Utilisateur:Henricus I/Brouillon

La Commission internationale de diplomatique, organisation académique rattachée au Comité international des sciences historiques, a pour vocation de promouvoir les études de diplomatique, science étudiant les actes et documents d'archives. Fondée par un petit groupe de savants européens en 1965, la Commission internationale de diplomatique (CID ; site officiel : http://cidipl.org/) a été officiellement rattachée en 1970 au Comité international des sciences historiques (CISH ; site officiel : http://www.cish.org/), avec le statut de « commission interne ». Depuis sa création, elle œuvre au dialogue entre écoles nationales, et à la mise au point d’outils de travail : conseils pour l’édition des actes et documents d’archives, qui ont été relayés dans diverses entreprises nationales ; Vocabulaire international de la diplomatique, qui offre un large éventail de définitions et fixe la terminologie dans treize langues européennes (coord. Ma Milagros Cárcel Ortí, 2e éd., València, 1997 ; version en ligne : http://www.cei.lmu.de/VID/). Outre le patronage de plusieurs entreprises scientifiques (réunions savantes, publication de corpus documentaires...), la CID assure la tenue de multiples rencontres, organisées par un ou plusieurs de ses membres, dans le cadre des congrès internationaux du CISH ou indépendamment. Des réunions internes tournent autour de problèmes de méthodologie ou de thèmes spécialisés ; en dehors de réunions plus informelles, ont été ainsi tenues de 1972 à 2010 seize rencontres, dites « colloques de travail » puis « colloques techniques ». Des rencontres plus formalisées, ouvertes à d’autres chercheurs, brassant des sujets plus vastes autour d’un grand type d’actes ou de compilations, d’angles d’approche de la documentation…, ont le label de congrès internationaux de diplomatique. Derniers en date : « Les formulaires » (Paris, septembre 2012, XIIIe congrès international) ; « Les documents du commerce et des marchands entre Moyen Âge et époque moderne » (Rome, septembre 2015, XIVe congrès international). La série des congrès et de certains colloques, imprimés le plus souvent dans le pays-hôte, pose ainsi les jalons solides d’un vaste manuel européen de diplomatique. Parfois difficiles à consulter, ils sont en cours de numérisation avec le concours de l’École nationale des chartes et du GDR Diplomatique du CNRS (http://elec.enc.sorbonne.fr/cid/). À la mi-2015, la CID comptait quatre-vingt-dix membres, pour la plupart professeurs d'université, chercheurs ou archivistes pour les autres, issus de vingt-trois pays. Aux temps de la création de la Commission, l’ouverture à tous les pays européens jusqu'à la Russie et aux États-Unis, fut délibérément recherchée. Poursuivie avec attention, cette volonté se double aujourd’hui de l’ouverture à d’autres domaines, dans l'espace et le temps, où le dialogue et le comparatisme promettent de nouvelles avancées, épaulant la poursuite des investigations sur l’Europe médiévale, où la diplomatique s’est constituée et imposée comme une science à part entière.