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Introduction
modifierLe Black Theatre Workshop est une compagnie anglophone par Clarence Bayne et Arthur Goddard,[1] étudiants en science politique et économie. Réuni en un groupe non d'amateur.e.s.Dans les années 60, ils mettent en place le Trinidad and Tobago Drama Committee Association of Montréal. En 1971, ils transforment l’association en Black theatre Workshop. Dans un objectif de rendre la compagnie professionnelle, le workshop s’intéresse avant tout à des auteur.e.s noires et montréalais.e.s des Caraïbes. Le principal mandat est d’encourager et de promouvoir le contexte noir et canadien sur la scène québécoise. En tant qu’association anglophone au Québec, le manque de d'ouvrages et de rôles ouverts à la communauté noire et anglophone a été l’une des premières raisons de l’ouverture de des ateliers.
création de la compagnie et évolution
modifierDans les années 70
modifierEn 1971, la première représentation de la compagnie sera : How now Black men de Lorris Elliot et mis en scène par Jeff Henry au Centaur Theatre, sous la direction artistique de Errol Sithahal. Par manque de fond, jusqu’en 1973, la compagnie a pu uniquement produire : Dream on Monkey Mountain de Derek Walcott.
Entre 1974 et 1976, Clarence Bayne demande et obtient l’aide du programme Exploration.Il monte plusieurs pièces de Wole Soyenka, Yvonne Gréer, et Éric Roach en plus de créer des œuvres de David Edgecombe : For Better For Worse , Sonuvabitch , de Errol Sitahal: Sea Shango et Clarence Bayne : The Black Experience. En 1976 , le Black theatre atelier devient officiellement une troupe professionnelle reconnut par le Conseil des arts du Canada. La troupe qui a été basée sur des ateliers et une alliance d’amateur.e.s et de spécialistes subit une transformation considérable. En effet, les professionnels s’imposeront et les passionnées s'en iront.
Ils monteront des pièces considérables noires américaines. En commençant avec A Raisin in the Sun de Lorraine Hansberry en 1979 a été l’une des premières pièces montées à Broadway et écrite par une dramaturge noire Américaine.
Dans les années 80
modifierEn 1983, Clarence Bayne Dwight Bacquie monte la pièce : Martin Luther Who ?[2] Dans un volet jeune public. Les pièces touchant les enfants prennent une place considérable pendant l’année. Au milieu et à la fin des années 80, la direction artistique est reprise par Don Jordan puis Winston Sutton qui produiront For Coloured Girls de Ntozake en 1984, God's Trombones de James Weldon Johnson en 1986 ; et The Coloured Museum de George C. Wolfe en 1988.Ceux-ci résonnent une voix plus forte et engagée à la compagnie sur les sujets de la communauté, Afin de reprendre les principes de leurs mandats.
Dans les années 90
modifierEn 1992, le groupe met en espace le THÉÂTRE BTW ,et ouvre ainsi des pièces de théâtre en français pour le jeune public.En effet, la place que prennent les réalités de la collectivité haïtienne à Montréal devient aussi la possibilité de représenter une nouvelle communauté noire autre que caribéenne et afro-canadienne dans le théâtre.Toujours la même année , La compagnie produira notamment Nos Héros oubliés de Winston Sutton. Mais également The Children of Kush Arising en 1995, dirigé par Florette Fernando. La pièce sera mise en scène en anglais comme en français.
Des années 2000 à Aujourd'hui
modifierA la fin des années 2000, en tant que directrice associée, Keith Bligh essaiera de promouvoir le groupe sous le plan locorégional et national.La démarche entreprise permettra une plus grande visibilité de l’organisation dans les médias locaux qui leur donne une place à travers plusieurs reportages ou mentions. La compagnie développe les tournées scolaires qui s’avérèrent par la suite être un succès, augmentant le nombre de spectateur.trices jeunes et noir. e. s dans le public. Les pièces bilingues seront de plus en plus favorisées grâce à une coopération avec les communautés noires francophones.
Aujourd’hui, on peut encore voir cette synergie avec Sound of the beast écrit par Donna-Michelle saint-bernard a été joué en 2018 en collaboration avec le MAI soit Montréal, arts interculturels sous la direction de Quincy Armorer.
Organisation à but non lucratif
modifierEn tant qu’Organisation à but non lucratif depuis 1972, le Black theatre Workshop accède à des subventions du conseil des arts et du gouvernement.La compagnie doit en retour remplir les obligations: Le Black theatre Workshop se doit impérativement toujours avoir 60 % des acteurs ou actrices doivent être professionnel.e.s. La compagnie doit intégrer des amateur.ices ou acteur.ices étudiant.e.s.Entre autre aussi, engager un.e directeur.ice artistique qui véhiculera la mission de la compagnie. La personne doit rester au-moins un an pour assurer la stabilité de la compagnie .Enfin le.la directeur.ice artistique doit aussi veiller incorporer des dramaturges locaux.[3]
Thématique et Esthétique
modifierPour un Théâtre politique
modifierLe mandat du Black Theatre Workshop est de présenter les écrits, mise en scène et interprétation de personnes noires et canadiennes.Le but reste tout de même de mélanger l’éducation et divertissement dans le processus de création.Les pièces de théâtre se basent sur la culture noire et les problèmes que la communauté noire a du ou continue à subir.Les secondes productions de la compagnie se font gratuitement dans des espaces comme les hôpitaux , les prisons ou des centres de jeunes. [4]
Le processus créatif
modifierDans les premières pièces de théâtre du Trinidad and Tobago Drama Committee Association of Montréal. Les interprètes , pour la plupart amateur.trices exploraient les arts performatifs traditionnels des caraïbes.Ils.elles incluaient dès lors beaucoup de musique et de danse .[5] Lorsque la compagnie se changea en Black théâtre Workshop et devenu professionnels,le Conseil des arts imposa certaines limites et engagements.Afin de pouvoir relier leur mandat , leur créativité et les demandes du gouvernement aussi, ils.elles décidèrent d’augmenter les audiences à travers les pièces de Théâtre noires Américaine connue et montées à Broadway. Il y’a deux catégories d’artistes , les professionnels sous contrat qui apparaîtront dans les principales productions.Et les artistes locaux qui apparaissent dans les secondes productions.Cela permet de donner des opportunités aux interprètes régionaux qui sont à la recherche d’expériences et entraînements.
Auditoire
modifierPublic
modifierL’étude de Usakali et Ryan[6] sur le profil des spectateurs.ices établit que 30 % du public sont des étudiant. e. s , 15 % viennent du réseau communautaire et que les autres 55 % représentent un public général. Cette analyse a en outre permis de voir que le Black Theatre Workshop n’a jamais défini de stratégie marketing pour ne cibler qu’une catégorie d' individu, mis à part pour le jeune public lors des tournées scolaires.
‘’Market piggybacking’’
modifierLes créations de la compagnie suivent une mission précise qui vise à une expansion artistes noir. e. s. Dans ces conditions , pour diversifier, mais aussi augmenter les revenus des pièces, le Black Theatre Workshop met en place une technique : Le Market piggybacking. Cette stratégie repose sur le fait d’adopter des initiatives qui s’éloignent des valeurs premières de l’organisation artistique. Dans le cas, plus précis de l’association, en 1990, les productions de ‘’Cantata’’ et ‘’A christmas at Carol’s ‘’ qui ont été montés sous la direction artistique de Winston Sutton reflète ce concept.[7] La réalisation principale de l’année , ‘’Cantata’’, racontait l’histoire de l’esclavage et reprenait le discours politique que l’on retrouve au Black theatre workshop. Mais c’est bien la deuxième production, une comédie musicale : ‘’A christmas at carol’s’’ qui obtenu un plus grand nombre de spectateur.tices.
Le Théâtre jeune public et tournées scolaires
modifierEducation
modifierDans une vision engagée et conscientisée , les tournée scolaires de la compagnie ont une fonction éducative sur l’Histoire des personnes noires.Elle permet aussi ‘’Un processus d’acculturation chez les élèves anglophones.l’un des principaux défis est la coupe budgétaire que les écoles anglophones subissent généralement.Il devient donc impossible aux étudiants ou enfants d’accéder au théâtre , réduisant leur connaissance à des classiques et donc une vision unique et élitiste du théâtre. le conseil des arts et le gouvernement qui octroi des subventions oblige aussi la compagnie à faire ces tournées scolaires pour participer à l’éducation.Chaque année BTW organise une production de tournée scolaire qui doit être adapté par le.la directrice artistique afin de respecter le mandat et les besoins éducatifs. La dernière pièce en tournée 2018-2019 fut Scotian Journey par Anne-Marie Woods et qui aborde l’histoire d’une jeune fille en nouvelle-Écosse. On plonge dans son imaginaire tandis qu’elles finit son devoir d’histoire.La mise en scène incorpore de Spoken word , des contes et des chansons.
Artist mentorship program
modifierUn programme est mis en place dans le secteur de l’interprétation, de la dramaturgie, de la mise en scène , du design et de la régis.Des candidats choisi devront suivre des cours intensifs au coté d’une coordonnatrice du programme de mentorat .A l’issue du projet , les artistes auront l’opportunité de faire un spectacle vitrine en face d’agents de castings ou metteur.e.s en scène afin de nouer de prochains contacts.
Black theatre et diversité culturelle au Québec
modifierEn 1986, Clarence Bayne avait déjà mis en place une discussion sur le manque de représentation de la communauté noire, qui est le mandat principal de la compagnie.[8]
Casting Daltonien
modifierEn effet, l’un des principaux problèmes auxquelles doivent faire face les artistes racisé.e.s est la procédure des metteur.e.s en scène ou producteurs.trices de la Distribution daltonienne. Généralement, ce choix de prendre des acteur.trice.s dans un rôle qui a été écrit dans un certain contexte politique (ex.: période ségrégationniste) et donner la possibilité à une personne noire de jouer un rôle qui ne représente pas sa situation politique ou sociale, mais celle de personnes blanc.ches .Neamoins , cela inaudibilise le travail des autres artistes noir.e.s et la réalité de cette communauté.
La dernière grande controverse au Québec a lieu avec la pièce Slav[9] , du metteur en scène Robert Lepage. Plusieurs protestations ont eu lieu devant les salles de Théâtre tel que le Théâtre du Nouveau Monde. Accusé d’appropriation culturelle, les personnes racisé.e.s reprochaient au metteur en scène, un acte raciste et irrespectueux.Les acteur.ices qui jouaient les esclaves étaient Blanc.ches chantant du Gospel. Ce processus participe à une mise à l'écart dans l'industrie d'interprètes noires.
Compagnie Anglophone au Québec
modifierDans les années 80, et la montée des partis de droite au Canada et les confirmations sur les affiches unilingues sous la gouvernance de Robert Bourassa ont provoqué plusieurs répercussions sur les organisations à but non lucratif anglophones. La compagnie , The centaur se verra refusé des fonds du gouvernement provincial et réduira ses acteurs.ices de 58 à 30. Tandis que le Théâtre du Nouveau Monde gardera 90 acteur.ices.De plus, le gouvernement décidera d’appliquer plus ressources a l’industrie du cinéma en leur offrant des crédits d’impôt.Le théâtre se retrouve pendant ce moment dans un manque criant de fonds. [10].Clarence Bayne y reviendra des années après sur les coupures regulières de compagnie qui diminuerait les possibilités de produire.[11]
En 2016, Quincy Armorer témoigne dans une rencontre avec Xavier Inchauspé , le manque considérable d’artistes noir.e.s sur la scène québécoise.D'ailleurs, il affirme ainsi que l’apport financier de la Fondation Cole et du Conseil des arts est le principal revenu sur lequel la compagnie se repose. D’après lui , la production d’une pièce montée par des auteu.r.es noir.e.s est souvent associé à une perte. Après avoir signé plusieurs textes rédigés par des hommes, il prévoit de mettre en avant des écrits de femmes, mais aussi des personnes de la communauté LGBTQ+. [12]
Directeur artistique Actuel
modifierQuincy Armorer, Directeur artistique du Black théâtre workshop depuis 2011, Il est Diplômé de l’université Concordia au département de théâtre et en théâtre classique au conservatoire de Birmingham. Par la suite, il a été professionnellement acteur au côté de festival et de compagnies tel que le Stratford Festival, Centaur Theatre, St. Lawrence Shakespeare Festival, Geordie Productions, Repercussion, Piggery Theatre,et même le Black Theatre Workshop. Quincy Amorer occupe aussi d’autres postes dont artiste associé à la section anglaise de l'École nationale de théâtre du Canada, Professeur à l'Université Queens, membre fondateur de Metachroma Theatre et occupe un siège au Conseil des metteurs en scène du PACT (Professional Association of Canadian Theatres).[13]
Répertoire
modifierLES ANNÉES 70 | LES ANNÉES 80 | LES ANNÉES 90 | LES ANNÉES 2000 | LES ANNÉES 2010 |
How Now Black Man | My sweet Charlie | Smile Orange | Yagayah | A raisin in the sun |
Seasange | Coming Home to roost | Cyparis | Kouloumé et ses frères | Stori Ya |
Seashango | The caretaker | The Dragon can’t dance | Afrika Solo | Harlem Duet |
Dream on Monkey Mountain | Once on this island | A Common Man's Guide to Loving Women
|
The meeting | |
Sonuvabitch | For Colored Girls who have Considered Suicide when the Rainbow is Enuf
|
A Tall Tale Party:
A caribbean story
|
Wade in the Water | Gas Girls |
Ceremonies in Dark Old Men | The death of bessie Smith | The children of Kush rising | Vision | The adventures of a black girl in search of god |
Hey You, Light Man | Don’t bother me , I can’t cope | Freedom is my middle name | Blacks don’t bowl | Angélique |
A Raisin in the sun | Tightrope Time – Ain’t Nothin’ But An Itty Bitty Madness Between Twilight and Dawn
|
My children , my Africa | The lady smith | The Mountaintop |
The colored museum | Blood Claat | Sound of the beast | ||
Cantata | Le code Noir | |||
Swan song of maria |
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- (en-US) About the Author Egbert Gaye Egbert is a graduate of Concordia University He is the founder/ managing editor of Montreal Community Contact, « 45 years of Black Theatre », sur Montreal Community Contact, (consulté le )
- Stéphane Zarov, « Les 25 ans du Black Theatre Workshop de Montréal », L'Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, nos 19-20, , p. 203–206 (ISSN 0827-0198 et 1923-0893, DOI https://doi.org/10.7202/041296ar, lire en ligne, consulté le )
- Baldry, Mark S., A marketing study for the Black Theatre Workshop of Montreal (OCLC 74363589, lire en ligne)
- Baldry, Mark S., A marketing study for the Black Theatre Workshop of Montreal (OCLC 74363589, lire en ligne)
- Baldry, Mark S., A marketing study for the Black Theatre Workshop of Montreal (OCLC 74363589, lire en ligne)
- Mikell Pinkney, « The National Black Theatre Festival and Black Theatre Network National Conference », Theatre Journal, vol. 44, no 2, , p. 223 (ISSN 0192-2882, DOI 10.2307/3208742, lire en ligne, consulté le )
- Baldry, Mark S., A marketing study for the Black Theatre Workshop of Montreal (OCLC 74363589, lire en ligne)
- Clarence Bayne, « Le Black Theatre Workshop de Montréal : un nouveau bilan », L’Annuaire théâtral, no 29, , p. 141–155 (ISSN 1923-0893 et 0827-0198, DOI 10.7202/041460ar, lire en ligne, consulté le )
- Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Pourquoi le spectacle SLĀV heurte-t-il des membres de la communauté noire? », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Baldry, Mark S., A marketing study for the Black Theatre Workshop of Montreal (OCLC 74363589, lire en ligne)
- Vincent Glorioso, Marie-Louise Paquette et Michel Vaïs, « Toujours les premiers à être coupés : clarence Bayne — Black Theatre Workshop », Jeu : revue de théâtre, no 38, , p. 136–138 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
- Xavier Inchauspé, « L’art du peuple », Jeu : revue de théâtre, no 159, , p. 60–63 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
- « Quincy Armorer | Biographies », sur nac-cna.ca (consulté le )