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Pascal Descamps, né en 1973, est un compositeur et pianiste français, auteur d’ouvrages lyriques et classiques autant que de musique actuelle.

Pascal Descamps
Naissance (44ans)
Genre musical

Classique

Pop
Site officiel http://pascal-descamps.com/officiel/

Biographie

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Né en 1973, Pascal Descamps est un compositeur français. Pianiste de formation, il décroche d’abord un premier prix d’excellence au concours national Madeleine de Valmalète, puis aborde le répertoire lyrique en tant que pianiste accompagnateur du Chœur de l'Armée française et en tant qu’artiste lyrique lui-même.

Après la parution au disque de deux albums (Orlando Road, 2003 et Tout est si calme…, 2005), il entame un cycle de musique sacrée avec la création d’une messe intitulée Rivages[1], puis d’un Pater Noster, d’un Ave Maria, d’un Ave Verum Corpus… En 2014, le succès que rencontre la création de son Requiem[2][3] en la cathédrale Saint-Louis de l'Hôtel des Invalides précède l’édition de cette œuvre aux Éditions Durand-Salabert-Eschig[4] (Universal music). Auteur de nombreuses autres œuvres sacrées ou profanes (Les Poèmes étoilés, 2016, sont commandés pour les cérémonies du classement au patrimoine mondial de l’UNESCO du domaine architectural Le Corbusier[5][6], Église Saint-Pierre de Firminy), Pascal Descamps est aussi auteur de comédies musicales (Marvin, 2018[7][8]), de musique lyrique (Odyssée, grande fresque symphonique) et instrumentale.

Esthétique

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La musique de Pascal Descamps peut se définir comme composite dans la diversité des formes qu’il lui fait adopter, mais elle se construit aussi dans un retour à l’écriture tonale, poussant l’harmonie et la puissance de la mélodie à leur degré le plus haut de sens, de poésie et de rhétorique.[9] Convaincu qu’une seule musique existe : celle de l’émotion, de l’ordre du perceptible et du sensoriel ; le compositeur mêle habilement les influences diverses que son parcours a imprimé en lui entre lyrisme vertigineux tant il y exalte les voix – il sait s’entourer de solistes touchants de vérité dans les œuvres de sa main (à l’exemple de la soprano Dominique Magloire[10] à qui il dédie son Pater Noster) – et pop émouvante de simplicité et d’humanité (Marvin, sa première comédie musicale, raconte l'histoire touchante d'un jeune auteur-compositeur tentant sa chance à Paris). Ainsi, sa capacité à construire une musique faite d’une telle importance donnée aux thèmes, au sensoriel plus qu’à la raison, au texte musical dans toute sa dimension narrative, fait de lui un artiste définitivement tourné vers l’humain, tourné vers le XXIème siècle.[11]

Échantillon du catalogue des œuvres

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Oeuvre classique

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  • Rivages : messe en ut mineur pour Soprano, Alto, Ténor, Basse solistes, chœur, orchestre et orgue, 2011
  • Requiem : pour Soprano, Alto, Ténor, Basse solistes, chœur, orchestre symphonique et orgue, 2013
  • Pater noster : pour Soprano, chœur et orchestre symphonique, 2012
  • Ave Verum corpus : pour Mezzo-Soprano, chœur et orchestre symphonique, 2014
  • The Silver Swan : pour Soprano (ou chanteuse pop ad. lib.), chœur et orchestre symphonique, 2016
  • Poèmes étoilés : pour chœurs, grosse caisse et cordes ad. lib., 2016
  • Odyssée : pour Soprano, Mezzo-soprano, Contralto, Ténor, Basse solistes, chœurs, orchestre symphonique, 2018

Musique actuelle

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Albums :

  • Orlando Road (onze titres) 2003
  • Tout est si calme... (onze titres) 2005

Comédies musicales :

Marvin : pour 8 solistes, rôles secondaires, chœur, claviers, guitare, guitare basse et percussions, 2018

  1. NIKO RODAMEL, « Rivages 2, la messe est (re)dite », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. FLORENCE BARNOLA, « Pascal Descamps, l'enchanteur », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. NICOLAS BROS, « Requiem for a dream », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ALAIN KOENIG, « Descamps, Pascal | Durand Salabert Eschig », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. NIKO RODAMEL, « Les voix lactées du Corbusier », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. NIKO RODAMEL, « Un peu plus près des étoiles », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. NIKO RODAMEL, « Dans l'ombre des paillettes », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Pascal Descamps », sur www.loire.fr (consulté le )
  9. (en) PASCAL DESCAMPS, « Descamps, Pascal | Durand Salabert Eschig », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. NIKO RODAMEL, « Rivages 2, la messe est (re)dite », Le petit bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Florence Barnola, « Montbrison : Pascal Descamps convie à un divin repos », L'Essor Loire,‎ (lire en ligne, consulté le )