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Bernard Lecherbonnier, né le 2 juillet 1942 à Paris, est un auteur et directeur des Études d'Information et de Documentation de l'Institut Catholique de Paris.

Bibliographie modifier

Formation et enseignement modifier

Après ses études secondaires il s'inscrit à l'Université Paris IV Sorbonne et est admis à l'agrégation de lettres modernes en 1968.

Il obtiendra à Paris IV son Doctorat (1987) et l'habilitation à diriger des recherches (1988).

Il enseignera successivement au lycée d'Abidjan, au lycée de Saint-Cloud, à l'Université de Paris XIII. Il interviendra également à Paris X Nanterre et à Paris IV Sorbonne.

Depuis 2006, il dirige les Études d'Information et de Documentation de l'Institut Catholique de Paris (licence et masters), où il a créé les Mercredis de la Communication.

L'édition modifier

En 1977, Bernard Lecherbonnier est chargé par Jean-Jacques Nathan d'une direction éditoriale qui regroupe plusieurs départements des éditions Nathan, en particulier le parascolaire[source secondaire nécessaire] et le primaire. Il crée de nombreuses collections pour la jeunesse.

En 1989, Jean-Claude Lattès, le directeur général du groupe Livre Hachette, propose à Bernard Lecherbonnier une direction à large spectre : collaborer auprès d'Agnès Touraine au développement d'Hachette Grande Diffusion, créer de nouvelles activités, redresser des sociétés en difficulté. C'est à ce titre que Bernard Lecherbonnier créera Hachette-Progress à Moscou (1991), et sera amené à prendre les rênes d'Edition N°1 en France .

De 2001 à 2004, il rejoint Vivendi Universal Publishing pour élaborer de nouvelles lignes d'ouvrages pédagogiques[réf. souhaitée] (collection Manuel +) et proposer une stratégie d'édition numérique[réf. nécessaire].

L'audivisuel modifier

De par ses activités chez Hachette, Bernard Lecherbonnier est amené à se rapprocher de la télévision, notamment du Service Public avec lequel il conclut un accord de coédition.

Il participe aux travaux de réflexion aboutissant à la création de la Chaine Educative et sera chargé par Jean-Marie Cavada de créer avec Marie-France Brière, la première émission littéraire sur la 5ème chaine (Jeux d'encre en 1995).

Afin de rapprocher les milieux de l'édition et de l'audiovisuel, il crée en 1995, le festival des Créateurs de Télévision à Aubusson sous la présidence de Marcel Jullian. Il en tirera un essai La Télévision, c'est l'art nouveau.

Afin de donner durablement corps aux leçons du festival d'Aubusson sur le nécessaire renouvellement de la fiction en télévision, il crée, au sein du groupe EICAR (Ecole Internationale des Carrières Audiovisuelles et de Réalisation), fondé et dirigé par Jean-Paul Vuillin et Christina Reid, l'ESCALE (Ecole Supérieure de Création Littéraire) (2001-2010). Il anime également le conseil scientifique de l'EICAR jusqu'en 2016.

L'auteur modifier

Ses premières publications relèvent de la poésie. Sous le pseudonyme de Bernard-Eimel, la revue les Temps Modernes (août 1965, no 231) publie sa plaquette de poèmes En Goal qui a été remarqué par Simone de Beauvoir.

En 1966, l'Académie de la Réunion publie son étude sur le poète Evariste Parny, célèbre à la fin du XVIIIe siècle.

Tout juste agrégé, il publie chez Bordas, chez Garnier et chez Hatier plusieurs ouvrages universitaires sur Aragon et Sartre. Il sera reçu à plusieurs reprises par Aragon auquel il consacrera trois ouvrages différents et un numéro spécial dans la revue L'ARC (no 53)

Dans la même période il écrit et publie avec Gérard Durozoi deux essais sur le surréalisme (1972) et sur André Breton (1974) aux éditions Larousse.

Son premier roman, Le Journal Brun, est finaliste du Prix décerné par Elle. L'année suivante paraît un second roman, le Pied-rouge (1974) où il s'inspire de son expérience de coopérant en Afrique.

Chez Nathan, il participe, comme auteur, aux côtés d'Henri Mitterand, à un très grand nombre de manuels et d'histoires de littérature, dont la collection de référence au lycée, Littérature, dont il est le principal auteur.

Les éditions Albin Michel, sous la double impulsion de Francis Esménard et de Jacques Marseille l'incitent à renouer avec l'écriture littéraire.

Bourreaux de père en fils évoque la dynastie des Sanson à l'occasion du bicentenaire de la Révolution. Cet ouvrage à succès sera traduit dans de nombreuses langues dont le chinois.

Pourquoi veulent-ils tuer le français ? dénonce la trahison de la langue française par l'élite intellectuelle et politique.

Les lobbies à l'assaut de l'Europe montre comment l'Union européenne est gangrénée par les lobbies, les groupes de pression économiques et politiques.

Deux essais reviennent sur la langue française Choisir le mot juste et Retour aux sources.

Dans Porte-plume, Bernard Lecherbonnier développe la méthode qu'il a mise au point dans ses ateliers de création littéraire, base de son Ecole Supérieure de Création littéraire.

Il s'associe à Patrick Lozès pour réclamer un effort national en faveur des peuples issus de la diversité : Les Noirs sont-ils des Français à part entière ?.

La Fatalité de l'An XV (avec Serge Cosseron) démontre qu'en chaque début de siècle une rupture se produit, autour de l'année 15, pour basculer dans une nouvelle ère socio-politique.

Le Monde en 2025 est un essai de prospective économico-politique qui annonce la transition générale de la civilisation au XXIe siècle.

Il reprend également le chemin de la fiction avec deux romans, Les Enfants de Mai où il relate, sans complaisance, les illusions et les dérives des soixante-huitards qu'il a croisés dans ses années de jeunesse et avec L'Alezan de Crimée (Le Rocher 2009), un roman historique situé au cœur de la Normandie où il vit.

Publications modifier

Notes et références modifier