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En , il reçoit l'insigne de docteur honoris causa de l'Université libre de Bruxelles. Cette remise de signe est contesté par des universitaires et par plusieurs organisation juives notamment le Comité de coordination des organisations juives de Belgique et le Board Of Deputies of British Jews[1][2]

. Ils reprochent à Loach, via des communiqués publiés sur le site du Centre communautaire laic juif et une tribune publié dans le quotidien belge L’Écho son association avec Perdition, une pièce de théâtre qu'il met en scène en Janvier 1987, la pièce serait selon son auteur le dramaturge trotskyste Jim Allen "l’attaque la plus létale jamais écrite contre le sionisme, car elle touche au cœur du mythe le plus durable de l’histoire moderne: l’Holocauste, le fait que des leaders juifs privilégiés ont collaboré à l’extermination de leur propre peuple en vue d’aider à la création d’un État sioniste, Israël, un État qui est lui-même raciste." [2] et serait selon l'historien Martin Gilbert "une déformation grossière des faits"[3] et "profondément antisémite"[4]. Ils reprochent aussi à Loach des propos qu'il tient lors d'une interview à la BBC dans l’émission Daily Politics présenté par la journaliste Jo Coburn ou le réalisateur affirme n'avoir jamais vu d'antisémitisme dans le Parti Travailliste Britannique, et, interrogé à propos d'une réunion qui se serait tenue dans les marges de la conférence du parti travailliste où une discussion aurait eu lieu sur la véracité de l'holocauste et si il estimait que c'était une discussion acceptable répond que "l'histoire était un sujet dont on peut tous débattre. La création de l'état d’Israël, par exemple, une création qui repose sur le nettoyage ethnique est un sujet qui mérite débat donc n'essayer pas de saboter ce débat avec des fausses histoires d'antisémitisme"[5]. Le Premier ministre belge Charles Michel avait exprimé son désaccord sur l'attribution d'un tel honneur affirmant que Ken Loach aurait tenu des propos antisémites. L'Université libre de Bruxelles ainsi que Loach ont conjointement disputé ces accusations.

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Cette remise d'insigne est contestée notamment dans une tribune publié le 24 avril 2018 dans le quotidien belge L’Écho signée par 650 personnalités et les principales organisations représentant les juifs belges et britanniques le Comité de coordination des organisations juives de Belgique et le Board Of Deputies of British Jews. La tribune lui reproche principalement d'avoir mit en scène, en Janvier 1987, Perdition une pièce de théatre écrite par Jim Allen que les sigantaires de la tribune jugent que l'historien Martin Gilbert avait accusé d'être profondément antisémite. Le Premier ministre belge Charles Michel avait exprimé son désaccord sur l'attribution d'un tel honneur affirmant que Ken Loach aurait tenu des propos antisémites. L'Université libre de Bruxelles ainsi que Loach ont conjointement disputé ces accusations.

  1. Le Point magazine, « Ken Loach distingué par une université de Bruxelles malgré une vive polémique », sur Le Point, (consulté le )
  2. a et b « "Ken Loach ne doit pas être honoré par l'ULB" », sur L'Echo, (consulté le )
  3. (en-US) Reuters, « LONDON THEATER DROPS DISPUTED PLAY », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. « Pas de drame pour Ken Loach à l’Université libre de Bruxelles », sur Le Soir, (consulté le ).
  5. (en-GB) « Loach on 'false' anti-Semitism claims », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )