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MakeSense est une association créée en 2011 par Christian Vanizette.
--> une communauté, un mouvement, une plateforme
Création
modifierEn 2010, Christian Vanizette et Romain Raguin partent en Inde, en Thaïlande et au Cambodge[1], à la rencontre d'entrepreneurs sociaux. Leur objectof : développer une application web pour mettre à disposition des entrepreneurs sociaux les compétences qui leur manquent pour développer leurs projets.[2] A leur retour, en 2011, Christian Vanizette s'associe à Leila Hoballah, elle aussi de retour d'un voyage similaire[3]. Ils reprennent cette idée et complète l'outil en ligne par l'organisation de temps d'échange réels entre les entrepreneurs et les bénévoles prêts à mettre leurs compétences et idées[4]. MakeSense est créé sous le statut associatif.
Organisation
modifierMakeSense a constitué un "écosystème" depuis sa création en 2011 en créant de nombreuses branches spécialisées sur des activités spécifiques. Leur but commun est de promouvoir l'entrepreneuriat social.
MakeSense
modifierMakeSense est une plateforme en ligne sur laquelle des entrepreneurs sociaux peuvent soumettre un projet qu'ils développent et les obstacles qu'ils rencontrent. Ils formulent un défi et proposent aux internautes de les aider à le résoudre. Une fois le défi publié, des bénévoles de MakeSense peuvent organiser une session de créativité d'environ deux heures, ouverte à tous. Avant de passer au brainstoming, des ice-breakers permettent aux participants de briser la glace pour collaborer activement. Après avoir fait émerger toutes sortes d'idées, notamment par le biais de post-its, de petits groupes développent des exemples concrets de solutions pour répondre au défi de l'entrepreneur[5].
Les bénévoles de MakeSense sont surnommés des "gansters"[5], les ateliers sont désignés sous le terme de "hold up d'idées".
Depuis la création de MakeSense en 2011, la plateforme a permis à 800 entrepreneurs sociaux de développer leurs projets, avec l'aide de 20 000 bénévoles répartis dans 100 communautés locales à travers le monde[6].
CommonSense
modifierCommonsSense est une branche de MakeSense créé en 2012. C'est une agence de conseil en innovation et en organisation au statut de SAS[7]. CommonsSense reverse la moitié de ses bénéfices à l'association afin d'en consolider le modèle économique[8]. La branche annonce avoir travaillé avec une cinquantaine d'entreprises, de 2012 à début 2016, dont Accenture, Orange, SFR ou encore Suez environnement[8].
SenseCube
modifierLe SenseCube est l'incubateur à entreprises sociales de MakeSense. Il a été créé en 2014 à Paris[9]. Les start-up sociales sélectionnées bénéficient d'un programme d’accélération de six mois afin d'avoir un impact social à plus grande échelle[10]. En février 2016, l'incubateur de MakeSense avait accompagné 12 start-ups, et celles-ci avaient levé un million d'euros en tout[11]. Un incubateur a également été créé à Bruxelles[12].
SenseSchool
modifierSenseSchool est la branche formation de MakeSense, dirigée par Caroline Delboy[12]. Elle propose des parcours pédagogiques en ligne, durant d'une journée à six mois, sur le thème de l'entrepreneuriat social et en partenariat avec 12 universités dans le monde. Cette activité, facturée 8000 à 10000 euros par an pour un parcours de formation continue, a dégagé un chiffre d'affaires de 900.000 euros en 2015[13].
MKS
modifierMKS Room a été créé en 2014[14] afin de promouvoir l'entrepreneuriat social et l'économie sociale et solidaire à travers des performances musicales et culturelles. Elle profite de ce format pour faire se croiser artistes, entrepreneurs sociaux, industriels et grand public[12].
Reconnaissance et distinctions
modifierAshoka
modifierChristian Vanizette a été sélectionné en 2013 par Ashoka, réseau international d'entrepreneurs engagés pour l'innovation sociale, pour le travail accompli au sein de MakeSense.[15]
La France s'engage
modifierMakeSense a été choisi en 2014 par l'Elysée pour animer la dynamique de l'initiative "La France s'engage"[16]. Les lauréats de La France s'engage peuvent bénéficier de l'appui de la communauté MakeSense pour développer leurs projets.
Google Impact Challenge
modifierEn 2015, MakeSense a figuré parmi les dix finalistes du Google Impact Challenge.[6] L'association a gagné la somme de 200000€ et un accompagnement par Google.
Forbes
modifierEn 2016, le magazine Forbes a sélectionné Christian Vanizette parmi son premier classement européen des "30 under 30", les entrepreneurs les plus prometteurs de moins de 30 ans.[17][18]
- « Christian Vanizette, connecteur d'entrepreneurs sociaux », sur La Tribune (consulté le )
- « Make Sense, ou comment aider les entrepreneurs sociaux », sur Ecolo-Info (consulté le )
- « Christian Vanizette, connecteur d'entrepreneurs sociaux », sur La Tribune (consulté le )
- « MAKE SENSE EN LICE POUR GOOGLE IMPACT CHALLENGE - We Love Green », sur We Love Green (consulté le )
- Charlotte Laurent, « MakeSense, le réseau d’entrepreneurs qui veut sauver la planète », sur Capital.fr (consulté le )
- lefigaro.fr, « Christian Vanizette, entrepreneur social 2.0 », sur Le Figaro (consulté le )
- « Les "gangsters" changent le monde », sur LExpress.fr (consulté le )
- « MakeSense, l'innovation des jeunes au secours des grandes entreprises », sur Youphil (consulté le )
- « Rejoignez la promotion 2015 de SenseCube ! », sur La Fonderie (consulté le )
- « #Entrepreneuriat : Découvrez les 8 nouvelles startups qui rejoignent l'accélérateur Sensecube - Maddyness », sur Maddyness (consulté le )
- « Salon des Entrepreneurs 2016 : revivez tous les temps forts », sur Les Echos Business (consulté le )
- « MakeSense étend son réseau d'innovation sociale », sur L'Opinion (consulté le )
- « L'éducation, prochain eldorado des startups ? », sur start.lesechos.fr (consulté le )
- « Consulter les annonces du JO Association< », sur www.journal-officiel.gouv.fr (consulté le )
- « Les six entrepreneurs sociaux à suivre », sur LExpress.fr (consulté le )
- « "La France s’engage", le projet de François Hollande pour encourager l’innovation sociale », sur Youphil (consulté le )
- « Selon Forbes, Christian Vanizette dans le top 30 des moins de 30 ans - polynésie 1ère », sur polynésie 1ère (consulté le )
- « Ces jeunes Frenchies incontournables en Europe », sur start.lesechos.fr (consulté le )