Utilisateur:Didier Chérel/Remparts de Vence

Didier Chérel/Remparts de Vence
Porte du Signadour, vue de l'extérieur de la cité.
Présentation
Destination initiale
Style
Rempart médiéval
Construction
XIIIe siècle - XVe siècle
Propriétaire
Commune
Localisation
Région
Département
Commune

Les remparts de Vence sont les remparts construits au XIIIe siècle[1] situés à Vence dans les Alpes-Maritimes.

Cadre historique

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Vence, comme toutes les cités antiques devient le siège d'un évêché. L'évêché de Vence pourrait avoir des évêques dès le IVe siècle, mais un évêque est attesté au Ve siècle avec les évêques Severus (cité en 419 et 442) et Véran (cité en 451 et 465).

Les passages des Lombards en 578, puis des Sarrasins au IXe siècle et Xe siècle, ont entraîné des destructions. Les Sarrasins sont vaincus par le comte de Provence Guillaume Ier et le comte de Turin Ardouin à la bataille de Tourtour en 973. Les seigneuries des terres conquises en Provence orientale sont réparties entre les vainqueurs.

En 1191, la république de Gênes s'est vue accorder la ville et le territoire de Monaco par l'empereur Henri VI. La république a eu alors l'ambition d'étendre ses possessions sur tout le littoral jusqu'au Var. Elle va susciter une rébellion contre les comtes de Provence dans la ville de Nice avec l'appui de quelques aristocrates[2]. Le 6 juillet 1215, le parti d'aristocrates niçois prit le contrôle de Nice et proclama l'indépendance de la ville par rapport au comte de Provence. En 1220, le comte de Provence Raimond Bérenger IV ou V s'est marié avec Béatrix de Savoie, fille du comte Thomas Ier. La ville de Nice a conclu une alliance avec les villes de Grasse et de Draguignan et a signé une convention avec la république de Pise en novembre 1228. C'est à ce moment-là que l'armée du comte de Provence commandée par Romée de Villeneuve s'est présentée le long du Var. Le parti opposé à l'indépendance de Nice a négocié avec Romée de Villeneuve une capitulation de la ville avec confirmation des conditions du traité passé en 1176 avec Alphonse Ier de Provence, roi d'Aragon, comte de Provence et comte de Provence. Cet accord est conclu dans un acte passé le 9 novembre 1229 devant le notaire Guillaume Tery de Nice.

En 1230, le comte de Provence Raimond Bérenger V s'est rendu maître du territoire de Vence avec l'aide de Romée de Villeneuve, viguier et baile de Provence[3].

Après la reprise de Nice, Romée de Villeneuve reçoit de Raimond Bérenger V, les terres situées autour de Vence sur lesquelles il construit le château de Villeneuve.

L'acte de donation est ainsi rédigé[4] :

« Item, de la manière susdite, nous te donnons et cédons la cité de Vence et tout ce que nous y avons et possédons, ou quasi, à savoir l'albergue[N 1] et les cavalcades[N 2], cavalcades que toi et tes successeurs serez tenus de servir à nous et à nos successeurs pour la susdite cité ; en outre, le dominium[N 3] que nous avons ou sommes connus avoir sur tous et chacun des seigneurs de la devant dite cité.
Item, nous te donnons les droits de justice, les questes[N 4] et tous les revenus de la devant dite cité, sauf la haute justice que les gouvernants de la Provence n'ont jamais déléguée à quiconque. »

— Bertrand de Comps, notaire public de messire Raimond-Bérenger, par la grâce de Dieu, comte et marquis de Provence et comte de Forcalquier, acte de donation fait à Nice le

La Famille de Villeneuve est restée seigneur de Vence. Les droits étaient partagés avec les évêques de Vence.

Origine de la construction

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Traces des meurtrières et des créneaux sur les façades des immeubles à l'emplacement des remparts.

La cité médiévale de Vence[6] est entourée d'une enceinte grossièrement rectangulaire avec des angles très arrondis, entourant une surface de 200 m par 150 m[7].

Dans cette enceinte se trouvent deux édifices importants :

Il y a peu de textes d'époque permettant de retracer l'histoire de la ville de Vence et de la construction des remparts. Le plus ancien texte disponible est celui écrit en 1860 par l'abbé Eugène Tisserand, mais il n'évoque pas l'origine de la création des remparts[10].

Jacques Daurelle en 1934 indique : « Un document infiniment précieux nous permet déjà de savoir qu'ils [les remparts] datent des Romains. Dans un mémoire adressé au Roi par la Communauté de Vence pour obtenir la cassation d'un arrêt du Parlement d'Aix, rendu le , et qui attribuait les propriété des « Régales mineures » au seigneur Évêque et au seigneur baron de Vence, on lit : “ L'année suivante (1590) la Communauté fit faire des réparations à un édifice appelé la Crotte. C'était une voûte qui servait de grenier du temps des Romains [...] ". Ainsi, pas de doute possible : les Remparts existaient du temps des Romains. Bien entendu, ils ont subi à travers les siècles des destructions et des réfections. On peut présumer, toutefois, que leur base jusqu'à une certaine hauteur, est un ouvrage romain. Les meurtrières et les créneaux doivent dater du XIIIe siècle, comme ceux d'Aigues-Mortes, de Carcassonne, d'Avignon, etc. »[11]. Ainsi, la seule source citée est une source de 1762 dont on peut contester la fiabilité.

Philippe Pergola s'interroge en 1992 sur la période de construction de l'enceinte. « Nous n'avons actuellement que des données relatives au moyen âge ; il s'agit de découvrir si la ville eut des fortifications antérieures, à l'époque romaine ou plus tardives ; rien ne permet de le dire actuellement. »[12].

Finalement, c'est une analyse fine des éléments d'architecture médiévale visibles, réalisée en 2012 par Jean-Claude Poteur, qui lui permet d'indiquer que l'enceinte a due être construite en 1230 et 1245 sous les ordres de Romée de Villeneuve[7]. Elle aurait été agrandie au XVe siècle.

L'homogénéité de l'enceinte montre qu'elle a été construite en un seul jet. Seul Romée de Villeneuve a eu le pouvoir et le temps - entre 1230 et 1250 - pour entreprendre une telle construction. Il a eu la possibilité de mobiliser des moyens financiers importants, probablement jusqu'au mariage de Béatrice de Provence avec Charles Ier d'Anjou.

Description de l'enceinte

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Les transformations

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Concernant la propriété des enceintes, l'abbé Tisserand écrit : « La commune de Vence [...] obtint en 1333 une déclaration de la cour par laquelle noble Pierre Fulconeto, conseiller de la cour des comptes, déclara à Saint-Paul, au seigneur évêque de Vence, que les tours et les remparts ne relevaient que du roi et appartenaient à la communauté de Vence, et lui fit payer le denier royal. »[10]. On verra plus loin, à l'occasion de la construction de la porte d'Orient, que la propriété de l'enceinte sera au centre d'un litige et d'un procès, le « Procès des Régales » dans les années 1760.

Le , les maîtres-nationaux de la Cour d'Aix autorisèrent les habitants à ouvrir des fenêtres sur les remparts, pourvu qu'elle furent grillées de fer[10],[12],[13].

L'enceinte est aujourd'hui entourée de rues qui doivent se trouver à l'emplacement d'un ancien fossé, au moins sur le côté sud. Les murs ont des ouvertures pour les fenêtres des maisons qui sont venues s'appuyer contre eux. On peut encore voir dans certaines parties de l'enceinte son couronnement crénelé. La partie la mieux conservée se trouve le long du boulevard Paul-André (construit en 1832).

Les portes

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L'enceinte possède actuellement cinq portes :

  • la porte du Signadour ou porte de Saint-Paul[14] ;
  • le portail Levis[15] ;
  • la porte du Peyra[16] ;
  • la porte d'Orient ou porte de Cagnes ou portail du Siège[17] ;
  • la porte du Faubourg ou porte Pontis[18].


Porte du Signadour

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La porte du Signadour ou Porte de Saint-Paul.

La porte ou portail du Signadour est également appelé porte de Saint-Paul.

La porte du Signadour et le portail Lévis sont les plus anciennes[19] et sont mentionnées dans un acte de 1392. Jacques Daurelle « attribue ces portails au XIVe siècle, à peu de distance l'un de l'autre, et sans doute ont-ils succédé à des portails plus anciens. »[19].

En examinant les style des deux portes, il considère que la porte du Signadour est la plus ancienne, en effet « L'aîné serait le Signadour. En effet, si son ouverture extérieure en ogive est d'un pur style gothique, le sommet de son ouverture intérieure rappelle encore le style roman. Au contraire, le sommet de l'ouverture intérieure du Portail Lévis est plus loin du style roman et plus près du style gothique. »[19].

Les deux portes ont les mêmes dimensions : 2,75 m de hauteur, 2 m de largeur et 2 m d'épaisseur[19].

Selon Jacques Daurelle, trois hypothèses seraient à l'origine du nom « Signadour », la première fait référence à un veilleur qui du haut du portail observerait la venue de l'ennemi et en avertirait les habitants par des signaux, la deuxième est en relation avec la petite niche, ou signadour, située au-dessus de la porte, mais la maçonnerie autour de la niche laisse penser que l'ouvrage est postérieur à la porte, enfin, il peut être fait référence à l'évêque de Vence recevant Scipion de Villeneuve et lui donnant l'accolade en signe de réconciliation[19].

Jacques Daurelle raconte que cette porte a failli est détruite en 1849 sur décision du conseil municipal afin de faciliter l'entrée des charrettes dans la ville. La porte n'est pas détruite car la préfecture refuse l'autorisation[19].

La porte du Signadour est classée depuis le au titre des monuments historiques[1].

Portail Levis

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Le portail Levis était précédé d'une tour-porte flanquante avec pont-levis, aujourd'hui démolie.

Jacques Daurelle indique « À l'intérieur, on voit encore des gonds solides et, dans les montants, sont creusés deux trous, peut-être destinés à recevoir une barre. Un pont-levis complétait ces moyens de protection contre l'ennemi, puisque nous savons que des fossés existaient de ce côté de la ville. »[19].

Le portail Lévis est classé depuis le au titre des monuments historiques[1].

Porte du Peyra

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La porte du Peyra date probablement de 1582 et a été remaniée en 1810. La carte de Cassini réalisée en 1778-1779 ne montre que trois chemins quittant Vence.

La tour du Peyra[20] a une section carrée de 8 m de côté et de 20 m de haut. Pour Jean-Claude Poteur, la structure de sa base semble montrer qu'elle est contemporaine de l'enceinte. Robert Doré, dans son article sur Vence, signalait que les étages devaient être desservis par un escalier rampant autour des côtés, procédé utilisé pour la tour du château Grimaldi d'Antibes. Elle a pu être modifiée au XIVe siècle. Elle a servi de logis seigneurial avant la construction du château des Villeneuve construit au XVIIe siècle. Elle a été achetée par Émile Hugues, maire de Vence, député, sénateur, garde des sceaux. Il en a fait don à la ville de Vence.

Porte d'Orient

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La porte d'Orient est également appelé porte de Cagnes ou portail du Siège. Jacques Daurelle évoque les noms de porte du Levant, porte de la Brèche, porte du séminaire ou portail Saint-Véran[21].

L'histoire de la porte d'Orient est assez mouvementée. Son origine date de l'ouverture d'une brèche faite dans les remparts par l'évêque de Vence Gabriel François Moreau pour établir un chemin plus direct entre la cathédrale et le grand séminaire Godeau[11]. Dans une délibération du conseil général du il est décidé « de faire boucher à chaux et sable, et bien solidement, ladite ouverture du rempart ». Commence alors ce qu'on appelle le « procès des Régales » (les remparts font partis de ce qu'on appelle Régales mineures). Le Parlement d'Aix , par arrêté du , donne raison à l'évêque. Un appel est demandé auprès du roi, ainsi la requête des Consuls de Vence est agréée dans un conseil du roi tenu à Compiègne le qui donne raison à la Communauté de Vence. Suivent d'autre péripéties. En 1763, Gabriel François Moreau est remplacé par Michel-François de Couët du Vivier de Lorry qui souhaite faire preuve de conciliation. Le seigneur de Vence fait savoir en 1765 qu'il conteste le jugement royal. L'affaire néanmoins semble s'arranger à l'amiable[11],[12],[13].

L'ouverture d'une porte, de ce côté de la ville est réclamée par les habitants, indique Jacques Daurelle[21].

Finalement, le conseil municipal examine en 1785 le projet d'ouverture d'une porte. La date de 1787 gravée sur la clé de voûte correspond à son ouverture effective[21],[17].

Porte du Faubourg

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Malgré l'ouverture du portail du Siège en 1787 et l'existence des trois autres portes, le centre de ma ville demeure encore inaccessible aux voitures, indique Jacques Daurelle. Les habitants de la vieille ville ne cessent de réclamer une large ouverture du côté du faubourg. En 1810, le conseil municipal commence à s'occuper de la question et autorise un passage piétonnier qui sera utilisé jusqu'en 1858. C'est à cette date que sont entreprises les études de création d'un passage voûté (pontis)[22].

La porte du Faubourg est finalement ouverte en 1863[18],[22].

Notes et références

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  1. L'albergue est à l'origine de gîte reconnu au comte carolingien, qui pouvait se nourrir, loger chez l'habitant et percevoir à cette occasion diverses prestations.[5].
  2. La cavalcade correspond au droit pour le comte d'appeler ses fidèles à la guerre.
  3. Le dominium ou majus dominium (domaine éminent) correspond à l'albergue, la cavalcade, les droits de justice et les questes.
  4. La queste est une imposition dérivant de l'obligation d'aide du vassal envers son seigneur.

Références

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  1. a b et c Fiche dans la base Mérimée.
  2. Louis Durante, Histoire de Nice: depuis sa fondation jusqu'à l'année 1792 : avec un aperçu des évènements qui ont eu lieu pendant la révolution française à tout 1815 inclusivement, tome premier,p. 192-197, Turin, 1823 Lire en ligne
  3. Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, tome 5, p. 991, Amsterdam, 1768 Lire en ligne
  4. Ouvrage « Pages de l'histoire de Vence et du pays vençois au Moyen Âge » d'Alain Venturini.
  5. Définitions élaborées par Edouard Baratier et citées dans l'ouvrage d'Alain Venturini.
  6. « Vence, Ville médiévale du douzième siècle » sur le site vence.fr.
  7. a et b Article de Jean-Claude Poteur « Vence, l'enceinte médiévale et la tour du Peyra ».
  8. « Cathédrale Notre Dame de la Nativité », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  9. « Le Château de Villeneuve », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  10. a b et c Ouvrage « Histoire de Vence, de son canton et de l'ancienne viguerie de Saint-Paul du Var » de l'abbé Tisserand.
  11. a b et c Ouvrage « Vence et ses monuments » de Jacques Daurelle., p. 15-23
  12. a b et c Ouvrage « Histoire de Vence et du pays vençois » sous la dir. de Georges Castellan.
  13. a et b Ouvrage « Vence : un diocèse, une cité, un canton » de Laurent Dailliez.
  14. « Porte du Signadour », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  15. « Portail Levis », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  16. « La Porte et la Fontaine du Peyra », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  17. a et b « Porte d’Orient », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  18. a et b « Le Faubourg et le Pontis », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  19. a b c d e f et g Ouvrage « Vence et ses monuments » de Jacques Daurelle., p. 27-29
  20. « La Tour », sur vence.fr, mairie de Vence (consulté le )
  21. a b et c Ouvrage « Vence et ses monuments » de Jacques Daurelle., p. 29-31
  22. a et b Ouvrage « Vence et ses monuments » de Jacques Daurelle., p. 31-32

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Abbé Eugène Tisserand, Histoire de Vence, cité, évêché, baronnie, de son canton et de l'ancienne viguerie de Saint-Paul du Var, Paris, Librairie d'Eugène Belin, , 312 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Doré, « Vence », Congrès archéologique de France, 95e session, Aix-en-Provence et Nice, 1932, Paris, Société française d'archéologie,‎ , p. 339-354
  • Jacques Daurelle (préf. Camille Mauclair), Vence et ses monuments : d'après les Archives, Vence, Éditions de la Vieille Provence, (réimpr. 1982, Laffitte Reprints, Marseille), 226 p. (présentation en ligne), p. 15-32 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurent Dailliez, Vence : un diocèse, une cité, un canton, Nice, Alpes-Méditerranée Éditions - Impres'Sud, , 507 p. (ISBN 2-86320-023-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alain Venturini (avant-propos Georges Castellan), Pages de l'histoire de Vence et du pays vençois au Moyen Âge, Vence, Association pour la défense et la promotion du patrimoine vençois (no 4), , 101 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Georges Castellan (dir.), Cinzia Vismara, Philippe Pergola, Alain Venturi, Michel Derlange et Ralph Schorr (préf. Georges Castellan), Histoire de Vence et du pays vençois, Vence et Aix-en-Provence, Association pour la défense et la promotion du patrimoine vençois et Édisud, , 286 p. (ISBN 2-85744622-5, présentation en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Claude Poteur, « Vence, l'enceinte médiévale et la tour du Peyra », Congrès archéologique de France, 168e session, Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes, 2010, Paris, Société française d'archéologie,‎ , p. 223-232 (ISBN 978-2-901837-42-8) Document utilisé pour la rédaction de l’article

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Article connexe

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Liens externes

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