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Cascamorras

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Cascamorras de 2012

Cascamorras est une fête espagnole d’intérêt touristique internationale que l’on célèbre chaque année dans les villes de Baza et de Guadix, dans le nord-est de la province de Grenade. Depuis 2006, cette fêté est appelée « Fête d’intérêt touristique National ». En 2013, la fête de Cascamorras a été nommée « Fête d’intérêt touristique nationale » De nos jours, autant les mairies de la ville de Baza que celles de Guadix, qui sont en collaboration avec les différentes associations des fêtes dans les deux villes et ses habitants, souhaitent que la fête de Cascamorras soit appelée « Patrimoine immatériel de l’humanité » pour l’Unesco.

Origines

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Le thème sur lequel les auteurs ont enquêté ne coïncide pas avec l’origine et l’évolution de cette fête.

La version la plus communément acceptée est basée sur les faits suivants : avec l’arrivée des almohades en 1151 beaucoup de temples ont été détruits, parmi lesquels un ermitage mozarabe construit dans la banlieue de Churra à Baza.

Trois siècles plus tard, un des cavaliers qui accompagnait Fernando el Catolico, Don Luis de Acuna Herrera décida de construire à cet endroit l’église de la Merced. En 1940, les travaux ont commencé, lorsque l’un des ouvriers, Juan Pedernal, d’origine actitane, durant le démolition d’un yeson, a entendu un cri pitoyable et doux qui semblait provenir des entrailles de la terre et qui hurlait « AYEZ PITIE », Il avait trouvé la taille d'une vierge qui, depuis lors, recevrait le nom de Notre-Dame de la Miséricorde, en référence à l'expression.

L’ouvrier de Guadix a donné des motifs de graves perturbations entre les ouvriers pour se disputer la possession de l’icône, en impliquant les autorités des deux villes afin que la justice prenne parti de ces temps-là, décidant de laisser la priorité et la possession de l’image à Baza, et le droit et le droit de célébrer annuellement les fêtes religieuses le 8 septembre, festivité de la Vierge de la Pitié, à Cabildo de Guadix.  

Pour cela, est créé une commission chargée de cette tâche, étant sûrement l’antécédent de l’actuel Hermandad de la Pitié de Guadix. A l’avant de cette expédition se trouvait Juan Pedernal, accompagné par un bouffon ami personnel de celui-ci ; il est possible que ce personnage soit l’actuel cascamorras, puisque le costume actuel possède des teintes d’arlequin. Ce bouffon menaçait les bastants de voler la vierge, de là ils feraient en sorte de l’empêcher de souiller quoique ce soit.

La tradition consiste à ce que les bastants disent à Juan Pedernal que s’il parvient à arriver propre à l’église, il remporterait la Pitié de Guadix, c’est pour cela que tous les bastants se couvrent de peinture. A Guadix, après être arrivé les mains vides, ils l’ont à nouveau couvert de peinture comme châtiment.

Développement :

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Le Cascamorras est présenté chaque année au milieu du mois d’août au théâtre accitano Mira de Amescua.

Escultura del Cascamorras en la Calle San Miguel, en Guadix

A minuit, du 5 au 6 septembre, le Cascamorras est renvoyé de Guadix avec la mission de s’emparer de la Vierge de la Pitié de Baza. Il est accompagné du porte-drapeau, du batteur et de quelques membres de la confrérie.

Déjà au jour 6, avec le tir de la troisième fusée à six heures de l'après-midi, le cascamorras part de la place des Arrodeas. Il est reçu par des milliers de Bastants qui le souillent avec des peintures noires pour éviter de prendre la vierge. Il sait déjà qu'il a échoué dès son arrivée.

Il s’arrête sur la place de las Eras, où il est monté sur la statue du même personnage et de là, il agite son drapeau devant des milliers de spectateurs. Il est ensuite descendu et baigné dans les prochains Caños Dorados.

Il arrive à la Plaza Mayor, où il est acclamé et exécute plusieurs jongleries sous les drapeaux, au cours desquels les Bastants apprécient les efforts de l'accitano pendant la course.

Le dernier arrêt, avec les énergies assez usées, déjà sur la place de la Merced devant des milliers et des milliers de personnes, prend congé avec une danse de drapeau avant d’entrer dans le temple.

Le lendemain, il se chargera de parcourir les rues de Baza, et à travers le parc des expositions, en se faisant de nombreuses photos avec ceux qui y sont présents et en plus reçu avec des encouragements et des applaudissements, pour demander un don.

La messe est célébrée le 8ème jour dans la matinée. En l’honneur de Mme Ntra. de la Pitié présidée par l’évêque du diocèse de Guadix-Baza, où assistent Cascamorras lui-même, la mairie de Baza et des milliers de Bastants qui envahissent le temple.

La procession a lieu dans la soirée avec la fraternité accitana, les municipalités de Baza et Guadix, les différentes confréries de la région et les personnes qui éclairent le passage de la vierge.

Le 9ème jour, il retourne à Guadix. Comme à Baza, il sera de nouveau souillé comme punition s’il ne s’empare pas de l’image. De la gare à l’église Saint-Michel. Mais il s’arrêtera d’abord au Palais épiscopal et à la mairie pour saluer les autorités religieuses et civiles.

Le « cascamorras » a l’apparence d’un bouffon, un arlequin. Son costume est confectionné en deux parties, d’une veste courte et d’un pantalon, avec un tissage de feutres de trois couleurs principales : rouge, jaune et vert. Au dos de la veste courte figure le dessin d’une carafe avec des tournesols, dans lequel on peut apercevoir au centre un profil de « cascamorras » peint, tandis que devant le costume on voit des dessins de soleil, étoiles et lunes, superposés sur le tissu.

Il porte un drapeau formé par six tissus de différentes couleurs ; trois dans la partie antérieure : vert, blanc et rose ; tandis que dans la partie postérieur trois autres couleurs se distinguent : jaune, rouge et bleu céleste. Sur le tissu blanc il y a la Vierge de la Pitié. Ces tissus s’introduisent dans des mâts de bois où se créent des liens d’ensemble et de fraternité offert à la Vierge.

La matraque, unique moyen de défense autorisé par le « cascamorras », est constituée d’un bâton de bois, dont pend à l’extrémité une corde qui termine en un nœud magouilleur par une queue de chameau en cuir.

Patrimoine musical:

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Le Cascamorras a un hymne intitulé "Himno al Cascamorras". La musique et les paroles sont l’œuvre du musicien accitano Eduardo Ramirez Hernández, directeur du groupe municipal de Guadix.

Histoire des personnes qui ont incarné la figure du Cascamorras :

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Jésus Samaniego "Sama" a été nommé Cascamorras d’Honneur.

-              Antonio Vera (2002, 2004, 2005, 2014 y 2019)

-              José Heras (2018)

-              Emilio Delgado Ortega (2017)

-              José Antonio Escudero (2010, 2011) --> il n’a pas pu exercer sa fonction à cause d’un problème de santé, Antonio Vera le remplacera en 2012 y 2015

-              Rafael Vallecillos (2009)

-              Alejandro Baena (2008 y 2013)

-              Jesús Samaniego "Sama" (2007 y 2004 il l’a aussi été de 1992 à 1998)

-              Juan Francisco Madrid (2003)

-              José Manuel García (2001 y 2016)

-              Jesús Soria (2000)

-              Heriberto Amézcua (1999)

-              José Villalba (1991-1980)

-              "El Revólver" (1979)

-              Juan Marruecos "Tomaico" (1975-1946)

S’il arrivait à atteindre l’église de la Merced sans être souillé, il pourrait récupérer la vierge pour Guadix. Ainsi, les accitans venaient chaque année en pèlerinage pour célébrer les fêtes religieuses qui leur revenaient de droit.

Liens extérieurs

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- Page officielle de la sororité de la vierge de La Piedad de Guadix y du Cascamorras

- Page officielle de l'association Cascamorras, histoire, informations, photographies

- Page Cascamorras Baza. Foro - informations- photographies www.CascamorrasBaza.com

- Page officielle de l' association multi-culturelle Cascamorras Baza: https://www.cascamorrasbaza.com