Utilisateur:Guilhem/Brouillon/Géographie de l'Andalousie

Située à l'extrémité méridionale de la péninsule ibérique, l'Andalousie occupe une superficie de 87 268 km², qui en fait la deuxième communauté autonome espagnole la plus vaste après la Castille et León. Elle s'étend sur tout le sud du pays, et possède des côtes sur l'Océan Atlantique et la Mer Méditerranée.

Séparée naturellement de la Meseta castillane par la Sierra Morena, elle présente une unité de relief qui la distingue du reste de l'Espagne, caractérisée par trois grands ensembles parallèles : la Sierra Morena au nord, la Dépression du Guadalquivir au centre, et les Cordillères bétiques au sud-est. La Dépression du Guadalquivir marque la séparation entre l'Andalousie bétique, et l'Andalousie méditerranéenne.

Présentation générale modifier

Situation de l'Andalousie en Espagne

L'Andalousie se situe au sud de la péninsule Ibérique, entre la Sierra Morena et la côte. En Espagne, elle est frontalière de la communauté autonome d'Extrémadure (province de Badajoz) au nord-ouest, de la communauté autonome de Castille-La Manche (provinces d'Albacete et de Ciudad Real) au nord et de la Région de Murcie à l'est. Elle borde l'Océan Atlantique au sud-ouest et la Mer Méditerranée au sud-est, ce qui lui permet de disposer de 864 kilomètres de côtes. Enfin, elle partage sa frontière avec le Portugal à l'ouest, tandis que le Détroit de Gibraltar la sépare de quelques kilomètres du Maroc. Elle occupe par conséquent une position privilégiée au carrefour de la Méditerranée et de l'Atlantique, de l'Europe et de l'Afrique.

L'Andalousie s'étend sur une superficie de 87 268 km², soit 17,3% du territoire national et 3,7% du territoire de l'Union européenne. Il s'agit de la deuxième communauté la plus vaste après la Castille et León (94 223) km². Sa surface est supérieure à celle de pays comme la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, l'Autriche ou la Suisse.

Au 1er janvier 2007, la communauté autonome est peuplée de 8 059 431 habitants, ce qui en fait la région la plus peuplée du pays. Elle affiche par ailleurs une densité de population de 92,35 habitants au km².

Les oliveraies : paysage typique de l'Andalousie.

Un des traits caractéristiques de l'Andalousie est la grande variété de paysages qui parsèment son territoire, en raison de sa position géographique alternant systèmes montagneux, plaines et côtes sur deux mers différentes. On retrouve ainsi la vaste plaine du Guadalquivir, les sommets de la Sierra Nevada, le désert de Tabernas (le seul désert aride d'Europe) ou encore les montagnes de la région de Grazalema, qui constituent la région la plus pluvieuse d'Espagne. L'on passe en quelques dizaines de kilomètres des plages de sable fin de Marbella aux pics des cordillères bétiques, du semi-désertique Cabo de Gata aux forêts de chênes verts de la Sierra de Aracena ou aux marais du Guadalquivir (la Marisma), ou encore des plaines céréalières de la Campiña aux collines ondulées de Jaén plantées à l'infini d'oliviers.

Relief modifier

Carte du relief andalou

L'Andalousie présente un relief très contrasté, marqué par trois grandes unités qui structurent le territoire de la communauté autonome : la Sierra Morena au nord, les cordillères bétiques qui occupent le tiers sud-oriental et la dépression du Guadalquivir qui sépare ces deux systèmes montagneux en traversant l'Andalousie du nord-est au sud-ouest où la dépression s'élargit considérablement. Cette ordonnancement géographique en trois bandes parallèles définit une grande variété de régions naturelles et autant de paysages.

Le Guadalquivir marque une rupture nette entre l'Andalousie orientale, au relief accidenté de montagnes et de hauts plateaux, et l'Andalousie occidentale, de basse altitude, dominée par la plaine du grand fleuve. Néanmoins, plus du tiers du territoire de la communauté est situé à plus de 600 mètres d'altitude, plus d'un millier de sommets dépassant les 1000 mètres d'altitude.

Les zones de montagnes modifier

La Sierra Morena modifier

La Sierra Morena occupe l'extrémité septentrionale de l'Andalousie. Elle forme le rebord méridional de la Meseta castillane (massif hespérique), qu'elle sépare de l'Andalousie, et marque la frontière entre le bassin du Guadiana au nord et celui du Guadalquivir au sud. Elle parcourt d'ouest et est la communauté et occupe le nord des provinces de Huelva, Séville, Cordoue et Jaén. C'est dans cette dernière province que se trouve la seule voie d'accès naturelle à l'Andalousie depuis le nord : le défilé de Despeñaperros, dans la Sierra de Andújar.

Il s'agit de massifs de moyenne altitude dont les sommets ne dépassent jamais 1400 mètres, et présente un relief plus suave et moins accidenté que les cordillères bétiques. La Sierra Morena est une chaîne rectiligne, entaillée, notamment dans sa partie centrale, par l'érosion, qui a creusé de larges vallées, comme celle de Los Pedroches (province de Cordoue). Elle se compose de plusieurs sous-ensembles : Sierra de Aracena (province de Huelva), Sierra de Sevilla (province de Séville), Sierra de Hornachuelos, Sierra de los Santos et Sierra de Cardeña y Montoro (province de Cordoue) et Sierra de Andújar (province de Jaén).

Plus à l'est dans la province de Jaén se trouve la Sierra de Segura, qui n'appartient pas à la Sierra Morena, mais constitue un sous-ensemble du système pré-bétique .

Les cordillères bétiques modifier

Situation des cordillères bétiques

Les systèmes - ou cordillères - bétiques occupent la moitié sud-orientale de l'Andalousie, et s'étendent entre la vallée du Guadalquivir, au nord, et la côte méditerranéenne au sud. Ils constituent, de par leur altitude, l'ensemble montagneux le plus important de la communauté et d'Espagne. S'étalant, sur le territoire andalou, sur la totalité des provinces de Grenada, Malaga et Almería, le sud et l'est de la province de Jaén, l'extrémité sud de celle de Cordoue et la frange orientale de la province de Cadix, les cordillères se prolongent ensuite vers le nord-est pour rejoindre le système ibérique et les Baléares.

Elles se présentent sous un aspect confus de vallées et de massifs montagneux entrelacés, dominés par la Sierra Nevada, où se dressent les plus hauts sommets espagnols : le Mulhacén (3481 mètres d'altitude) et le Veleta (3392 mètres). Leur physionomie complexe permet toutefois de distinguer trois grands ensembles parallèles orientés d'ouest en est : la cordillère subbétique (cordillera subbética) au nord, la cordillère pénibétique (cordillera penibética) au sud, et la dépression - ou sillon - intrabétique (surco intrabético).

La Cordillère subbétique s'étend du nord-est de l'Andalousie, jusqu'au sud-ouest et traverse le sud des provinces de Jaén et de Cordoue, le nord de la province d'Almería, et les provinces de Grenade et de Malaga. Ses contreforts parviennent jusqu'à l'extrémité orientale de la province de Séville (comarque de la Sierra Sur, autour d'Estepa). Elle consiste en une série de plissements calcaires au relief plutôt suave. Elle est composée d'un grand nombre de massifs plus ou moins importants tels que la Sierra Blanquilla, la Sierra de Grazalema, la Sierra de Gibalbín (province de Cadix), Sierras Subbéticas de Córdoba (province de Cordoue), la Sierra Elvira, la Sierra Mágina (province de Jaén), la Sierra de la Pandera, la Sierra Arana, la Sierra de Huétor ou encore la Sierra de Loja (province de Grenade). Cette dernière est en contact avec la cordillère pénibétique. Elle se prolonge ensuite plus à l'est par la Sierra de la Pila, la Sierra de la Lavia et la Sierra de Ponce, dans la Région de Murcie. Elle est précédée au nord-est par le petit système prébétique, à cheval sur les provinces de Jaén, Grenade, Almería et Alicante (Communauté valencienne). Il se compose de plusieurs petites chaînes orientées nord-sud : la Sierra de Cazorla et la Sierra de Segura dans la province de Jaén, la Sierra de María dans la province d'Almería, la Sierra de Castril et la Sierra de la Sagra (la plus élevée) dans la province de Grenade.

La Cordillère pénibétique est située plus au sud, parallèlement à la mer Méditerranée, depuis l'extrémité sud-orientale de la province de Cadix à la Région de Murcie. C'est sur cette chaîne de montagnes que se dressent les plus hauts sommets andalous et espagnols. Il s'agit d'un socle métamorphique au relief fracturé, composé d'une succession de massifs au relief plus accidenté et à l'altitude plus élevée que dans la cordillère subbétique. Le plus important de ces massifs est la Sierra Nevada, qui s'étend au sud de la province de Grenade et en partie sur celle d'Almería. Vingt-quatre sommets ou pics dépassent les 3 000 mètres d'altitude, notamment le Mulhacén, point culminant du pays. Autour de la Sierra Nevada existent de nombreuses autres chaines montagneuses : Serranía de Ronda, Sierra de Tejeda et Sierra de Almijara dans la province de Malaga, Sierra de Alhama, Sierra de la Contraviesa et Sierra de Baza dans la province de Grenade, Sierra de Gádor, Sierra de las Estancias et Sierra de los Filabres dans la province d'Almería. Entre la Sierra Nevada, au nord, et les Sierras de Gádor et de la Contraviesa au sud, s'étendent les Alpujarras, une région de vallées isolées à cheval sur les provinces de Grenade et d'Almería, qui forment encore un cadre préservé recherché.

La dépression intrabétique

La dépression intrabétique (ou sillon intrabétique) est une série de dépressions qui affectent les systèmes bétiques entre les deux cordillères précédemment évoquées, qu'elle sépare sous la forme d'un couloir. Il s'agit d'un ensemble de petites dépressions discontinues qui s'étendent d'ouest en est parallèlement à la côte : les dépressions de Ronda (rattachée à la cordillère pénibétique), Antequera (reliée à la dépression du Guadalquivir, elle est un ancien golfe de la mer qui occupait autrefois la plaine du grand fleuve), Grenade, ainsi que les fossés ou cuvettes (hoyas) de Guadix, Baza et Huéscar (rattachés à la cordillère subbétique). La dépression intrabétique se présente sous la forme d'une succession de plaines aux sols marneux et argileux, très fertiles. Au fond de la dépression de Grenade se trouve ainsi la fameuse Vega, exploitée depuis des siècles pour la qualité de ses sols.

La plaine du Guadalquivir modifier

Le Guadalquivir et sa plaine à Almodovar del Río

La dépression - ou vallée - du Guadalquivir est l'épine dorsale de l'Andalousie. Séparant la Sierra Morena des cordillères bétiques, elle s'étend depuis la source du fleuve, dans la Sierra de Cazorla, puis s'élargit peu à peu en suivant le cours du fleuve, qui file vers le sud-ouest. Elle affecte les provinces de Jaén, Cordoue, Séville, Cadix et Huelva.

La vallée est apparue après l'orogenèse alpine. En raison de sa situation entre deux chaînes montagneuses, elle s'est progressivement remplie de dépôts alluvionnaires marneux et argileux, provenant de l'érosion des massifs.

À l'est, dans la province de Jaén, la dépression s'établit sur des reliefs de collines d'altitude (Loma de Úbeda), avant de redescendre vers des zones moins élevées en avançant vers Cordoue, où les paysages de la vallée sont marqués par la présence de douces collines ondulées. La dépression s'élargit au rythme de sa progression, pour former de vastes plaines, ponctuées à l'est de Séville de quelques affleurements calcaires appelés alcores. La vallée du Guadalquivir forme dans ces plaines un ensemble de terres très fertiles, exploitées depuis des millénaires. Plus au sud, la dépression s'élargit considérablement, et dessine de vastes marais, la marisma établis sur une plaine alluvionnaire fluviomarine pas encore colmatée.

Les côtes modifier

Le littoral atlantique, El Rompido (Huelva)
Le Détroit de Gibraltar
Vue du Cabo de Gata sur la côte méditerranéenne d'Almería

L'Andalousie est baignée par l'Océan Atlantique, depuis la frontière portugaise au Détroit de Gibraltar, et par la Mer Méditerranée depuis le détroit jusqu'à la frontière murcienne. Elle est bordée par 864 kilomètres de côtes, largement surexploitées, plus particulièrement sur le versant méditerranéen.

Bordant la province de Huelva et une grande partie de celle de Cadix, la côte atlantique - appelée ici Costa de la Luz (côte de la lumière) - est basse et sableuse, elle ne possède aucun relief escarpé, et très peu de roches, les montagnes (Aracena, Grazalema, Blanquilla) se trouvant souvent éloignées de la côte. En revanche, cette configuration offre d'immenses plages de sable fin, moins exploitées que sur la côte méditerranéenne. La composition sableuse des côtes a entraîné la formation de nombreux sites naturels de grande valeur. Outre les dunes, très présentes sur le littoral de Huelva, de nombreuses lagunes se succèdent le long du cordon littoral gaditan. Par ailleurs, les estuaires du Guadiana, de l'Odiel, du Río Tinto et surtout du Guadalquivir sont occupée par de gigantesques marais (marismas). Les marais du Guadalquivir sont en grande partie classés au sein du parc naturel et surtout du parc national de Doñana.

Le littoral méditerranéen est nettement plus rocheux, en raison de la proximité de la cordillère pénibétique. Les falaises escarpées où se lotissent d'innombrables criques alternent avec de des plages de sable moins longues et moins ouvertes que sur l'Atlantique, souvent bétonnées. La région constitue en effet un des hauts-lieux du tourisme de masse espagnol, dont la station balnéaire de Torremolinos est le symbole. D'autres villes, telle Marbella, ont opté pour un tourisme plus luxueux. Quatre côtes, correspondant à autant de provinces, se succèdent d'ouest en est : la Costa gaditana (côte gaditane), sur le littoral méditerranéen de la province de Cadix (d'Algésiras à San Roque), la Costa del Sol (côte du soleil) dans la province de Malaga, la Costa tropical (côte tropicale) dans la province de Grenade et la Costa de Almería (côte d'Almería) dans la province homonyme. Une grande partie de la côte d'Almería, autour du Cabo de Gata, est classé parc naturel.

Hydrographie modifier

Le régime hydrographique de l'Andalousie se distribue entre plusieurs grands bassins, répartis entre les versants atlantique et méditerranéen. Depuis 2005, plusieurs accords entre l'État et la Junta de Andalucía ont permis de transférer progressivement à cette dernière la gestion des eaux de la communauté autonome. Le bassin du Guadalquivir a été le dernier à être transféré, en vertu d'un accord survenu en novembre 2007.

La caractéristique essentielle des fleuves et rivières andalous est leur débit irrégulier, soumis à un régime d'étiage notable, notamment sur le versant méditerranéen. Le débit des cours d'eau atteint son maximum au printemps et à l'automne, à la saison des pluies, pour baisser considérablement durant les mois d'été, jusqu'à laisser parfois (exclusivement sur le versant méditerranéen) le lit asséché. Les crues ne sont toutefois pas rares à la saison des pluies.

L'immense majorité des fleuves de la région sont alimentés par les pluies automnales et printanières. Seuls les rivières prenant leur source dans la Sierra Nevada bénéficient d'un régime nivo-pluvial, dû aux précipitations neigeuses qui alimentent la chaîne, notamment lors de la fonte des neiges printanière.

Afin d'optimiser l'utilisation des ressources en eau, la région s'est dotée depuis les années 1960 d'importantes infrastructures hydrauliques. Des barrages ont été bâtis sur tous les cours d'eau majeurs, pour l'alimentation en eau et l'irrigation, mais également pour assurer la production d'électricité. La gestion des ressources a néanmoins montré ses limites dans certains domaines. Les aquifères, très présents dans les sols calcaires de l'est, ont été surexploités, tout comme certaines zones humides côtières. Seuls les espaces protégés ont été épargnés par ce gaspillage.

Versant atlantique modifier

Le bassin atlantique constitue la première ressource hydrologique de l'Andalousie, vertébrée autour du Guadalquivir, le fleuve roi qui détermine en grande partie par son tracé la configuration géographique de la région. Les fleuves et rivières tributaires de l'Atlantique se répartissent en plusieurs bassins versants représentant une superficie totale de 68 674 km², soit près de quatre fois la superficie totale des bassins du versant méditerranéen.

Le bassin du Guadalquivir modifier

Le bassin du Guadalquivir
Le Guadalquivir à Séville
Le Genil à proximité de sa source.

Le Guadalquivir est le plus important de tous les fleuves andalous, son bassin s'étendant sur 57 527 km², dont 90% en Andalousie. Son bassin étend son emprise sur 65% de la surface de la communauté, vers laquelle sa vallée de terres basses laisse pénétrer l'influence marine. Traversant la communauté autonome du nord-est au sud-ouest, il forme une large vallée structurant le territoire, en séparant les massifs de la Sierra Morena au nord, et les cordillères bétiques au sud. Son long cours (657 kilomètres), son débit (164,3 m³ par seconde en moyenne à Séville) ainsi que les nombreuses rivières qui viennent gonfler son cours depuis les montagnes, en font une précieuse ressource pour une grande partie de la région. Craint pour ses crues, il s'est vu doter, tout comme ses principaux affluents, de barrages. Il a par ailleurs été largement canalisé, notamment dans sur son cours inférieur, entre Isla Mayor et l'embouchure.

Son importance historique est grande : il servit durant longtemps de voie commerciale, et son rôle dans l'alimentation en eau pour la consommation ou l'irrigation est capitale. Utilisé pour la production de riz sur son cours inférieur, il accueille par ailleurs le seul port fluvial d'Espagne, le port de Séville. Célébré dans les arts et la littérature, le Bætis romain, devenu le grand fleuve des musulmans d'Espagne (al-wadi al-Kabir), il est un symbole fort de l'histoire et de l'identité andalouse.

Le fleuve naît à la Cañada de Aguas Frías dans la Sierra de Cazorla, au nord-est de la province de Jaén. Il file ensuite lentement vers le sud-ouest en recevant les eaux de nombreux affluents, dont le plus important est le Genil. Après avoir traversé des villes de l'importance de Cordoue et Séville, il se jette dans l'Océan Atlantique à hauteur de Sanlúcar de Barrameda, sur sa rive gauche, en déterminant la frontière entre les provinces de Cadix et de Huelva (commune d'Almonte). Il forme depuis le sud de la province de Séville de gigantesques zones humides, appelées marais du Guadalquivir ou marisma, dont le cœur constitue le parc national de Doñana, classé sur la liste Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1984.

Les affluents du fleuve, eux-mêmes nourris par d'innombrables ruisseaux et rivières, sont nombreux, et contribuent à l'extension du bassin et au maintien d'un débit continu, en dépit de l'irrégularité des précipitations. Ceux de la rive droite proviennent de massifs de la Sierra Morena, et, des petites sierras du sud de la Meseta castillane. On trouve ainsi le Guadalimar, le Jándula, le Yeguas, le Guadalmellato, le Guadiato, le Bembézar, le Viar, et la Rivera de Huelva. Les rivières de la rive gauche trouvent leur origine dans les chaînes montagneuses des cordillères bétiques. Ce sont les plus abondants, alimentés notamment au printemps par la fonte des neiges de massifs tels que la Sierra Nevada. On trouve d'amont en aval, le Guadiana Menor, le Guadalbullón, le Guadajoz, le Genil (le plus important des affluents, qui draine les eaux de la Sierra Nevada, depuis les pieds du Mulhacén), le Corbones et le Guadaíra. Le Guadiana Menor fait l'objet d'une polémique, certains géographes affirmant qu'il ne serait pas l'affluent du Guadalquivir, mais que, à l'inverse, ce dernier serait son tributaire. D'autres cours d'eau de bien moindre importance contribuent également au débit du grand fleuve andalou.

Autres bassins versants modifier

Le Guadiana à Ayamonte
Le Río Tinto
L'embouchure du Guadalete
Le Majaceite à sa source

En dehors du bassin du Guadalquivir, le littoral atlantique andalou voit déboucher plusieurs fleuves importants. À l'instar du grand fleuve, certains de ces cours d'eau forment un estuaire riche en zones humides, dues à la configuration basse et sablonneuse du littoral.

Le Guadiana n'est pas à proprement parler un fleuve andalou. Surgi dans la province de Ciudad Real, il parcourt les communautés autonomes de Castille-La Manche et d'Extrémadure, avant de pénétrer au Portugal. À partir de la confluence avec le Chanza, le Guadiana se dirige vers le sud en servant dès lors de frontière entre l'Espagne (province de Huelva) et le Portugal. Il se jette dans l'Atlantique, entre les villes d'Ayamonte, en Espagne, et de Vila Real de Santo António, au Portugal. En Andalousie, son bassin versant comprend 5 614 km² (soit environ 10% du total du bassin), répartis sur le nord de la province de Cordoue et la frange occidentale de la province de Huelva.

Entre le Guadiana et le Guadalquivir se trouvent l'Odiel et le Río Tinto. Ces deux fleuves et leurs affluents forment un bassin qui irrigue une grande partie de la province de Huelva. L'Odiel naît dans la Sierra de Aracena et coule vers le sud, en passant par Huelva. À hauteur de Palos de la Frontera, il rejoint le Río Tinto, né entre Nerva et Minas de Río Tinto, dans la petite Sierra de Padre Caro. Les deux cours d'eau forment alors la Ría de Huelva, une vaste embouchure composée de marais. Le Río Tinto est célèbre pour les mines de Corte Ayala et de ses environs (les plus grandes d'Europe à ciel ouvert), exploitées depuis l'Antiquité, et qui lui procurent - ainsi qu'à certains de ses affluents - des teintes rouge sombre, dues à la forte teneur en oxyde de fer. Les deux fleuves bénéficient de quelques affluents peu abondants, mais souvent pourvus de barrages : l'Escalada, le Meca, l'Olivargas, l'Oraque (le plus important), le Santa Eulalia et le Villar pour l'Odiel, le Nicoba, le Jarrama, le Domingo Rubio, le Corumbel, et le Casa de Valvarde y Candón dans le cas du Río Tinto.

Il existe également un petit fleuve d'une soixantaine de kilomètres de longueur, situé entre le Guadiana et l'Odiel, le Piedras. Il surgit à Villanueva de los Castillejos, puis se dirige vers l'Atlantique, dans lequel il se jette parallèlement à la côte en raison de la présence d'un cordon littoral en flèche, entre la Flecha de Nueva Umbría (commune de Lepe) et El Portil (commune de Cartaya).

La province de Cadix est, quant à elle, arrosée par le bassin du Guadalete, le deuxième plus long d'Andalousie, avec 157 kilomètres. Il jaillit à proximité de Grazalema, dans les montagnes du nord de la province, puis rejoint l'océan dans la Baie de Cadix, à El Puerto de Santa María, entre marais et lagunes. En dépit de sa faible longueur, c'est un fleuve au débit relativement élevé en raison de la forte pluviosité de la Sierra de Grazalema, dont les roches calcaires retiennent le fruit des précipitations. Son affluent principal est le Majaceite, ou Guadalcacín, d'une cinquante de kilomètres de long, qui naît au sud de la Sierra de Grazalema et rejoint le Guadalete à proximité d'Arcos de la Frontera.

Enfin, entre l'estuaire du Guadalete et la pointe de Tarifa se trouvent un certain nombre de petits fleuves côtiers qui complètent le réseau fluvial du versant atlantique. Le Barbate est le plus important de ces cours d'eau. Il s'étale sur une longueur d'environ 80 kilomètres, entre la Sierra del Aljibe et la ville de Barbate, après avoir reçu les apports de petits affluents, tels que le Celemín, l'Alberite, l'Almodóvar et l'Álamo.

Versant méditerranéen modifier

La Sierra Nevada alimente en partie le versant méditerranéen
Exemple d'une rambla asséchée près d'Almería

Le versant méditerranéen s'étend au sud de la cordillère pénibétique, qui alimente les quelques fleuves et rivières regroupés au sein d'un même bassin versant : la cuenca del sur. Totalisant une superficie de 18 425 km² le système fluvial méditerranéen alimente en eau la frange méridionale de l'Andalousie sur cinquante kilomètres de largeur, entre la cordillère pénibétique et la côte, et 350 kilomètres de longueur, depuis la pointe de Tarifa, dans la province de Cadix, à la province d'Almería.

Le versant se caractérise, d'une part, par un éclatement des ressources en eau en une multitude de fleuves mineurs, à l'inverse du versant atlantique, dont les eaux sont concentrées sur quelques grands fleuves aux bassins très denses. Les fleuves du versant méditerranéen se différencient par leur étroitesse et leur faible longueur, due à la courte distance entre les montagnes où ils trouvent leur source et le littoral.

D'autre part, il se distingue par des débits très irréguliers, qui conduisent à l'assèchement saisonnier d'un certain nombre de fleuves côtiers ou de cours d'eau secondaires descendus des pentes des montagnes. En s'asséchant, ces rivières intermittentes forment des ramblas (ou ravines), propices aux ravages lors d'épisodes pluvieux intenses à l'automne ou au printemps. Ce phénomène s'observe particulièrement sur la partie orientale du versant, isolée par les sommets de la Sierra Nevada, qui bloquent les dépressions et limitent drastiquement les précipitations.

Parmi les très nombreux cours d'eau du versant, quelques-uns se signalent par leur importance, que ce soit en termes de débit, d'extension du bassin versant, d'exploitation ou de valeur écologique.

Fleuves méditerranéens de la province de Cadix modifier

Le Hozgarganta

La province de Cadix est essentiellement irriguée par des cours d'eau se jetant dans l'Océan atlantique. Néanmoins, une partie de la Sierra de Grazalema, ainsi que la région du Campo de Gibraltar et le parc naturel de Los Alcornocales sont traversés par des fleuves et rivières du versant méditerranéen. Les plus importants sont le Guadarranque, le Palmones et le Guadiaro. Le Palmones (appelé également le Cañas) est un petit fleuve côtier de 17 kilmomètres, qui naît au Cerro del Palmito, dans la Sierra Blanquilla, et évolue vers le sud en formant de nombreux méandres. Après avoir reçu les eaux de son principal affluent, le Guadacorte, il se déverse dans la mer en formant un petit delta formé de marais, les marismas de Palmones. Le Guadarranque, de 37 kilomètres de longueur, naît à la Loma del Padrón, sur le territoire de Jimena de la Frontera, dans le parc naturel de la Sierra de los Alcornocales. Il se dirige ensuite vers le sud, et se jette dans la baie d'Algésiras, en séparant les territoires communaux de San Roque et de Los Barrios. Le Guadiaro constitue, quant à lui, un cas particulier : bien qu'il achève son cours à Guadiaro, dans la commune gaditane de San Roque, son cours s'étend principalement dans la province de Malaga. Il naît en effet dans la Serranía de Ronda, et creuse une vallée très riche en faune et en flore, en sinuant à travers des zones de basses montagnes. Il reçoit à son embouchure le débit de son principal affluent, le Hozgarganta, une importante rivière née dans le nord du parc de Los Alcornocales. Le Guadiaro forme un estuaire d'une très grande richesse ornithologique, jouissant d'une protection de la part de la Junta de Andalucía.

Les bassins versants de la province de Malaga modifier

Le Chíllar

La province de Malaga est alimentée par plusieurs fleuves descendus des massifs de la cordillère pénibétique. Le plus important d'entre eux est le Guadalhorce, de 166 kilomètres de longueur. Il naît au col de Los Alazores, à la frontière entre la province de Malaga et celle de Grenade. Il s'enfonce par la suite vers l'est, dans la dépression d'Antequera, avant d'amorcer un virage vers le sud après Bobadilla. Ses eaux sont alors retenues par un barrage, avant de repartir à l'est vers Cártama. Après avoir été gonflé par de nombreux affluents, le Guadalhorce achève sa course à l'ouest de Malaga, qu'il fournit en eau et électricité. Le Guadalmedina est le fleuve de Malaga, qu'il traverse avant de déboucher dans la Méditerranée. Il naît au pic de la Cruz, dans la Sierra de Camarolos, dans le nord-est de la province. Il traverse par la suite le parc naturel de Los Montes de Malaga et achève sa course après 47 kilomètres de parcours. Un autre fleuve important de la province de Malaga est le Vélez, né de la confluence du Guaro et du Benamargosa. Après avoir traversé des paysages très variés (zones karstiques, huertas,...), il se jette dans la mer au niveau de Vélez-Malaga. Le Chíllar est, lui, un petit fleuve côtier qui prend sa source dans la Sierra de Almijara, et se jette à hauteur de Nerja. Sa caractéristique essentielle provient des terrains karstiques qu'il traverse, et lui permettent de bénéficier d'un débit constant tout au long de l'année, y compris pendant les périodes de sécheresse.

Les bassins versants de l'Andalousie orientale modifier

Le Guadalfeo
Le Trevélez, affluent du Guadalfeo
La source du Segura, dans la province de Jaén

Le littoral des provinces de Grenade et d'Almería est largement protégé par les hauts massifs des cordillères pénibétiques, qui isolent les côtes de l'influence atlantique venue de l'ouest. Cet élément explique l'aridité plus marquée du secteur oriental andalou. Ainsi, le versant méridional des cordillères, et notamment de la Sierra Nevada, est nettement déficitaire en précipitations en comparaison du versant septentrional, qui alimente abondamment les affluents du Guadalquivir. Les rivières surgies des flancs sud des sierras sont moins nombreuses et, surtout, se différencient par des débits moins conséquents : la plupart sont à sec durant tout l'été, et se gorgent d'eau lors des violents épisodes pluvieux automnaux et printaniers.

Le fleuve principal de la petite côte grenadine est le Guadalfeo, long de 71 kilomètres. Il jaillit des pentes de la Sierra Nevada, sur le territoire de la commune de Bérchules, parcourt les vallées des Alpujarras où il reçoit l'apport de nombreux affluents (Dúrcal, Lanjarón, Mulhacén, Trevélez, Chico,...), et file ensuite vers le sud. Il se jette dans la mer entre Salobreña et Motril, ville dont il irrigue la vega.

L'Adra est un autre fleuve important, au débit permanent. Il naît de l'union du Río Grande et du Río Chico, ce dernier surgissant à l'ouest de la Sierra de Gádor. Il se jette dans la mer au niveau de la villa homonyme. Le fleuve principal de l'est andalou est toutefois l'Andarax. Celui-ci naît au Cerro del Almirez, à l'extrémité orientale de la Sierra Nevada. Il parcourt par la suite la province d'Almería sur 67 kilomètres, à travers la vallée qui porte son nom, et contourne par l'est la capitale provinciale où il rejoint la mer. Il reçoit quelques affluents venus de la Sierra de Filabres, tels le Nacimiento, et se faufile dans le Désert de Tabernas, où une ravine souvent asséchée constitue son dernier apport. Le delta qu'il forme à son embouchure est menacé de disparition en raison de l'urbanisation de l'agglomération et de la surexploitation des ressources du fleuve.

L'Almanzora est le dernier fleuve notable de la partie orientale du versant méditerranéen andalou. Long de quatre-vingt-dix kilomètres, il se forme à l'extrémité occidentale de la province d'Almería, grâce à l'union de plusieurs cours d'eau d'altitude. Il achève sa course à hauteur de Palomares, sur le territoire de la commune de Cuevas del Almanzora. Il se nourrit, tout au long de son tracé, de nombreux petits cours d'eau souvent asséchés, et présente un aspect plus proche de celui d'un torrent que d'un fleuve.

Il convient d'ajouter à ce versant méditerranéen andalou, le bassin versant du Segura, qui concerne une petite partie de l'Andalousie, aux extrémités orientales des provinces de Jaén, Grenade et Almería. Le fleuve sort de terre dans la Sierra de Segura, au nord-est de la province de Jaén. Après avoir reçu les eaux d'un de ses très rares affluents andalous, le Zumeta, il quitte la communauté autonome pour poursuivre sa route en Castille-La Manche, puis en Communauté valencienne.

Climat modifier

Le désert de Tabernas, province d'Almería
Sierra de Grazalema, province de Cadix

L'Andalousie bénéficie d'un climat de type méditerranéen marqué. Celui-ci se caractérise, dans les grandes lignes, par l'alternance d'étés chauds et secs, avec des hivers doux et moyennement humides. Hiver et été sont séparés par deux brèves intersaisons, lors desquelles se concentre la majorité des précipitations annuelles.

Il convient toutefois de nuancer légèrement la portée de ce climat, en raison, d'une part, des influences atlantiques dont jouit la région, et, d'autre part, des disparités observées sur le territoire de la communauté. L'Océan Atlantique, sur lequel s'ouvre la région à l'ouest, apporte en effet des masses d'air maritime humides, qui permettent à l'Andalousie de présenter, en général, une pluviométrie supérieure à celle de nombreuses régions du centre et de l'est de l'Espagne, telles que le Levant. Pour ce qui est des contrastes climatiques, la comparaison entre la Sierra de Grazalema, zone la plus pluvieuse d'Espagne, et le Désert de Tabernas, unique désert européen, suffit à illustrer la réalité de la diversité météorologique du sud espagnol.

La configuration orographique de la région joue un rôle essentiel dans les disparités du climat andalou. Tant les chaînes de montagne que la vallée du Guadalquivir agissent en éléments structurants du climat qui subit une importante variation d'ouest en est. Les masses d'air humide en provenance de l'Atlantique viennent ainsi buter sur les systèmes montagneux occidentaux et les régions alentours qui reçoivent une part importante des précipitations. La circulation des masses d'air est également favorisée par la vallée du grand fleuve, qui permet la pénétration à l'intérieur des terres des dépressions. À l'inverse, les systèmes bétiques isolent les régions côtières orientales des précipitations, retenues sur les sommets. La côte subit alors l'effet de foehn, qui assèche les masses d'air redescendues des montagnes. Plus rares, les précipitations s'expliquent alors souvent par les influences maritimes méditerranéennes. On parle pour ces zones de climat subtropical sec. La Méditerranée sert également de couloir aux masses d'air sahariennes caniculaires qui remontent vers l'Andalousie durant l'été.

Relief et climat déterminent par conséquent l'immense variété paysagère de l'Andalousie, et ont conduit les habitants à adopter des formes d'habitat et d'urbanisme propres à s'adapter à ces particularités.

Régions climatiques modifier

Moyennes climatiques de Séville, climat méditerranéen tempéré
Moyennes climatiques d'Almería, climat méditerranéen tropical

Una primera zona, importante no sólo por su extensión sino por poseer los rasgos más característicos del clima mediterráneo, es el valle del Guadalquivir, a través del cual penetra la influencia húmeda atlántica. A medida que se avanza al interior se agudizan los rasgos de continentalidad, especialmente notables en el curso alto del río.

Las zonas de montaña presentan una cierta gradación influida por la altitud, que favorece un descenso de las temperaturas, un mayor riesgo de heladas y un incremento de las precipitaciones. La influencia atlántica es particularmente notoria en las áreas montañosas más occidentales de Sierra Morena y especialmente en las Béticas (Sierras de Cádiz y Malaga), primeras receptoras de los vientos de poniente, lo que las convierte en las áreas de máxima pluviometría junto a las sierras de Cazorla y Segura.

Conforme nos desplazamos hacia el interior y hacia el este, así como en las vertientes de las sierras litorales no expuestas a los vientos atlánticos, descienden sustancialmente los niveles de precipitación y aumenta la aridez. La mayor continentalidad y altura lleva a que, en lugares como Sierra Nevada, Cazorla-Segura y los Filabres, se registren las temperaturas medias más frías. El área de Sierra Nevada tiene especial relevancia en tanto que, como forma residual de la glaciación más meridional del continente, es el único enclave receptor de precipitaciones de nieve que permanecen todo el año, suponiendo una llamativa singularidad climática, ecológica y deportiva.

En definitiva, encontramos áreas con influencias oceánicas húmedas, ya que están bien expuestas a los frentes lluviosos atlánticos, en la porción suroccidental de Andalucía, condiciones subdesérticas en el extremo suroriental almeriense e, incluso, clima de alta montaña, con nieve y heladas abundantes, en las cumbres de Sierra Nevada. La continentalidad climática, caracterizada por los inviernos rigurosos, resulta más predominante en la mitad oriental de la región.

Précipitations modifier

La distribución de las precipitaciones en Andalucía a lo largo del año suele resultar relativamente irregular, aunque siempre son escasas en los meses estivales. También pueden variar los totales de un año a otro, por lo que, a veces, se presentan períodos de sequía más o menos prolongados, con gran repercusión sobre el regadío de cultivos y el abastecimiento de población. Además, no es raro que las lluvias sean intensas, de carácter torrencial, en forma de fuertes aguaceros que, en casos extremos, pueden llegar a provocar inundaciones.

Los riesgos de riadas son más altos en las cuencas que vierten al Mediterráneo, ya que los lechos de los ríos de estas zonas áridas, a menudo con caudales muy bajos, no pueden encauzar los importantes volúmenes de agua caída de forma tan instantánea. La singularidad del régimen de precipitaciones hace que durante el verano casi todo el litoral registre lluvias inferiores a los 350 mm. en tanto que en el resto de la región no se superan los 600 mm. La coincidencia estival de altas temperaturas y ausencia de lluvias es un rasgo excepcional del clima mediterráneo, del que deriva su acusado déficit hídrico. La sobreexplotación de los acuíferos subterráneos, dado su lento ritmo de regeneración natural, es una consecuencia añadida de problemáticos efectos de la aridez relativa de la climatología andaluza.

Las precipitaciones presentan un patrón muy claro. Son más abundantes en las montañas occidentales, tanto de Sierra Morena, como las sierras de Ronda y Grazalema. En las sierras Béticas y en las altas cumbres Penibéticas se alcanzan más de 1.000 milímetros al año. En su entorno inmediato se llegan a los 600. El resto de la región es seca; con dos sectores, el occidental, dominado por el valle del Guadalquivir y abierto a las masas de aire marítimas del atlántico, donde se llegan hasta los 400-600 mm al año. Al este de la región, a sotavento de las sierras Béticas encontramos regiones áridas, donde no se recogen más de 400 mm al año, y en la costa almeriense, desde el cabo de Gata, no se alcanzan los 200 mm. Una de las características más notables, sobre todo en las regiones más secas es la irregularidad interanual. La época más lluviosa del año es la primavera, seguida del otoño. Son las épocas en las que llegan las masas de aire polar marítimo que trae el frente polar. El anticiclón de las Azores predomina en verano, dando un tiempo seco, soleado y caluroso. En invierno se instalan sobre la región anticiclones térmicos que provocan tiempo seco soleado y fresco, que puede llegar a ser frío en las montañas, con nieblas persistentes. La gota fría en otoño es muy violenta, sobre todo en las costas del Mediterráneo, provocando repentinas inundaciones y activando numerosos barrancos inactivos la mayor parte del tiempo. En las montañas el máximo secundario se traslada del otoño al invierno. Encontramos hasta cuatro meses de aridez en la mayor parte de la región. En Almería los meses de aridez llegan a ser hasta diez, sólo se libran de la aridez diciembre y enero, por eso este clima no es mediterráneo, sino subtropical seco.

vents :

El régimen de los vientos en Andalucía está sujeto a la influencia atlántica y al influjo del Mediterráneo y Africa, junto con la habitual dinámica de las brisas costeras. Como fenómeno singular hay que mencionar que, en la zona del Estrecho de Gibraltar, en torno a la ciudad de Tarifa, destacan los fuertes vientos (30,6 km/h de velocidad media ponderada) que la baten con carácter permanente, tanto de poniente atlántico como de levante mediterráneo. Ello puede llegar a suponer un recurso interesante para la generación de energía eólica, además de garantizar la presencia de grandes olas y un impulso sostenido para la práctica del windsurfing, modalidad deportiva que quizás tenga en Tarifa su capital europea.

Températures modifier

En relación al régimen térmico, en invierno, las temperaturas medias superan los 0º casi en la totalidad de la región, si bien contrastan las acusadas diferencias, dentro de una gran proximidad geográfica, entre el intenso frío de los altos macizos orientales de la Penibética y las benignas temperaturas de la costa de Granada y Almería. De hecho, basta sólo una hora para pasar de un clima tropical a otro desértico o a otro de alta montaña.

Por otra parte, durante el verano, las temperaturas medias llegan a superar los 20º en agosto, destacando el fuerte calor, con máximas que a veces pasan de 40º, registrado en el valle medio del Guadalquivir, en el eje Andújar-Córdoba-Sevilla. En las zonas litorales tal calor se atempera por la influencia marina. El ambiente es algo más fresco también en las comarcas serranas.

La oscilación diurna de los valores térmicos presenta una gran amplitud en las zonas de interior y continentales, y se estrecha en las áreas sujetas al influjo marino. La posición de la región condiciona que en invierno se vea afectada por los frentes atlánticos húmedos, en tanto que en verano predominen las altas presiones del anticiclón de las Azores y la influencia climática de las bajas presiones del desierto. En Andalucía, uno de los rasgos más elementales del clima es el carácter templado-cálido de sus temperaturas, con una media anual de 16,8º C. Sin embargo, debido a la gran amplitud del territorio, con abundantes sistemas montañosos y una extensa línea de costas, se dan fuertes contrastes y gradientes que confieren gran diversidad climática a la región.

Las temperaturas presentan un gradiente con un patrón diferente al de las precipitaciones. Las zonas más calurosa se encuentra al oeste, y a lo largo del valle de Guadalquivir, hasta Jaén, y a lo largo de toda la costa. Aquí se superan los 18 °C de media anual. También Almería tiene medias superiores a los 18 °C. Desde esta zona hasta las montañas se registran unas temperaturas medias entre 16 y 18 °C. En Sierra Morena descienden hasta los 14 °C y en las alturas del sistema Bético descienden rápidamente, hasta alcanzar mínimas por debajo de los 10 °C en Sierra Nevada y Segura y Cazorla. principalmente de Guadalajara, las temperaturas disminuyen rápidamente hasta alcanzar temperaturas medias anuales de menos de 8 °C. El mes más frío es enero y el más caluroso agosto. En las montañas, en enero se pueden alcanzar temperaturas bajo 0 °C se dan helada seguras, sin embargo en el resto de la región las heladas son una anécdota. En la costa prácticamente son inexistentes. El verano llega a ser caluroso. Así pues tenemos inviernos cortos y frescos y veranos largos y calurosos y la primavera y el otoño son estaciones breves e irregulares pero muy marcadas.

Una característica destacada del clima de Andalucía es la alta insolación que recibe. Junto con el sur de Portugal, presenta los más altos índices de horas de sol al año de toda la Península Ibérica. Así, buena parte de la región goza de más de 2.800 horas de sol al año, destacando con más de 3.000 la comarca del Bajo Guadalquivir, la costa atlántica y el litoral de Granada y Almería. De hecho, éste es el motivo de que la Costa del Sol haya sido bautizada con tal nombre, y constituye un factor básico de atracción turística.

L'environnement andalou modifier

Régions et paysages modifier

Su gran extensión territorial, con abundantes serranías y altas cumbres y marcados contrastes climáticos, permite que Andalucía presente un abigarrado mosaico de paisajes. Enlace de dos continentes, con un privilegiado enclave entre el mar Mediterráneo y el Océano Atlántico, Andalucía cuenta con una gran variedad de espacios y recursos naturales en sus 87.299 km2.

Las áreas mejor conservadas suelen situarse en áreas serranas de escaso desarrollo económico, que en los últimos años experimentan el nuevo fenómeno de una considerable demanda turística. Cuenta con las mayores cumbres de la Península, macizos volcánicos, zonas húmedas y sectores costeros en un excelente estado de conservación donde perviven numerosos endemismos animales y vegetales y especies amenazadas de extinción. Sin duda, el componente más representativo del paisaje natural andaluz es el denominado monte mediterráneo, ejemplificado por las formaciones de encinar. La encina es un árbol del género Quercus con hojas pequeñas, coriáceas y persistentes, por lo que los encinares presentan el característico tono verdoso durante todo el año. A su alrededor, cuentan con un tupido estrato arbustivo de jaras, lentisco, coscoja, aulagas, enebro, etc., y suelen ser igualmente abundantes las plantas aromáticas (romero, tomillo, lavanda, etc.). Asimismo, los alcornoques son característicos de las formaciones de monte mediterráneo. Son también Quercus de hojas persistentes y, en Andalucía, se encuentran casi exclusivamente en las provincias occidentales, destacando el alcornocal gaditano. Otros Quercus que se presentan cuando el clima resulta un poco más templado y húmedo son los quejigos, de hoja marcescente (que permanece marchita en el árbol durante el invierno), y, más escasos, los robles caducifolios (desnudos de follaje en invierno). En toda la región estos últimos árboles no forman, en general, bosques puros sino que aparecen mezclados con encinas y alcornoques. Otros árboles propios del bosque mediterráneo son el castaño, en muchos lugares plantado por el hombre, el algarrobo y el acebuche, el olivo silvestre.

Los pinares también constituyen vistosos paisajes naturales, en especial en zonas costeras arenosas y de alta montaña, aunque con frecuencia son fruto de repoblaciones forestales por lo que, a veces, no resulta fácil tener certeza de su carácter autóctono. Los más abundantes son los formados por el pino piñonero, con su característica copa aparasolada, el pino marítimo o resinero, el pino laricio, abundante en las Sierras de Cazorla y Segura, y el pino carrasco, el más rústico de los árboles mediterráneos por vivir en suelos muy pobres soportando altas temperaturas y fuertes sequías. Merecen una mención especial por su singularidad y rareza los bosques de pinsapo, una especie de abeto. Además de en el norte de Marruecos, los pinsapares sólo se encuentran en la Sierra de Grazalema, en Cádiz, y en la Sierra Bermeja y Sierra de las Nieves de Malaga.

Los bosques de ribera, que se desarrollan en los bordes de arroyos, ríos y lagunas, constituyen también llamativos componentes del paisaje andaluz, alineándose en los tramos mejor conservados del Guadalquivir, Genil, Guadiana, y un sinnúmero de cursos de agua. Están formados por chopos, alisos, fresnos, olmos, sauces, etc., y cumplen un importante papel ecológico en la regulación de los cauces fluviales. Otras destacadas unidades paisajísticas naturales no forestales son las numerosas zonas húmedas de marismas, esteros y complejos lagunares, así como los enclaves con condiciones ecológicas extremas en los que sólo puede darse una vegetación baja y dispersa, tales como las áreas de alta montaña de Sierra Nevada y los terrenos esteparios y predesérticos de Almería. Hay que destacar los importantes valores paisajísticos que ofrece la franja litoral con extensas playas, dunas y arenales, acantilados y ramblas.

Las diferencias altitudinales y de orientación generan microclimas muy variados, a los que se adaptan también, con diversidad de formas, animales y plantas. Los paisajes más o menos naturales o ecológicamente integrados favorecen la existencia de una fauna silvestre rica y abundante, presentándose numerosos casos de especies faunísticas que son exclusivas o tienen en Andalucía sus últimos reductos o sus poblaciones más numerosas. Además, en.los montes andaluces no escasean especies de gran valor cinegético como ciervo, jabalí, corzo, cabra montés, perdiz, liebre, etc.

La historia geológica de los terrenos es otro de los factores de su riqueza florística y faunística. La ruptura del macizo bético-rifeño en el plioceno inferior motivó la permanencia, por ejemplo en las cordilleras Béticas y limítrofes, de especies que hoy se consideran típicamente africanas. En las estrechas y umbrías gargantas de las serranías del Campo de Gibraltar se conserva uno de los mayores tesoros botánicos de la Península: una vegetación característica de los bosques tropicales de laurisilva, con especies de helechos únicos en el continente europeo. Otra curiosidad botánica es la presencia de una planta carnívora endémica del sur de España y del norte de Africa. Además, en la Sierra de Grazalema existen algunos endemismos más como la famosa amapola de Grazalema o un curioso matagallo, de flores rosas y amarillas. En lo que a fauna respecta, es elevado el interés de las comunidades de mamíferos. Las poblaciones de lince de la región son las más densas de Europa, así como las de meloncillo, ambas especies muy protegidas por sus escasas poblaciones. En la Sierra de Cazorla y Segura se encuentra la mayor población de toda la Península de muflón, especie cinegética muy apreciada. Asimismo son muy abundantes los rebaños de cabras montesas, venados y gamos. La avifauna recaba a su vez una atención especial. Ciento ochenta y cuatro especies diferentes de aves nidifican en Andalucía y cuarenta y ocho más invernan o atraviesan la región. El ánsar común reúne la casi totalidad de sus efectivos en las marismas del Guadalquivir todos los inviernos y dos de las tres únicas áreas de cría del flamenco rosado se encuentran en Andalucía. La espátula tiene en su colonia de cría andaluza la mayor de toda Europa y el morito sólo aparece en esta región. Rapaces de gran. envergadura y corto número como el Águila imperial, y el buitre negro, nidifican en sus dehesas y cortados más abruptos. Entre otras especies, por último, algunos reptiles son exclusivos de la región: la tortuga mora, que se localiza en el Parque Nacional de Doñana, y el camaleón, cuyas poblaciones son únicas en todo el continente.

La visión actual de los paisajes andaluces no cabe entenderse sin la milenaria acción del hombre sobre el entorno, que, para aprovechar sus recursos, ha producido alteraciones en el medio natural, dando lugar a paisajes humanizados tanto en el interior como en la costa.

Seguramente son las dehesas el mejor ejemplo de armonía entre equilibrio ecológico y utilización del bosque mediterráneo que predomina en la región. Las dehesas proceden de encinares y alcornocales que han sido aclarados y despojados de matorral y son explotaciones agrarias para la producción agrícola, ganadera y forestal. Es un sistema donde no se desligan las funciones productivas y ambientales. Un medio polivalente que gira en torno a la ganadería con una serie de producciones múltiples asociadas, como la leña, carbón, corcho y miel, que la convierten en un sistema agro-forestal único en Europa. En ella abundan además especies de interés cinegético como el ciervo, el jabalí, el conejo, la paloma torcaz o la perdiz. La superficie ocupada por dehesas en Andalucía ronda las 780.000 has., encontrándose la mayor parte de ellas en Sierra Morena y las sierras gaditanas, y de forma esporádica en la sierras subbéticas, e incluso con manchas ocasionales en la campiña. Otros componentes característicos del paisaje agrario andaluz son los extensos olivares y viñedos, las campiñas y las vegas y, en los últimos años, los chocantes mares de plástico con cultivos extratempranos y de invernadero.

La persistencia de la ganadería de tipo tradicional, aprovechando de forma extensiva amplias superficies de pastizales naturales, ha permitido la conservación de razas ganaderas tan emblemáticas del paisaje rural andaluz como el toro de lidia, el cerdo ibérico, la oveja merina, la vaca retinta o el caballo cartujano. Variedades de aves como la paloma y la gallina, tienen también representantes autóctonos locales. Aunque aproximadamente el 50% de la geografía andaluza se evalúa como superficie forestal, es decir, son terrenos rústicos con vocación forestal, sólo el 51,3% de esa superficie, aproximadamente la cuarta parte del territorio andaluz, está arbolado, sobre todo con los mencionados encinares y pinares.

Los aspectos geológicos distinguen en Andalucía desde las pizarras, cuarcitas y rocas intrusivas, como el granito, que se combinan en Sierra Morena hasta las calizas y mármoles, micas, esquistos y rocas volcánicas de la enorme variedad litológica de la Cordillera Bética. Las afloraciones de minerales, metálicos (cobre, hierro, plomo, zinc) o no metálicos, no escasean. En los valles y la depresión bética, se acumulan limos, arcillas, margas, gravas y arenas, que por último cierran las costas.

La topografía y el clima, mediterráneo, templado oscilante entre la humedad y la aridez, coadyuvan a la heterogeneidad de suelos y vegetación. En conjunto, un tercio de los suelos andaluces están clasificados como buenos o excelentes para su uso. Los profundos suelos negros del valle del Guadalquivir se hallan entre los mejores de España, como los pardos de las vegas de Granada y Antequera, mientras las serranías, con intrusiones de suelos rojos mediterráneos, adolecen de suelos más pobres. La cubierta vegetal natural de este territorio, con la presencia de encinares, alcornocales, acebuchales, quejigares, pinares y dilatadas formaciones arbustivas, convive con la mayor extensión proporcional que hoy cubren las tierras cultivadas. Sucesión de olivares acompañando campos de labor, viñedos, regadíos y arrozales en las tierras bajas, campiñas y lomas. Dehesas y pastizales, bosques y monte cerrado en las sierras.

En el contraste paisajístico de Andalucía se distribuye una población de siete millones de habitantes. La mayor parte de ellos reside en una red de ciudades que se hace más tupida en las costas y el valle. Las capitales de las ocho provincias (Almería, Cádiz, Córdoba, Granada, Huelva, Jaén, Malaga y Sevilla) y Jerez de la Frontera se sitúan a la cabeza en cuanto a efectivos demográficos, siguiéndolas un nutrido grupo de ciudades intermedias hasta llegar a los minúsculos pueblos serranos, cortijos y alquerías. Paisaje natural y humano que hizo las delicias de visitantes desde los tiempos primeros, y recibió la atención de autores clásicos. Fuente de inspiración y escenografía de mundos literarios, está presente en Cervantes y en las aventuras de Don Juan. Ideal, por sus claroscuros, para el genio romántico, se convirtió en destino inexcusable de viajeros y en pionera del turismo.


Faune modifier

Flore modifier

El contraste entre el valle del Guadalquivir y las montañas dan a la comunidad autónoma de Andalucía una notable variedad ecológica. Esta ha sido una región intensamente explotada, lo que ha provocado la deforestación de buena parte de la región. Hoy en día el predominio agrícola es casi absoluto. Sin embargo, existen zonas menos explotadas, vinculadas a las montañas o a las grandes propiedades que se explotan como cotos de caza. Las manchas forestales autóctonas son notables. Predomina el bosque mediterráneo de encina, sabinas y alcornoques. El pino se distribuye por todas las montañas, conviven los pinos autóctonos con los de repoblación. El roble aparece en las montañas, en un piso más bajo que el pino. Por último destacan los bosques galería a lo largo del curso de todos los ríos, en los que predomina el chopo. Gracias a las grandes diferencias pluviométricas entre los valles y las montañas, estas son hogar de gran número de endemismos, especies exclusivas que tiene su mayor expresión en Sierra Nevada. Las costas tienen una vegetación ligeramente diferenciada, en la que predomina el palmito.

En el piso basal aparece el bosque mediterráneo, con la encina como especie dominante. Se trata de un bosque acostumbrado a temperaturas suaves y largas sequías. Sólo en las zonas más secas aparece una vegetación esteparia. Es una zona muy explotada, en la que la mayor parte de las superficie se dedica a la agricultura. En Jaén y Córdoba la cubierta arbolada autóctona prácticamente ha desaparecido para dar paso a inmensas explotaciones de olivo. En Huelva se ha introducido con fuerza el eucalipto.

El piso montano está dominado por el roble y las encinas en las cumbres calizas. Es, también, zona muy explotada, en la que el alcornoque predomina en las explotaciones.

El piso subalpino aparecen diversa especies de pino: alepo, negral, laricio, mugo, que en algunas ocasiones son pinos de repoblación. En las partes más alta aparece la sabina.

El piso alpino está dominado por la pradera, con especies como piorno, genista y diferentes tipos de gramíneas.

El bosque de ribera es importantísimo, sobre todo en el centro de la región. Encontramos olmos, chopos y fresnos, pero ha sufrido muy intensamente la presión antrópica y prácticamente ha desaparecido, sustituido por explotaciones madereras de crecimiento rápido, como los chopos de repoblación. Las zonas pantanosas y encharcadas la vegetación hidrófila, como las jaras, el carrizo, los tajares y las espadañas dominan el paisaje.

La sustitución del bosque por especies productivas ha transformado totalmente el paisaje y hoy aparece desarbolado, o bien con grandes extensiones de olivo alineadas. En las grandes propiedades el bosque aparece adehesado. La dehesa es un modo de explotación del bosque en el que se arrancan las especies competidoras de aquellas que explotamos agrícolamente. Aparece, así, el estrato arbóreo, con encinas, alcornoques y olivos, y el prado, con hierba para que paste el ganado. También se intercalan explotaciones agrícolas. Se trata de un sistema de explotación que se remonta, al menos, a la época romana. En las zonas más degradadas predomina el matorral.

Espaces naturels protégés modifier

Andalucía tiene una naturaleza privilegiada debido a la gran variedad de ecosistemas que podemos encontrar y la gran cantidad de endemismos. Existe siete figuras de protección: Parques Nacionales, Parques Naturales, Parajes Naturales, Reservas Naturales, Reservas Naturales Concertadas, Parque Periurbano, Paisajes Protegidos:

Parques Nacionales:

Parques Naturales:

Parajes Naturales:

Reservas Naturales:

Reservas Naturales Concertadas:

Parque Periurbano:

Paisajes Protegidos:

Géographie humaine modifier

Sources modifier

  • Bosque Maurel, Joaquín; y Vilá Valentí, Joan: «Geografía de España». Edt. Planeta. Barcelona 1990-1992
  • Terán, Manuel; Solé Sabarís, L.; y otros: «Geografía regional de España». Edt. Ariel. Barcelona 1987
  • Nomenclátor comercial; Pueblos de España: Pueblos, Municipios, provincias Edición: 8ª ed. Publicación: Madrid: Nomenclátor Comercial "Pueblos de España", D.L. 1979. (ISBN 84-400-8165-5[à vérifier : ISBN invalide])
  • «Gran Atlas de Carreteras de España y Portugal». Edt: Planeta, ABC, RACE Barcelona 1992 (ISBN 84-08-00129-9)
  • «Guía Campsa España 1998». Edt. Plaza & Janes S.A. Edición especial para Salvat editores. (ISBN 84-345-9689-X)
  • Sáenz Ridruejo, Clemente; Arenillas Parra, Miguel: «Guía física de España: Los ríos». Alianza. Madrid 1996 (Dirigida por Eduardo Martínez de Pisón).

Autres sources d'informations :

{{Portail|Espagne|Géographie}} [[Catégorie:Géographie de l'Andalousie| *]]