Utilisateur:JeanPhilippeGaucher/Maison de ventes Millon
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Type | maison de ventes aux enchères |
---|---|
Pays d'origine | France |
Date d'introduction | 1928 |
Propriétaire(s) actuel(s) | Alexandre Millon |
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Ancien(s) propriétaire(s) | Claude Robert |
Site officiel | www.millon.com |
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Millon est une maison de ventes aux enchères internationale ayant son siège à Paris. Fondée en 1928 par Jacques Robert, elle organise près de 300 ventes par an dans plus de 30 spécialités différentes et autour de 16 commissaires-priseurs et 30 experts. Elle compte parmi les cinq premières maisons de ventes de France et également parmi les dix premières européennes.
Histoire
modifierLes ventes d'ateliers
modifierÀ l’origine, en 1928, l’étude est créée à Paris sous le nom de son fondateur, maître Jacques Robert[1].
Vers 1946, son fils Claude[2] le remplace au poste de Président de la Compagnie des commissaires-priseurs de Paris[3].
Les ventes d'atelier d'artistes qu'il dirige permettent la diffusion d’artistes jusqu’alors inconnus comme Georges Kars, Léon Tutundjian, Serge Charchoune et Paul Ackerman.
Les commissaires-priseurs
modifierEn 1990, la rencontre de Claude Robert avec Joël-Marie Millon amorce un tournant dans l’histoire de l'étude Millon[réf. nécessaire].
Joël-Marie Millon commence sa carrière en tant qu’agent de propreté à l’Hôtel Drouot. Sa passion pour l'art[non neutre] le pousse à devenir commissaire-priseur puis Président de l’Hôtel Drouot. Il occupe la fonction de Président de la Compagnie des commissaires-priseurs de Paris[4]. Il crée les organes de direction de l’actuel Drouot et dirige de nombreuses ventes entre les années 1980 et 1990, dont la vente record Georges Renand[5].
La multiplication des départements spécialisés favorisent les ventes. Quatre ventes phares marquent les saisons :
- la vente de mobilier classique et objets d’art ;
- la vente d'objets d'art moderne ;
- la vente d'objets d'art nouveau et d'arts décoratifs ;
- la vente de haute-joaillerie.
Année 2002
modifierEn 2002, un an après la réforme de la profession de commissaire-priseur, Joël-Marie Millon cède la société à son fils Alexandre[6].
Années 2010 : du Trocadéro au quartier Drouot
modifierEn 2012, Millon fait l’acquisition de nouvelles adresses autour du 19, rue de la Grange Batelière et développe des bureaux d'expertise en France.
Entre 2012 et 2016, Millon fait l’acquisition d’un garde-meuble de près de 3800 m2. Une maison de ventes est fondée en Belgique, aujourd’hui Millon Belgique.
Entre 2016 et 2020, les ventes aux enchères se déroulent en face de l’Hôtel Drouot dans la «Salle VV», une salle indépendante.
En 2019, Millon s’associe avec maître Cécile Dupuis et Maître Lucas Tavel.
Les années 2020
modifierEn 2020, à la suite de l'épidémie de COVID-19 et au confinement qui en résulté, les ventes aux enchères deviennent thématiques. Millon crée le principe des ventes «So Unique », une vente pour une seule œuvre. Lors de la première vente So Unique organisée, l'aquarelle sur papier de Zao Wou-Ki (1921-2013), "Sans titre" (1967), a été adjugé à 189 800 euros[7].
En 2024, le groupe de maisons de ventes, regroupées dans une holding est présent en Asie[8] et en Europe. Elle fait partie des cinq premières maisons de France et des dix premières européennes[9].
En 2024, Millon est représentée par les sociétés 19GB, Purple, France Estimations, Millon Riviera, Millon Belgique, Carprecium, Asium, Artprecium et Apollium.
Ventes aux enchères notoires
modifierQuelques ventes ont été particullièrement remarquées :
- un vase en porcelaine de type Tianqiuping comportant une marque d’époque Yongzheng (XVIIIe siècle) et provenant de Chine a été adjugé à 1 330 000 €[Quand ?] ;
- le Portrait de Lili Grenier réalisé en 1889 par Louis Anquetin (1861 - 1932) a été adjugé 624 000 €[10][Quand ?] ;
- un monumental feuillet du Coran sur parchemin de Mésopotamie, datant de la fin du Caliphat Ommeyyade (vers 750), a été adjugé à 837 500 €. Il s'agit d'un record pour une page antique du Coran[11].
La maison Millon a dirigé la vente de l'œuvre de Domenico Gnoli (1933-1970), "Unbuttoned Button" (1969). Elle atteint le prix record de 8 040 000 €[12].
Références
modifier- « Biographie Claude Robert Commissaire-priseur », sur www.whoswho.fr (consulté le )
- « ME CLAUDE ROBERT PRÉSIDENT DE LA COMPAGNIE DES COMMISSAIRES-PRISEURS », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « ME CLAUDE ROBERT PRÉSIDENT DE LA COMPAGNIE DES COMMISSAIRES-PRISEURS », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Maître Joël Millon », sur Libération (consulté le )
- « La fin de la saison de ventes aux enchères Bilans sur papier glacé », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Alexandre Millon : « Je souhaite harmoniser déploiement physique et digital » », sur Le Journal Des Arts (consulté le )
- La Gazette Drouot, « Zao Wou-ki, une vente, une œuvre », Les adjugés, (lire en ligne )
- « La Maison française de vente aux enchères Millon ouvrira son bureau au Vietnam », sur lecourrier.vn (consulté le )
- cda, « Top 10 des ventes d'art en France en 2023 », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
- Les Echos, Judith Benhamou, « Enchères : les souvenirs de Lili Grenier, muse des impressionnistes, modèle de Lautrec et Degas », Investissements plaisir, (lire en ligne )
- La Gazette Drouot, « Précieux parchemin omeyyade du VIIIe siècle », Les adjugés, (lire en ligne )
- « Gnoli, un bouton à 8 millions », sur Le Quotidien de l'Art, (consulté le )
Liens externes
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