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André Grandis a débuté sa carrière de journaliste à l'ORTF aux côtés de Patrick Poivre d’Arvor, Jean-Marie Cavada, et Jean-Pierre Elkabbach. Après quelques piges chez France Soir et au Figaro en 1963, il intègre France Inter l’année suivante, puis il est journaliste à la télévision à Strasbourg en 1965. Il part pour Saint Pierre et Miquelon en 1966 où il crée le journal télévisé, puis revient en métropole et présente le journal à Toulouse en 1968. Court retour à Paris où il est détaché à la délégation régionale, puis il est nommé rédacteur en chef à La Réunion de 1969 à 1971. Il couvre la revue de Presse de 15h et le journal de 13h sur France Inter de 1972 à 1975, avant de partir à Limoges comme rédacteur en chef sur France 3. Il se présente aux législatives de la région Poitou -Charentes comme candidat RPR et met en ballottement le candidat socialiste, une première dans la région. Il intègre la rédaction de France 3 Côte d’Azur en 1983 et se spécialise dans la médecine et la culture. Il couvre le Festival du film de Cannes et la grande majorité des évènements culturels de la région pendant plus de vingt ans. Il est nommé Grand Reporter en 2002. Il fait de nombreux reportages à l’étranger tout au long de sa carrière (Berlin-Est, missions humanitaires en Pologne et dans le nord du Vietnam, reportages en Californie et en Géorgie aux États-Unis). Il prend sa retraite en 2004, enseigne à l’École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (ESRA) à Nice, et crée sa propre maison de production pour réaliser des documentaires sur de nombreux villages de l’arrière-pays niçois. Il décède en 2021 de la maladie à corps de Lewy.

Son autobiographie a été complétée par son fils et publiée sous le titre Les Bergers d'Arcadie (La Route de la Soie, Paris, 2024)[1][1].

  1. « David & André Grandis », sur La Route de la Soie - Editions, (consulté le )