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Elzo Durt, né à Bruxelles en 1980 est un graphiste et illustrateur belge.

Biographie

Elzo a grandi sur son skateboard, écoutant du punk trop fort dans son walkman. A 19 ans, il entame des études de graphisme à l'ERG (École de Recherche Graphique), il en sort diplômé en 2003. C'est alors qu'il commence à envahir le paysage bruxellois de ses affiches aux allures punkopoppsyché.[1]

En 2004, il ouvre sa galerie - Plin' Tub - ainsi que sa maison d'édition du même nom. Deux occasions pour lui de défendre une certaine idée de la scène graphique contemporaine. Parallèlement, il gère l’identité graphique du Recyclart, haut lieu de la culture undergound bruxelloise.  La galerie fermera ses portes en 2008. De 2005 à 2007, il occupe la place de directeur artistique du magazine belge gratuit, le Voxer.

A partir de là, tout s’enchaîne, en 2006,  il réalise sa première pochette pour le label français, Born Bad (45t de Frustrtation, Cheveu, Magnetix). Le début d’une longue et fructueuse collaboration, on compte parmi les pochettes réalisées par Elzo pour Born Bad : Magnetix, Jack of Heart, Mauvaise Graine, Bloody Belgium, Gaz Gaz, Ost Jean-Pierre Mirouze,  Clothilde,  La Femme, Francis Bebey,  Deus ex Machina. Mais Elzo réalise de nombreuses  autres pochettes pour des tas d’autres groupes, parmi eux, Thee Oh Sees, Le Prince Harry, Movie Star Junkies, Wall of Death et  bien d’autres encore.[2]

Son univers se décline également sur d’innombrables posters, affiches et flyers de concerts, il a notamment réalisé en janvier 2014, l’affiche du spectacle de Stephan Eicher, mais également dans des publications comme le journal Le Monde dont il illustre parfois quelques articles.

Elzo développe des visuels pour plusieurs marques de skateboards et de snowbords tels que Carhartt, Rome ou encore Flip, mais aussi pour des marques de vêtements comme Lacoste ou Step Art.[3]

Depuis 2006, il multiplie les expositions de ses œuvres,  il en a plus de 100 à son actif. Il a notamment fait en 2009, une tournée de tous les carhartt shops européens, marque pour laquelle il a créé une galerie de portraits, des monstres pop sur fonds psychédéliques, plutôt reconnaissables.

Elzo crée ses images essentiellement à partir de gravures des XVIII et XIXe siècle, qu’il découpe et colorise sur photoshop pour en faire des compositions délirantes. De ses débuts jusqu’en 2014, il les a imprimées en sérigraphie (pour la plupart au format 50x70 cm). Mais c’est désormais en impression  Diasec et en grand format qu’il produit ses images. Il a utilisé cette technique d’impression pour la première fois lors de son exposition Deus ex Machina[4] (septembre-novembre 2014), à la galerie 12 Mail à Paris.[5]

Le monde selon Elzo est résolument rock’n roll, c’est pourquoi il lance en 2011, avec son ami parisien, Froos, le label Teenage Menopause Records. Ils ont, entre autres, sorti les disques de JC Satan, Scorpion Violente, ou encore le Prince Harry. Une occasion de plus pour de s’adonner à son exercice préféré: la pochette de disque, mais aussi d’organiser des concerts[6].

  1. « Elzo Durt Pas Sage comme une Image », sur www.gonzai.com, (consulté le )
  2. « Elzo le non sérieux », sur www.redbulletin.com, (consulté le )
  3. « Elzo et Silio Durt Le Punk au Bout du Crayon », sur www.focus.levif.be, (consulté le )
  4. « ELZO DURT RÉUNIT LES PÉNITENTS DE L'ÉTERNELLE DAMNATION POUR DEUS EX MACHINA », sur www.noisey.vice.com, (consulté le )
  5. « Elzo Durt, illustrateur », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  6. « Cure d'Elzo au Rockerill », sur www.blog.lesoir.be, (consulté le )