Utilisateur:EmmanuelMAYO.PoèteRomancier/Brouillon

LE ROMAN D'EMMANUEL MAYO, LA CHOSE QUI MANGEAIT LES SORCIERS

SYNOPSIS

Là où se trouve Kèlbè aujourd'hui, cette forêt affreusement hantée, s'étendait, des centaines d'années plus tôt, avant les premiers explorateurs portugais, une bourgade florissante et paisible, traversée par un cours d’eau limpide et poissonneux, et hébergeant une forêt giboyeuse. Un jeune de ce hameau eut un jour la mauvaise idée d'accepter de combattre un hideux et vindicatif démon, qu'il vaincra d'ailleurs, et à qui il arrachera la peau du crâne. Des générations passèrent. Mais une nuit, alors que le village fêtait l'initiation au rite de la chasse magique de So-Ngué, le mari de la trop belle Ngo Hangaa, le démon Bepsibup avait déjà mis en marche son funeste projet d’anéantir le village de l’intrépide Njee. Or, venue d'une autre dimension, la Confrérie des Gardiens, s'alliera le concours de deux habitants de Kèlbè, un vieil initié à l’ordre du Mbog et son jeune frère nanti, sans en être conscient, de pouvoirs surnaturels. La coalition tentera de s'opposer au terrible dessein du démon. Mais à l’issue de cette bataille titanesque dans les cieux, on pourra se demander si l’on a vraiment été acteurs ou plutôt pions du Grand Maître de tout jeu : le Dieu Ilolombi. Le roman est certes le produit d'une très fertile imagination, mais aussi un livre initiatique, un traité d'histoire et un appel à une cogitation qui semble n'avoir oublié aucun thème sociétal : Dieu, l'apprentissage, l'amour, la haine, le mariage, l'enfant, le crime, l'infidélité conjugale, la sorcellerie, la mort, la réincarnation, l'obéissance, la chance, la malchance... et même la future et inévitable rencontre de l’Afrique avec l’Occident. Emmanuel MAYO semble soutenir que la colonisation occidentale a saccagé en Afrique une très grande civilisation, pour la remplacer par le règne de la force.

Le roman La Chose qui mangeait les sorciers a été publié à Nantes le 7 décembre 2017, aux Editions Le Livre Actualité. ISBN : 978-2-7543-0678-2