Mémoire ( à lire, méditer de génération en génération ), Kibossi-Congo, Éditions OPH, , 36 p., p. 9-16
  27. LOUFOUA CETIKOUABO, Les méchants n'ont jamais de paix véritable, Kibossi-Congo, Éditions OPH, , 45 p., p. 17-19
  28. LOUFOUA CETIKOUABO, Faut-il Vous Rappeler Que Tome 1 et 2, Kibossi-Congo, Éditions OPH, , 68 p., p. 16
  29. Association Louzolo Amour, « La mission de Jésus-Christ continue sur la terre et est portée par un Grand Maître », périodique,‎ (lire en ligne)
  30. Coyault, Bernard. « Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo. L’émergence du mouvement Louzolo-Amour », Afrique contemporaine, vol. 252, no. 4, 2014, pp. 109-129, p.113, $1.
  31. Omraam Mikhaël Aïvanhov, Qu'est-ce qu'un maître spirituel ?, Paris, Prosveta Izvor, mai 2000,, 192 p. (ISBN 2855661935)
  32. (en) Samuel Dowuona, « Group Claims Their Leader Is The Holy Spirit In Person », (consulté le )
  33. Guy Emile Loufoua Cetikouabo, cassette audio du 29 janvier 2000, transcrit le 12 juillet 2000 dans à l'orée du troisième millénaire, tome II, p.29-30
  34. « […] Dieu est venu s’implanter au Congo dans la localité d’où Il avait créé le monde entier. […] J’avais demandé à ce que les peuples de toutes les origines viennent construire ici à Kibossi. Kibossi est une Ville Sainte à l’instar de l’ancienne Jérusalem [..]. Là-bas au Mont Kari-Kari, lieu trois fois saint, c'est chez vous » (message du Grand Maître de l'OPH du 08 juin 2000 ; voir aussi 27 août 2007 & NC n°057 du 26 octobre 1995).
  35. Coyault, Bernard. « Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo. L’émergence du mouvement Louzolo-Amour », Afrique contemporaine, vol. 252, no. 4, 2014, pp. 109-129, p.110.
  36. Association Louzolo Amour - OPH (ASLA-OPH), « l'ensemble des Vérités Divines de l'Heure révelées par Guy Emile Loufoua Cetikouabo », sur www.asla-oph.net (consulté le )
  37. Bernard PACKA TCHISSAMBOU, Guy Emile Loufoua Cetikouabo : Melchisédech, Moise ou Jésus ?, Congo, Hémar - Collection spiritualités, , 202 p. (ISBN 9782915448160), p. 109
  38. Ces chiffres approximatifs correspondent aux indications fournies lors d’entretiens avec des membres. Une source écrite, publiée par l’un des responsables nationaux, indique un effectif manifestement surévalué de 500 000 adeptes (Packa Tchissambou, 2008, p. 109). Cet auteur, lui-même universitaire, présente dans ses ouvrages la biographie du prophète et l’historique de l’organisation.
  39. COYAULT Bernard, « « Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo. L’émergence du mouvement Louzolo-Amour » », Afrique contemporaine, vol. n°252,‎ , p. 114, §1 (lire en ligne)
  40. Coyault, Bernard. « Innovation religieuse et esthétique prophétique au Congo. L’émergence du mouvement Louzolo-Amour », Afrique contemporaine, vol. 252, no. 4, 2014, pp. 109-129, p.109.
  41. Guy Emile Loufoua Cetikouabo, Origine, But, Enseignement, Adhésion, Brazzaville-Congo, Editions OPH, 56 p.