Utilisateur:Jean Guyon/Brouillon
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Famille de Semallé | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'argent à la bande de gueules, accompagnée d'un faucon de sable armé d'or, grimpant.[1]. | |
---|---|---|
Devise | Bonum vinum laetificat cor hominum (Le bon vin réjouit le cœur des hommes.) | |
Période | XIe siècle - XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Normandie Maine Perche |
|
Allégeance | Royaume de France | |
Demeures | Château de Ducey | |
Charges | Page de la Grande Écurie | |
Fonctions militaires | Capitaines de dragons, Colonel de cavalerie | |
Fonctions ecclésiastiques | Abbé de l'Abbaye aux Hommes | |
Récompenses civiles | Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Gentilhomme honoraire de la chambre du Roi | |
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La famille de Semallé est une famille d'origine normande de la noblesse française, actuellement éteinte en ligne masculine. De la plus ancienne noblesse de race, elle semble avoir toujours été en possession de la noblesse. Cette famille prouve sa noblesse depuis 1437 selon le Catalogue de la noblesse française de Régis Valette, quoiqu'elle soit beaucoup plus ancienne que cela. En effet Louis Pierre d'Hozier la fait remonter à Robert de Semallé, cité en 1091.
Origine
modifierLe nom de cette famille provient du nom de la paroisse où se trouvaient ses fiefs au XIème siècle, à deux lieues d'Alençon. Son nom primitif, "Samarlio", apparaît à de nombreuses reprises dans les cartulaires d'abbayes telles que celles de Saint Martin de Sées ou de Saint Vincent du Mans. Ses premiers membres furent:
- Robert de Semallé, chevalier, vivait au XIème siècle. Il apparaît en compagnie de son frère Hervé en tant que témoin du don d'Eudes, surnommé "Cou d'Âne", d'une terre à l'Abbaye Saint-Vincent du Mans. Il fit lui-même don des dîmes qu'il possédait dans son fief de Semallé à l'Abbaye Saint-Martin de Sées le 5 novembre 1091. Cette donation fut sans doute faite à la demande de son suzerain Sifroid d'Escures, fils illégitime de Guillaume Ier de Bellême[2].
De ce fait, il était vassal de la famille de Bellême[3]. De sa femme, dont le nom est inconnu, il eut trois fils: Hubert, Guérin et Raoul.
- Hubert de Semallé, chevalier, fils du précédent, vivait au XIIème siècle. Il confirma la donation faite par son père en 1113, à la fête de Saint Matthieu. Louis Pierre d'Hozier s'interroge sur les raisons qui l'empêchèrent de confirmer cette donation dès 1091. Selon lui, il n'était pas en Normandie alors, mais plutôt dans "une expédition lointaine"[4].
- Guillaume et Robert de Semallé vivaient au début du XIIIème siècle. Ils apparaissent en tant que témoins dans une charte de l'Abbaye Saint-Martin de Sées en 1205.
Filiation
modifierLa filiation suivie de la famille de Semallé commence avec:
- Jean Ier de Semallé, écuyer, seigneur de Semallé, était le fils ou le petit fils de Guillaume ou de Robert de Semallé et était mort en 1300 à un âge inconnu. Il fut le père de Richard Ier de Semallé, lui-même père de Richard II de Semallé, qui eut pour fils Henry.
- Henry de Semallé, écuyer, seigneur de Semallé était le fils de Richard et d'une dame de Houdetot. Il fut fait prisonnier par les Anglais comme le prouve une quittance sur parchemin datée de 1388.
Il était le vassal de Thomas de Larré, puis de Jean d'Aché, de la famille d'Aché.
- Jean-René-Pierre, Comte de Semallé, fut colonel de cavalerie, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et gentilhomme honoraire de la chambre du Roi. Il naquit en 1772 et entra à l'automne 1786 aux Pages de la Grande Écurie. Il fut fondé de pouvoir du Comte d'Artois en 1814, qui lui témoigna toujours une grande confiance. Á ce titre, il joua un rôle prépondérant au moment de la Première Restauration. En outre, il fut chargé d'aider le ministre Jules de Polignac à s'enfuir de France lors des Trois Glorieuses, ce qui s'avéra finalement être un échec. Il avait épousé en 1810 Claudine-Marie-Zoé de Thomassin de Bienville, qui était la nièce d'Antoine Galiot Mandat de Grancey.
Le roi Louis XVIII l'autorisa, lui et ses descendants, à ajouter à ses armes: "Un canton d'azur, chargé d'un Drapeau blanc, à la hampe d'or, surmonté d'une Fleur de Lys de même", preuve des innombrables services qu'il rendit à la monarchie. Il mourut à Versailles le 30 Janvier 1863[5].
Alliances notables
modifierLa famille de Semallé fut alliée à la Famille de Tilly, à la Famille du Plessis d'Argentré, à la Famille des Feugerets, à la Famille Huchet, à la Maison de Vichy, à la Famille de Lentaigne de Logivière, aux Familles de Frébourg, de Brossard, de Barville, de Houdetot, etc.
Seigneuries et terres
modifier- Semallé
- La Mare des Hayes
- La Fontaine
- Fresnes
- Fermusson
- La Juissellerie
- Lignerottes
- Le Bû
- Vallebû
- Belair
- La Girourdière
- Champus
- Biars
- La Gastine
- La Mare-Bonneval
- La Hazardière
Notes et Références
modifier- Ref-Armorial général ou Registres de la noblesse de France de Louis Pierre d'Hozier Registre septième Partie 2
- Cartulaire de Saint Martin de Seez (livre blanc), folio 37, charte 124
- Les origines de la Normandie et du duché d'Alençon de Henri du Motay
- Armorial général ou Registres de la Noblesse de France, Registre septième, Partie 2, Page 103
- Souvenirs du Comte de Semallé, page de Louis XVI, de Marie-Joseph-Claude-Edouard-Robert de Semallé
Annexes
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Armorial général ou Registres de la noblesse de France de Louis Pierre d'Hozier, Registre septième, Partie 2
- Précis sur la paroisse, les fiefs et la famille de Semallé par M. le Comte de Semallé (Bulletin de la société historique et archéologique de l'Orne, année 1888)
- Biographie nouvelle des contemporains: ou Dictionnaire historique, Volume 19
- Revue historique et archéologique du Maine, Volume 69 à 70