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Nathalie Cartier-Lacave est une biologiste française, Directrice de Recherche à l’Inserm, et présidente de l'European Society of Gene and Cell Therapy.

Elle s'illustre en 2009 pour avoir co-dirigé le premier essai de thérapie génique chez l'homme, qui permet de sauver deux enfants atteints d’adrénoleucodystrophie, une maladie mortelle incurable.[1][2]

Aujourd'hui, elle pilote le groupe Biothérapies dans le laboratoire Inserm U1169 (unité mixte entre l'Inserm et le CEA), où elle travaille à la mise en place d'un traitement par thérapie génique de la maladie d'Alzheimer et de la maladie de Huntington, qui vise la voie du cholestérol cérébral, identifié comme un facteur significatif du développement de ces deux maladies[3][4].[5]

Décorée de la Légion d'honneur[6], sa carrière a été récompensée par le Prix de l’Académie de Médecine[7], le Prix d’Honneur Sisley–Jérôme Lejeune[8], le Prix Jean Valade de la Fondation de France[9] et le prix Thermo Biothérapie[10].

Carrière scientifique

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Après son internat en médecine des Hôpitaux de Paris, elle effectue un stage post-doctoral dans le laboratoire dirigé par Axel Kahn, à l’Institut Cochin durant lequel elle développe les premiers modèles d’animaux transgéniques nécessaires aux recherches en oncogenèse. Elle rejoint alors en 1993 le laboratoire de Pierre Bougnères (Inserm) pour travailler avec Patrick Aubourg sur le gène impliqué dans l’adrénoleucodystrophie et le développement d’une stratégie de thérapie génique contre cette maladie[11].

Thérapie génique

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Présidente de l'European Society of Gene and Cell Therapy[12] et Vice-présidente de la Société Française de Thérapie Cellulaire et Génique[13], elle participe activement aux réseaux et comités nationaux et européens visant à développer et à mettre en oeuvre de nouvelles approches thérapeutiques de thérapie génique. Elle contribue également à la formation d’une nouvelle génération de chercheurs dans ce domaine, via des cycles d’enseignement dans les universités Paris-Descartes et Paris-Diderot[14][15].

Elle conseille également la société de thérapie génique Lysogene[16].

  1. « La thérapie génique marque un point contre l'ALD » (consulté le )
  2. « Quand le VIH inactivé soigne une maladie rare du cerveau » (consulté le )
  3. (en) Marie-Anne Burlot, Jérôme Braudeau, Kristin Michaelsen-Preusse et Brigitte Potier, « Cholesterol 24-hydroxylase defect is implicated in memory impairments associated with Alzheimer-like Tau pathology », Human Molecular Genetics,‎ , ddv268 (ISSN 0964-6906 et 1460-2083, PMID 26358780, DOI 10.1093/hmg/ddv268, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Eloise Hudry, Debby Van Dam, Wim Kulik et Peter P. De Deyn, « Adeno-associated Virus Gene Therapy With Cholesterol 24-Hydroxylase Reduces the Amyloid Pathology Before or After the Onset of Amyloid Plaques in Mouse Models of Alzheimer's Disease », Molecular Therapy, vol. 18,‎ , p. 44-53 (ISSN 1525-0016, PMID 19654569, PMCID 2839219, DOI 10.1038/mt.2009.175, lire en ligne, consulté le )
  5. « Extraire le cholestérol du cerveau pour combattre Alzheimer » (consulté le )
  6. PR Editions - Pharmaceutiques, « Pharmaceutiques - Archives : Revue de presse du Mardi 6 avril 2010 », sur www.pharmaceutiques.com (consulté le )
  7. « Lauréats 2010 | Académie nationale de médecine », sur www.academie-medecine.fr (consulté le )
  8. « Dr Nathalie Cartier-Lacave lauréate du Prix d’Honneur Sisley–Jérôme Lejeune 2010 » (consulté le )
  9. www.inserm.fr/content/.../file/cp_adrenoleucodystrophie_06nov09.pdf
  10. « Adrénoleucodystrophie thérapie génique », sur sante-guerir.notrefamille.com (consulté le )
  11. www.inserm.fr/content/.../file/cp_adrenoleucodystrophie_06nov09.pdf
  12. Diana, « Nathalie Cartier », sur www.congressmed.com (consulté le )
  13. « Error », sur www.sftcg.fr (consulté le )
  14. Mando, « Magistère Européen de Génétique - Université Paris Diderot », sur www.magisteregenet.univ-paris-diderot.fr (consulté le )
  15. « Interview de Nathalie Cartier sur les thérapies géniques - [@Dialogues de Descartes] », sur dialogues.univ-paris5.fr (consulté le )
  16. « LYSOGENE - Advisors », sur www.lysogene.com (consulté le )