Utilisateur:Cyrilldemian/Brouillon
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Accordéon à convertisseur
modifierL'accordéon à convertisseur, ou accordéon à déclencheur, est un modèle d'accordéon dont la facture permet d'aborder toute oeuvre musicale écrite pour les modèles dits "à basses composées", pour les modèles dits "à basses libres", ou toute oeuvre non écrite pour l'instrument, transcriptible, dont le système musical est fondé sur l'échelle chromatique.
Argument
modifierLes caractéristiques techniques de cet instrument ont été conçues pour répondre à une demande de certains musiciens de culture musicale occidentale, au moins depuis le début du XXe siècle :
- la volonté de sortir l'instrument d'une spécialisation culturelle limitée et d'élargir son répertoire
- la volonté de donner aux compositeurs classiques contemporains et à venir la possibilité d'écrire pour un instrument suffisamment développé
- avoir un instrument unique sur lequel il est possible, tout à la fois, d'aborder :
- les répertoires de style classique, écrits ou transcrits pour l'instrument
- certains types de musique traditionnelles ou folkloriques développées (comme le musette français) ou adaptés (comme la musique bretonne), historiquement et culturellement, à travers certains parents de l'instrument.
Le développement de ce système a poussé les accordéonistes à acquérir une formation classique et à développer un jeu technique de plus en plus poussé. Cela a incité de plus en plus de compositeurs à écrire pour l'instrument.
En France, cet instrument a été progressivement accepté dans le milieu de la musique savante, et à partir des années 1970, il s'est peu à peu répandu dans les conservatoires classés par l'état. Il est également, à ce jour, le seul modèle donnant accès au DE ou au CA de professeur d'accordéon.
Histoire
modifierDurant le XIXe siècle les différentes versions de l'instrument appelé en France « Accordéon » sont répandues dans le monde principalement à des fins d'expression musicale populaire ou traditionnelle, sous des formes et conceptions plus ou moins variées, généralement sous des noms différents. Son utilisation dans le répertoire classique européen reste parcimonieuse, ceci principalement dû à sa conception technique limitée. L'instrument se trouve représenté sous deux modèles significatifs:
- la version portative du Physharmonica d'Anton Haeckl:
Cet instrument purement mélodique, créé en 1818, est le plus ancien répertorié à ce jour fonctionnant à anche libre et à soufflet manuel, muni d'un seul clavier mélodique.
- l'Accordion de Cyrill Demian
Légèrement plus récent (1829), cet instrument voué à l'accompagnement est nanti au jour de sa demande de brevet de 5 touches, chacune actionnant plusieurs soupapes, permettant ainsi d'exécuter 10 accords, pour chaque touche un accord en ouvrant le soufflet et un accord différend en fermant le soufflet.
Ces deux modèles vont donner naissance à de nombreux modèles d'accordéons, en croisant leurs factures ou pas selon chaque fabricant et selon chaque pays d'Europe. En l'occurrence, aujourd'hui l'appellation française "accordéon" correspond en locution italienne à "fisarmonica", en anglais "Accordion", en allemand "Akkordion", dans les pays de l'est "Harmonika", en Russie selon les modèles "Akkordion" ou "Garmon", "Garmoshka". En russie existe aujourd'hui également le "Bayan", le terme mentionné depuis ??, mais indiquant exactement qu'il s'agit d'un accordéon à déclencheur depuis??. (voir partie ci-dessous N.??)
Répertoire et facture au XIXe siècle
modifierL'oeuvre à ce jour la plus ancienne connue de facture classique est attribuée à Mlle Louise Resner, auteur et interprète du "thème varié très brillant", créé en 1936 à l'Hôtel de Ville de Paris{REF}. Cette oeuvre monodique sans accompagnement est un thème suivi de N variations, de caractère virtuose, et montrant d'une part une certaine étendue de l'instrument, et d'autre part une certaine nécessité virtuose de la part de l'interprète. Le Ménestrel de ?? 1936 cite également Mlle Reisner ayant interprété sans doute l'une des plus anciennes transcriptions répertoriées pour l'accordéon, à savoir??.{REF}.
Plusieurs oeuvres de compositeurs classiques de la seconde moitié du XIXe siècle sont également connues pour contenir une partie dédiée à l'accordéon ou à un instrument de la même famille, mais généralement la partition relègue l'instrument à son rôle purement folklorique: ???{REF}.
Pourtant certaines évolutions techniques sont à la même époque remarquables:
???{REF}.
Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, certains accordéonistes d'une part et d'autre part de nombreux facteurs d'accordéon vont contribuer à l'évolution et à l'acceptation de l'instrument dans le milieu de la musique classique. De ces contributions vont émerger sur la première moitié du XXe siècle de nombreux modèles, ainsi que de nombreuses œuvres dont une bonne part seront écrites par des compositeurs classiques.
XXe siècle
modifier- Deux pôles majeurs vont développer à la fois les innovations technologiques, le répertoire original, et l'enseignement classique institutionnel de l'accordéon.
- En Allemagne, la firme Hohner, fabrique d'harmonica, va se lancer sur le marché de l'accordéon en 19??. La firme va avoir une idée commerciale capitale : devenir éditeur de répertoire pour accordéon, en passant des commandes aux compositeurs classiques, et en y associant les accordéonistes de renom. Cela va galvaniser l'ensemble de l'Europe, particulièrement la Scandinavie et les pays de l'est:
- En Russie, puis en URSS, l'accordéon dans l'ensemble de ses modèles est rapidement considéré comme un instrument de cohésion identitaire, lequel sera très tôt enseigné dans les conservatoires de Russie. La recherche organologique de l'instrument ira même jusqu'à être intégrée dans les programmes de l'Armée Rouge. Le répertoire russe et soviétique pour l'accordéon est à ce jour le plus abondant.
- En 19?? l'accordéon traditionnel est intégré au conservatoire de ??
- En 19?? ?? et ?? travaillent sur le Bayan {article détaillé}. Ce premier modèle est {facture}. Il évolue rapidement vers le système à déclencheur. Il devient l'égérie de nombreux compositeurs:
- En France, l'origine du développement de l'accordéon vers le modèle à déclencheur se confond avec la naissance du style Musette.
Les premiers accordéonistes interprétant le répertoire classique à l'accordéon s'appuient essentiellement sur des transcriptions: {qui?} Ces mêmes musiciens fréquentent d'autres accordéonistes à l'instigation d'un tout autre genre spécifique à l'accordéon: le Musette. C'est en effet ensemble, entre musiciens, facteurs ou même passionnés de l'instrument, qu'ils élaborent les premiers plans d'instruments voués à une culture classique et à rechercher la reconnaissance du monde de la musique classique occidentale.
Fin du XXe siècle et début du XXIe siècle
modifierCaractéristiques techniques
modifierModèle professionnel
modifierClavier Droit
modifierLe clavier droit est constitué de 5 rangs de boutons, trois rangs principaux et deux rangs de rappel. Des modèles à clavier piano existent également. Selon les pays l'ordre des boutons des trois rangs principaux (et donc par ricochet des rangs de rappel) n'est pas le même :
- Système C, dit système italien avec do en première rangée, diagonale descendante vers l'intérieur: France, Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne, Amérique du Nord
- Système B ,dit russe, do en 3e rangée, diagonale descendante vers l'extérieur: Russie, pays baltes, pays de 'ex-Yougoslavie
- Système G, dit "finlandais, do en 3e rangée, diagonale descendante vers l'intérieur: Finlande,
- Système clavier piano: les grandes firmes d'accordéon proposent pour tous les pays ce type de clavier comme alternative possible à la place des boutons du clavier droit.
- Autres Systèmes:
Registration
modifier4 jeux d'anches permettent 15 combinaisons sonores : une voix en Basson, deux voix Flûte et une voix Piccolo. La voix Basson et l'une des voix Flûte sont compartimentés dans une "caisse de résonance", c'est-à-dire qu'elles sont placées de manière à ce que le son émis passe par une paroi altérant particulièrement les fréquences aiguës de son spectre.