Utilisateur:François Dominique L/Brouillon

Michel Delaborde est né à Dijon en 1935. Sur les pas de son père, il commence à se passionner pour la photographie dès l'âge de 13 ans, une passion ne le quittera pas. Il meurt en janvier 2009.

Après avoir poursuivi des études de droit et à l'Institut d’Études Politiques de Paris, il entre en 1959 au Journal France Soir, puis au secrétariat général de la Présidence de la République. En 1962, nommé directeur de cabinet du Ministre de l'Information, il sera successivement responsable du service de presse de Simone Veil en 1975, puis chargé de mission auprès du ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Philippe Lecat.

De 1978 à 1981, il fait revivre la revue du Ministère de la Culture "Culture et Communication" en rencontrant et interrogeant les personnalités marquantes de la création contemporaine de l'époque, écrivains, peintres, sculpteurs, chercheurs, cinéastes, comédiens, et bien sûr photographes dont il publie les entretiens et "tire le portrait" qui devient en quelque sorte une galerie de ses œuvres. Jusqu'en 1994, il exerce ses fonctions d'Inspecteur général de l'audiovisuel à la Délégation aux Arts Plastiques.

Sans relâche. il a durant toute sa carrière professionnelle des milliers de photographies, aussi bien du cœur du Jura que de ses voyages en Chine, aux États-Unis, en Égypte et au Maroc, qui ont ensuite fait l'objet d'expositions jusqu'en 2004. Aspirant à la contemplation et au silence, celles-ci ont notamment suscité le commentaire d'Agnès Varda : "Parce qu'elles sont silencieuses, les photographies de Michel Delaborde incitent au commentaire. Parce qu'elles sont paisibles, elles révèlent le combat incessant de notre mémoire contre le néant. Parce qu'elles sont belles, elles nous font rêver. Et voyager sans bouger. Et connaître sans apprendre."[1]



  1. Agnès Varda (Voyage imaginaire Mois de la photo Paris 1984)