Utilisateur:El Comandante/Brouillon

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Révolution française modifier

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De la guerre péninsulaire aux guerres d'indépendance de l'Amérique espagnole modifier

  • 22 juillet 1795 : Second traité de Bâle, signé par l'Espagne, fin de la Première Coalition contre la France.
  • 18 août 1796 : Traité de San Ildefonso, alliance militaire franco-espagnole contre les Britanniques.
  • 1er janvier 1801 : alliance de l'Irlande et du Royaume de Grande-Bretagne (=Royaume-Uni).
  • 29 janvier 1801 : ultimatum envoyé par la France et l'Espagne au Portugal pour qu'il abandonne son alliance avec le Royaume-Uni.
  • 13 février 1801 : Convention d'Aranjuez : alliance militaire navale franco-espagnole contre le Royaume-Uni.
  • 20 mai 1801 : Guerre des Oranges : l'Espagne envahit le Portugal et obtient, par le Traité de Badajoz (1801), que le Portugal s'engage à ne plus aider le Royaume-Uni ni opposer de résistance à ses ennemis.
  • 25 mars 1802 : Paix d'Amiens entre le Royaume-Uni et la coalition napoléonienne (France, Espagne, République batave). La cession de l'île de la Trinité aux Britanniques est une défaite pour les Espagnols.
  • 30 avril 1803 : la vente française de la Louisiane aux États-Unis, rivaux de la Nouvelle-Espagne, est perçue comme une trahison par l'Espagne.
  • 17 mai 1803 : le gouvernement britannique fait saisir tous les navires français et hollandais à sa portée et confisque pour 200 millions de marchandises. La France répond par l'arrestation de tous les sujets britanniques se trouvant en France ou dans la République italienne.
  • 23 mai 1803 : le Royaume-Uni déclare officiellement la guerre à la France.
  • Fin octobre 1803 (le 19? Le 22? Le 30?) : traité de subsides à Paris, substituant l'alliance militaire par des versements financiers mensuels de l'Espagne à la France (parce que l'alliance avait été trahie par la France, du point de vue espagnol, par la cession de l'île de la Trinité et de la Floride).
  • 12 décembre 1804 : l'Espagne déclare la guerre au Royaume-Uni.
  • 4 janvier 1805 : alliance navale entre l'Espagne et la France.
  • 21 octobre 1805 : Bataille de Trafalgar. Suprématie navale britannique définitive.
  • 2 décembre 1805 : la Bataille d'Austerlitz met fin à la Troisième Coalition et isole l'Angleterre.
  • 21 novembre 1806 : Napoléon signe le décret de Berlin instaurant le blocus continental contre le Royaume-Uni. Le Portugal refusera de le mettre en application.
  • 29 octobre 1807 : la France et l'Espagne ratifient le Traité de Fontainebleau qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.
  • 20 novembre 1807 : les troupes françaises attaquent le Portugal sous le commandement de Junot.
  • Date à préciser : prétextant vouloir renforcer les forces de Junot au Portugal, Napoléon fait entrer en Espagne de nouvelles troupes militaires sous le commandement général du maréchal Murat : 25000 hommes occupent Burgos et Valladolid ; les forces du maréchal Moncey occupent la Navarre et la Biscaye ; le général Duchesne occupe la Catalogne et Valence ; les 30 000 hommes du maréchal Bessières occupent Pampelune, San Sebastián et Figueras.
  • 17 mars 1808 : Soulèvement d'Aranjuez (coup d'État de Ferdinand VII).
  • 20 mars 1808 : Ferdinand VII se rend en France, à Bayonne, sur demande de Napoléon, dans l'espoir de se faire reconnaître comme roi d'Espagne.
  • 23 mars 1808 : sur demande de Charles IV, les troupes napoléoniennes de Murat occupent Madrid.
  • 30 mars 1808 : Charles IV rejoint Napoléon et Ferdinand VII à Bayonne. Napoléon les force à abdiquer tous les deux en faveur de son frère Joseph[Quand ?].
  • Dans la nuit du 1er au 2 avril 1808, la Junta de Gobierno de Madrid finit par accepter la demande de Murat d'envoyer à Bayonne le fils (l'infant François de Paule de Bourbon) et la fille de Charles IV.
  • 2 mai 1808 : Soulèvement du Dos de Mayo (début de la Guerre d'indépendance espagnole). L'insurrection espagnole se propage vite[Quand ?] au Portugal.
  • 6 juin 1808 : à Porto, les forces du général espagnol Ballesta emprisonnent le général français François-Jean-Baptiste de Quesnel, qui gouvernait la région au nom de Junot, ainsi que tous les Français qui s'y trouvent, et incite les autorités locales à proclamer leur indépendance.
  • 17 juin 1808 : les troupes françaises qui occupent Almeida se dirigent vers Porto, mais sont contraintes, après le 21 juin[Quand ?], à se replier face aux forces organisées par le général Silveira, après les combats de Padrões de Teixeira (en).
  • Amérique : d'abord les grandes villes en connexion directe avec l'Espagne (cf. [1]).
  • 21 juin 1813 : la bataille de Vitoria marque le début de la retraite définitive des troupes françaises d'Espagne.
  • 7 octobre 1813 : la Bataille de la Bidassoa marque le début de la retraite des troupes françaises au-delà de la frontière franco-espagnole, et donc de la Campagne de France.
  • 31 octobre : fin du siège de Pampelune commencé le 26 juin.
  • 9-12 décembre 1813 : Bataille de la Nive perdue par les Français.
  • 11 décembre 1813 : fin officielle de la guerre d'Espagne par la signature du Traité de Valençay. Napoléon s'engage à retirer ses troupes d'Espagne, Ferdinand VII à ne pas s'allier aux Britanniques contre la France.
  • mi-décembre 1813 à mi-février 1814 : des inondations empêchent la poursuite des combats.
  • 27 février 1814 : Bataille d'Orthez remportée par les troupes alliées anglo-portugaises.
  • 13 mars 1814 : Napoléon fait libérer Ferdinand VII, interné au Château de Valençay.
  • 10-12 avril 1814 : Dernière bataille de la guerre aux abords de Toulouse. Les troupes françaises arrivent à s'enfuir, mais Toulouse tombe aux mains des Alliés.
  • 11 avril 1814 : le Traité de Fontainebleau scelle l'abdication et l'exil de Napoléon à Elbe.
  • 4 mai 1814 : Ferdinand VII, en Espagne (à Valence?), invalide la constitution et décide de faire emprisonner plusieurs députés des Cortès.
  • 14 mai 1814 : Ferdinand VII arrive à Madrid et forme un gouvernement avec le duc de San Carlos comme ministre des Affaires étrangères.
  • 28 mai 1814 : les troupes françaises se retirent de Catalogne.
  • 17 février 1815 : Début de la campagne de reconquête espagnole de la Nouvelle-Grenade avec le départ des troupes de Pablo Morillo (fin en 1816).
  • 27 mai 1819 : Début de la campagne libératrice de la Nouvelle-Grenade par Bolívar.
  • 1er janvier 1820 : les militaires qui doivent embarquer à Séville pour aller mater la révolution bolivarienne se révoltent contre Ferdinand VII (Pronunciamiento de Cádiz) pour qu'il accepte la Constitution de 1812.

Elsa Malvido modifier

Sources : INAH 1, Boletín INAH 2, Gaceta de Museos, El Universal, Radio INAH, La Jornada.

Granville Redmond modifier

Recherche de sources :

  • Bonhams (source spécialisée et presque indépendante, étant donné le chiffre d'affaires et la réputation de cette maison de ventes aux enchères) : Granville Redmond numbered among his teachers significant artists such as Amédée Joullin and Arthur Matthews at the Mark Hopkins Institute in San Francisco, and later Benjamin Constant and Jean Paul Laurens at the Julian Academy in Paris. Redmond amalgamated the styles of these teachers and the influences of other artists into his own unique vision. The fact that Redmond was struck deaf by Scarlet fever at the age of three also had great impact on his work. As his good friend Charlie Chaplin said in an interview:

Redmond paints solitude, and yet by some strange paradox the solitude is never loneliness...sometimes I think that the silence in which he lives has developed in him some great capacity for happiness in which we others are lacking.

Spring in Southern California is a striking example of Redmond's quintessential style. Drawing on the contours and colors of the California landscape Redmond creates an ideal place with pointillist dabs of flowers, spot-shadowed oaks and cool blue mountains. The foreground of the work is defined by and constructed of luscious wild flowers. The flowers themselves are a combination of luminous colors and creamy impasto. His bold brushwork extends to the trees and grasses as well with bits of primed canvas peeking through in a tacit nod to impressionist influence. A weathered road grants the viewer an avenue to wander further into the landscape. The road ends at the mid-ground on the left side while another hill with brighter yellow and softer blue flowers sits beyond. The rich orange and yellows of the poppies front and center serve as a foil to the brown and green trees on the rise in the mid-ground. This contrast serves to push the rolling hills and blue mountains into the distance beneath the scattered clouds.

At the center of Spring in Southern California is one of Redmond's classic vibrant oak trees with a bare tree trunk to the left of it. The Hudson River school painters used this traditional compositional tool as a symbol of the ominous character of human contact with nature. Redmond's pictures have a stillness to them that belies such dark thoughts. The dead or leafless tree for Redmond can be seen as an additional element of tranquility in the painting. One of Redmond's contemporary art critics, Anthony Anderson of the Los Angeles Times, wrote in 1907 about this aspect of Redmond's work:

The love of pictured landscape is a later-day development... The present appreciation is undoubtedly due, in great part, to the tremendous stress and strain of twentieth century life—to the need of relaxation out of doors... We seek to treasure mementos of our joy in mother nature and these mementos we call landscape pictures.

Charlie Chaplin also took particular note of the joy inherent in Redmond's work:

There's such a wonderful joyousness about them all. Look at the gladness in the sky, the riot of color in those flowers.

Spring in Southern California has Redmond's riotous color in spades and the bold brushwork that critics and art lovers recognized. It is through his mastery of color and the power of his expression that Redmond brings viewers of his paintings to the quiet and magical abstraction of the California landscape.

  • Granville Redmond Gallery : http://www.granville Redmond gallery.com/granvilleredmondbio.html (source spécialisée mais pas indépendante économiquement : peut enjoliver la réalité pour mieux vendre ses toiles) : Granville Seymour Redmond was born March 9, 1871 in Philadelphia, Pennsylvania and died May 24, 1935 in Los Angeles, California. Redmond's family migrated from the East Coast to San Jose, California about 1874. As a result of becoming totally deaf at the age of two-and-one-half due to scarlet fever, he attended the California School for the Deaf in Fremont, California between 1879 to 1890.

His talent as an artist was recognized and encouraged early by his art instructor, Theophilus Hope D'Estrella (1851-1929), and in 1890 Redmond enrolled at the California School of Design in San Francisco studying for three years under Arthur Matthews (1860-1945) and Amedee Joullion (1862-1917). He won the W. E. Brown medal of excellence, and in 1893 was awarded endowment funds from the California School of the Deaf that enabled him to continue his art studies at the Academie Julian in Paris under Jean Paul Laurens and Benjamin Constant.

His talent continued to blossom, and in 1895 his huge painting "Matin d'hiver" was accepted at the Paris Salon. In 1898 Redmond moved to California, and in 1899, he married Carrie Ann Jean, who attended the Illinois School for the Deaf. The Redmonds decided to make California their home, and at various times, they lived in Los Angeles, San Mateo (1910), Tiburon and Parkfield (Monterey County), California.

Deeply inspired by the California landscape, Redmond painted primarily coastal landscapes between Laguna Beach and Monterey, California. By 1905 Redmond had become widely recognized as a leading California landscape painter, known for his impressionist landscapes of Northern and Southern California. Through his distinctive style Redmond showed a remarkable understanding of color and depth, always painting with sympathies to the delicate beauties of nature. With a style that was sometimes compared to Monet and Pissarro by the art critics of his day, Redmond glorified California's sunsets with soft moody glows and he adorned the state's expansive coastal views and rolling hill scenes with golden poppies (the California State flower) and blue lupine. He painted enchanting coastal nocturnes, San Pedro harbor, the majestic oaks of Monterey and scenes of Catalina Island.

Redmond held memberships in the Bohemian Club, California Art Club, Laguna Beach Art Association and San Francisco Art Association. He won a medal at the Louisiana Purchase Exposition in 1904 and later the silver medal at the Alaska-Yukon Pacific Exposition, Seattle, 1909.

His works can be found in public collections including The Oakland Museum, Oakland, California; New York City Museum, New York; Los Angeles County Museum of Art, California; Laguna Art Museum, Laguna Beach, California; Stanford University Museum of Art, California; Mills College Art Gallery, Oakland, California; California School for the Deaf, Fremont, California; National Center on Deafness at California State University Northridge; Springville Museum of Art, Utah; Bancroft Library, University of California at Berkeley.

  • Gouvernement américain : Granville Redmond contracted scarlet fever at the age of two and a half, an illness which left him permanently deaf. In 1874, his family moved to California, and in 1879 Redmond enrolled in what was then called the Institution for the Deaf, Dumb, and Blind at Berekely (now called the California School for the Deaf, in Fremont). His artistic talents were recognized and encouraged by the hearing-impaired photographer and teacher Theophilus Hope d'Estrella (1851-1929), who taught him drawing and pantomime. He also received sculpture lessons from the hearing-impaired sculptor Douglas Tilden (1860 - 1935). After graduation in 1890, Redmond enrolled in the California School of Design. In 1893, with a stipend from the Institution for the Deaf, he went to Paris where he enrolled in the Académie Julian. After five years in France, he returned to California and opened a studio in Los Angeles. For the next several years he painted throughout the Los Angeles area. He visited and painted in Northern California in 1902 and 1905. In 1908 he relocated to Parkfield on the Monterey Peninsula. He moved to San Mateo in 1910 and had a studio in Menlo Park. In 1917 he traveled to Los Angeles with Gottardo Piazzoni with the intent of auditioning for the movies. He felt that his natural skills as a pantomimist would make him an ideal actor, as all movies at the time were silent. He met Charlie Chaplin, who cast him in a small role in A Dog's Life. Chaplin became a close friend and gave Redmond space on his movie lot to set up a painting studio. In turn, Redmond taught Chaplin sign language. Between 1918 and 1929, Redmond had minor roles in seven Chaplin movies and painted throughout Southern California. Redmond was one of California's leading landscape painters. Hampered by long periods of recurring depression, he preferred to paint in a moody, introspective style, characterized by the use of dark tones of brown, gold and olive-green, but his patrons favored cheerful painting of rolling hills covered with golden poppies and other wildflowers. He was a member of the Bohemian Club, the San Francisco Art Association, the California Art Club, and the Laguna Beach Art Association. His awards included the W.E. Brown Gold Medal, California School of Design, 1891; Medal, Louisiana Purchase Exposition, St. Louis, Missouri, 1904; and Silver Medal, Alaska-Yukon-Pacific Exposition, Seattle, Washington, 1909.

Guerre fleurie modifier

  • Introduction à réécrire de manière plus nuancée et factuelle : le caractère fortement ritualisé et l'objectif de capture de prisonniers sont des informations très répétées, mais également contestées, donc il convient de nuancer ces affirmations et d'attribuer les différents points de vue.
  • Controverses à rajouter :
    1. arrangement entre cités ennemies, ou guerres de basse intensité, imposées par les Mexicas dans le but de préparer une conquête "définitive" (cf. Davies 1968 et Hassig 1988, selon EN)?
    2. proportion des captifs de guerres fleuries par rapport à ensemble des sacrifiés?

Guernica (Picasso) modifier

À vérifier et à étayer :

  1. étant donné que la colombe représente le Saint-Esprit dans l'iconographie chrétienne, que le guerrier mort a les bras en croix comme Jésus, et que la lampe électrique ressemble à un œil divin mystique presque maçonnique, Picasso semble faire référence à la Trinité chrétienne. Comme il fait aussi explicitement référence à la Pietà et peut-être aussi à la Sainte Lance (perforant le flanc du cheval), peut-être s'amuse-t-il à détourner les principaux symboles traditionnel du christianisme pour s'attaquer encore plus violemment aux Nationalistes espagnols, très attachés au respect des traditions chrétiennes, pour à la fois retourner contre eux leur propre idéologie prétendument fondée sur l'amour de Dieu et d'autrui et critiquer de manière plus générale, dans la lignée de l'idéologie anticléricale de nombreux Républicains communistes ou libertaires, l'hypocrisie et la manipulation pratiquées par les religions?
  2. Personnage principal (cf. centrage, taille, importance dans les premières ébauches) = Cheval =
    1. fougue sauvage, liberté, liberté d'expression (corps recouvert de traits verticaux évoquant un collage de papier journal) étouffée par les bombes, blessée, attaquée de toutes parts = Espagne républicaine
    2. symbole féminin VS taureau masculin (cf. fente centrale dualiste VS testicules du taureau, enfantement d'un cheval ailé dans au moins une ébauche) à relier aux œuvres précédentes de Picasso (tauromachie, Minotauromachie)

Confédération des Pieds-Noirs modifier

Terminologie modifier

voir cette source

Les Pieds-Noirs eux-mêmes se désignaient sous le nom de Niitsitapi (aussi orthographié Nitsitapii, Nitsi-tapi, Nitsitapi ou Niitsitapii), qui signifie « le peuple originel » ou « le vrai peuple ». Mais leur préoccupation principale n'était pas de s'identifier eux-mêmes vis-à-vis des groupes différents ; la tradition était même de changer individuellement de nom plusieurs fois, en référence aux évènements importants de leur vie. De ce fait, ils n'utilisaient pas véritablement d'endonyme, mais utilisaient en revanche des exonymes pour désigner les étrangers. C'est pourquoi, lorsque les Pieds-Noirs se sont divisés en trois camps pour mieux défendre leur territoire, ils se sont désignés mutuellement, comme le retranscrit une légende pied-noir. Selon cette légende, quelque temps après cette scission, un homme du camp du nord aurait visité le camp du sud-est, qui avait été victime de feu de prairies, et aurait demandé à voir le chef, mais chaque personne rencontrée lui aurait dit qu'elle était le chef ; il aurait nommé cette tribu, en conséquence, « Akainai » (« la tribu de plusieurs chefs »), et ce serait ce nom qui aurait été, par la suite, modifié en « Kainai », qui est devenu l'endonyme des Gens-du-Sang. De l'autre côté, ces derniers auraient nommé la tribu du visiteur « Sik-sikah » (« pieds noirs »), en raison des mocassins noirs qu'il portait. Le visiteur se serait ensuite rendu au troisième camp ; voyant que les femmes ne s'occupaient plus du tannage des peaux, de telle sorte que certaines personnes portaient des vêtements faits de peaux encore garnies de morceaux de viande séchée, il aurait nommé cette tribu « Apikuni » (« peau moche »), plus tard modifié en Pikuni[1].

Les marchands de fourrure européens (britanniques? français?) ont découvert l'existence des Pieds-Noirs par l'intermédiaire des Cris, avec lesquels ils commerçaient. Les Cris ont alors évoqué les Pieds-Noirs sous le nom de « iyagihi-inninew » (Indiens Esclaves), en raison de leur dépendance vis-à-vis des marchandises européennes que les Cris leur échangeaient ; les Européens ont retranscrit ce nom par « Archithinue ». Plus tard, les Européens ont attribué à l'ensemble de la nation la traduction du nom de la tribu des Siksikas parce que ce sont les premiers qu'ils ont rencontrés et ce nom s'est diffusé auprès des Canadiens parce que le chemin de fer du Canadien Pacifique passe tout près de leur réserve[2]. On les appelait également, comme certains groupes dakotas[3], les « Gens du Large »[4].

Ainsi, de nos jours, au Canada, les anglophones utilisent la traduction anglaise « Blackfoot » qui est également souvent utilisée en français tandis que, aux États-Unis, c'est la traduction « Blackfeet » qui est la plus courante. Ce dernier terme est plus souvent utilisé pour faire spécifiquement référence aux Pieds-Noirs qui habitent aux États-Unis.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dempsey8
  2. Dempsey 1986, p. 15.
  3. Frederick Webb Hodge, Handbook of American Indians North of Mexico : as published in 1912, Smithsonian Institution Bureau of American Ethnology, 2003,p.490.
  4. Nouvelle Geographie Universelle, 1890, p.391.

Emma Haziza modifier

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