Utilisateur:Joanie Bernard/Brouillon

Pacamambo (Théâtre)

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Joanie Bernard/Brouillon
Auteur Wajdi Mouawad
Durée approximative 55 minutes
Éditeur original Leméac et Actes Sud -Papier
Collection Heyoka Jeunesse

Écris par Wajdi Mouawad Pacamambo est une pièce de théâtre destiné à un jeune public de 9 ans et plus d’une durée approximative de 55 minutes diviser en 10 scènes. Cette pièce a été représentée pour la première fois en 2000 au centre culturel de Belœil par la compagnie de L'Arrière-Scène. Pacamambo regroupe plusieurs questionnements sur la mort, dont celle-ci : comment accepter la mort ?

« La plupart du temps les pièces commencent par des pertes. C’est ça qui m’intéresse, comment on fait pour survivre à ça. Ce qui m’intéresse, c’est la consolation, c’est la réconciliation que tout ne soit pas perdu quoi[1] » (Wajdi Mouawad, Entrée Libre, 2018)

Intrigue

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Le psychiatre de Julie tente d’élucider les trois semaines où elle s’est retrouvée seule avec le cadavre de sa grand-mère. À la mort de Marie-Marie, Julie s’est cachée avec Le Gros (son chien) dans le sous-sol de l’immeuble où vivait sa grand-mère. Pendant 19 jours, accompagnée de son chien et de l’esprit de la défunte, Julie rêve de Pacamambo, le pays où elle retrouvera sa grand-mère, et attend patiemment que la mort vienne la visiter pour pouvoir lui poser des questions importantes, dont : Pourquoi lui avoir enlevé sa grand-mère ?

Résumé des scènes

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Scène 1 - Rage: Le psychiatre tente d’avoir la version de Julie sur l’événement de la mort de sa grand-mère qui s’est produit il y a trois mois.

« Le Psychiatre,

[…] Mais aujourd’hui, je veux que tu me racontes une histoire, Ton histoire, que tu me dis ce qui s’est passé.

Julie,

Il ne s’est rien passé. C’était la nuit, Et toute cette histoire, c’est à cause de la Lune ! [2]»


Scène 2 - La Lune: C’est la nuit, la lune s’approche de Marie-Marie et l’amène avec elle vers la mort. Marie-Marie a juste assez de temps pour dire ses dernières paroles à Julie.

« Marie-Marie,

Il faut que je te dise, il existe un lieu où on se retrouvera. Il existe un lieu, un pays où tout nous ressemble. Un pays où nous serons tous, les uns et les autres, les uns les autres.

Julie,

Mon pays, c’est toi, Marie-Marie, c’est toi !!

Marie, Marie, Pacamambo ! [3]»


Scène 3 - Le plan d’attaque: Julie se retrouve seule avec son chien face au cadavre de sa grand-mère. Frustrée et dans l’incompréhension, elle organise un plan pour rencontrer la mort et lui dire sa façon de penser.

« Julie,

[…] Alors la Mort, on va lui jouer un méchant tour. On va l’obliger à venir nous voir. On va l’obliger à venir ici. Et on va lui dire ce qu’on pense, nous, de sa façon d’agir. On va trouver une manière. Pour l’obliger à venir s’asseoir avec nous. Imagine, le Gros !On va obliger la Mort à venir s’expliquer ! […] [4]»

Scène 4 - Noir et blanc: De retour dans avec le Psychiatre, Julie explique qu’est-ce que représente le pays de Pacamambo.

« Julie,

[…] Pacamambo est un mot qu’il faut prononcer quand on sait que la vie c’est la mort, Que la mort c’est la vie. Quand on sait qu’on peut être l’autre. Quand on est alors l’empathie absolue. Moi, par exemple, j’ai décidé, depuis que ma grand-mère est morte, Que je n’ai plus la même couleur de peau. C’est une décision importante. [5]»

Scène 5 - Le troisième tiroir: Julie et le Gros (son chien) trouvent dans le troisième tiroir de la commode de Marie-Marie du parfum qu’ils croient magique. Elle met les parfums dans son sac à dos et descend se cacher dans la cave avec le cadavre de sa grand-mère et son chien.

« Julie,

Ça tu peux le dire. Marie-Marie dit que, pour aller à Pacamambo, Faut passer par le troisième tiroir. Ça veut dire que ces parfums conduisent à Pacamambo, Peut-être, le Gros, il faut s’en mettre, Et, alors, on se retrouvera dans un autre pays. C’est peut-être des parfums magiques. On essaye ?[6] »

Scène 6 - La Cave: Julie et Le gros attendre la venue de la Mort dans la cave, pendant ce temps, Julie maquille et parfume le cadavre de Marie-Marie pour que celui-ci semble vivant.

« Julie,

[…] Attends, on va ajouter du rose aux joues, Et un peu de couleurs sur les yeux. Là, la Mort, elle peut toujours aller se faire foutre. Je te le dis, gros chien, Elle va finir par venir nous voir, la Mort, Et là, on va lui mettre de la vie plein les yeux ![7] »

Scène 7 - La première semaine: Le psychiatre demande à Julie ce qu’elle a fait pendant la première semaine où elle était cachée au sous-sol avec Le Gros et le cadavre de Marie-Marie.

« Julie,

Quand les couleurs s’effaçaient, J’en remettais. Et quand les odeurs revenaient, Je vidais sur son visage une autre bouteille [8]»

Scène 8 - Yeux: Les derniers jours avant qu’on la retrouve, Julie réussit à fermer les yeux de sa grand-mère et à lui faire ses adieux.

« Julie,

Adieu, grand-mère.

Marie-Marie,

Adieu, Julie ! [9]»

Scène 9 - Mort: La Mort cogne à la porte du sous-sol ou est réfugié Julie. Décidée, Julie lui dit ce qu’elle a sur le cœur !

« Julie,

C’est quoi cette manie que vous avez de venir chez les gens, De leur enlever un être qu’ils aiment, Et sans bonjour ni bonsoir Repartir comme si de rien n’était ? Commet se fait-il qu’il faut absolument Qu’à un moment ou un autre de notre vie On tombe sur vous ? […] [10]»

Scène 10 - Lumière: Julie explique au psychiatre qu’elle comprend mieux la mort et que maintenant elle connait le chemin pour aller à Pacamambo.

«  Julie,

[…] Vous m’avez demandé de vous raconter une histoire. C’est pas simple quand on est jeune. Mais ce que je peux vous dire alors, C’est que j’ai aimé une veille bonne femme Que j’appelais ma grand-mère Une vieille femme pas belle Pas riche Pas de rien de rien Mais je l’aimais parce qu’elle prenait soin de moi. […][11]»

Les personnages

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Les personnages du texte Pacamambo en ordre d’apparition sont Julie, le psychiatre, La Lune, Marie-Marie, Le Gros, et la mort.

Julie est le personnage principal de ce récit. Avec imagination et philosophie, elle nous raconte comment elle a fait face à la mort de sa grand-mère.

Le Psychiatre a été engagé par les parents de Julie pour découvrir ce qui s’est réellement passé lors du décès de Marie-Marie et pour effectuer un suivi psychologique avec elle. Julie et le psychiatre se rencontrent depuis deux mois. La présence de ce personnage est ponctuelle tout au long du récit.

Présent qu’à la scène 2, la lune a un rôle très important, c’est elle qui vient chercher Marie-Marie pour l’amener vers « une lumière plus grande ». La lune annonce la mort dans l’histoire et tente de guider la défunte vers une lumière plus grande.La Lune dans l’antiquité gréco-romaine symbolise le passage de la vie à la mort ainsi que la résurrection[12].

Le Gros est le fidèle chien de Julie et il a été avec elle pendant les 19 jours où tous les trois étaient cachés au sous-sol de Marie-Marie. Ce chien peut non seulement voir, mais aussi discuter avec l’esprit de Marie-Marie. Le Gros est donc un personnage important liant Marie-Marie (la mort) et Julie (la vie). Dans la mythologie, la symbolique du chien représente le passage entre la vie et la mort, il est le psychopompe.Plusieurs mythes mentionnent aussi que les chiens pourraient voir ou parler avec des esprits[13].

Le personnage de la mort arrive à la 9e scène et repart à la fin de celle-ci. L’auteur ne l’a pas muni de caractéristique physique distinctive, mais il précise que celle-ci n’est pas méchante. La mort se présente au pied de la porte du sous-sol et discute avec Julie de la difficulté et de l’immuabilité de son rôle. Son apparition est importante, car elle est l’objet de la quête de Julie, « On va lui dire notre façon de penser à la mort ».

Versions du texte

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Serge Marois, directeur artistique de la compagnie L’Arrière-scène, a demandé vers la fin des années 90 à Wajdi Mouawad la création d’un texte dramatique pour les jeunes. Mouawad a accepté et décidé de s’adresser à un public de 9 ans et plus.

Au cours de l’année 1996 à 1997, Wajdi Mouawad est en résidence de création avec la compagnie l’Arrière-scène et crée une première version de la pièce Pacamambo. Le récit de cette première version se déroule au cœur du génocide rwandais.

Lors d’une entrevue en 2000 avec La Scène, le Magazine des professionnels du spectacle, Wajdi Mouawad parle de sa première version: « Je voulais que les enfants québécois puissent entendre parler du Rwanda, qu’ils se sentent responsables, ensemble, de ce qui s’y passait. Mais j’ai compris qu’il valait mieux faire quelque chose de plus personnel, de plus individuel. Pacamambo (du nom de l’Eldorado imaginé par la grand-mère de Julie) met donc en scène un individu confronté à la mort, qui essaie de comprendre. [14]»

C’est donc en 2000 que le texte Pacamambo a été édité et mis en vente par les maisons d’édition Leméac (Québec) ainsi qu’ Actes Sud -Papier (France) en collaboration avec le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines–Centre dramatique national. Ensemble ces deux compagnies française ont créé la collection Hekoya Jeunesse, une collection de théâtre pour la jeunesse en France.

Pacamambo a été publié avec le concours du Centre national du livre.

Thématiques

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Une des principales thématiques de ce texte philosophique est le deuil. Plusieurs questions philosophiques sont posées sur la mort et la place que celle-ci occupe dans le monde. Julie utilise la spiritualité et l’imagination pour faire le deuil de sa grand-mère.

Pour certaines personnes la thématique jeunesse de la mort et du deuil est audacieuse, car comment parle-t-on de la mort aux enfants , doit-on leur en parler ?

Selon une entrevue avec Nicole Thibault pour la revue Érudit portant sur le théâtre, les enfants et la mort, Wajdi Mouawad indique « Or, pour que les enfants ne soient pas totalement démunis lorsque celui-ci surgira dans leur existence-la mort du fils ou de la mère, à la perte de l’amour-l’art a le devoir de leur faire ressentir le sentiment tragique pour que, déjà, ils apprennent à dialoguer avec lui[15]. »

André Gilbert Psychologue nous rappelle aussi que les enfants ont tendance à se protéger dans des situations de deuil dans l’imagination, le déni et le trou de mémoire. L’enfant tout comme l’adulte passe par différente étape pour faire son deuil , comme le fait Julie, la phase choc, phase de languissement, phase de désespoir et finalement phase de réorganisation[16].

L’imaginaire et la spiritualité de Julie

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Julie fait face à la mort de sa grand-mère avec imagination et spiritualité. Julie attend la mort, pour lui dire ce qu’elle pense d’elle et surtout pour trouver des réponses. Julie maquille sa grand-mère pour mettre à la mort de la vie pleins les yeux. C’est cette imagination, cette personnification de la mort, le plan pour la rencontrer et le rêve de Pacamambo qui permet à Julie d’accepter cette situation intolérable[17]. Pour Julie, la mort est une personne qu’elle tente de piéger, cette rencontre avec la mort pourra selon elle lui offrir les réponses qu’elle cherche.


« Psychiatre,

Tu voulais rencontrer la mort ?

                                                                                                                       

Julie,

Et pas le rencontrer juste un peu,

Mais la rencontrer beaucoup


Psychiatre,

Enfin Julie,

Tu es assez intelligente pour savoir que c’était impossible.

La Mort, c’est personne.

C’est pas quelqu’un.

C’est un fait.

Un évènement


Julie,

Ça, c’est vous qui le dîtes.[18] »

L'imaginaire de Pacamambo

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Le rêve de Pacamambo est tout ce que sa grand-mère a laissé à Julie. Ce rêve lui permettra de retrouver le goût d’aimer jusqu’à la mort, car c’est la seule façon de trouver le chemin pour Pacamambo, l’amour. Le mythe de Pacamambo est un pays en Afrique où l’empathie est ce qu’il y a le plus d’importance. Tous les vivants retournent lors de la mort à Pacamambo selon la légende de la grand-mère.


« Julie,

Pacamambo,

C’est un pays proche de l’Afrique précolombienne,

Et c’est un pays qui est dans le continent nord du tropique sud-japonais

Pas loin du Mississauga

Ou il y a un désert de neige qu’on nomme l’Arabie

C’est le pays où tous les uns sont les autres


Le Psychiatre,

Où tous les uns sont les autres ?


Julie,

C’est le pays de l’empathie générale.

C’est ce qu’elle dit toujours, ma grand-mère.

À chacun de décider.

Pacamambo est un mot qu’il faut prononcer quand on sait que la vie c’est la mort

Que la mort c’est la vie

Quand on sait qu’on peut être l’autre

Quand on est alors l’empathie absolue. [19]»

La spiritualité

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La spiritualité est mise de l’avant dans ce texte par l’utilisation de croyance reliée à plusieurs religion dont l’âme de Marie-Marie, les rituels mortuaires de Julie, la fermeture des yeux de Marie-Marie comme signe d’adieu ainsi que le rêve d’une vie après la mort à Pacamambo[16].

Citation liée à l’âme :

« Julie,

Marie -Marie est partie. Son âme sous le bras. Toute nue, vraiment nue puisqu’elle n’a pas apporté son costume.[20] »

Du côté des rituels, Julie, comme lors des cérémonies tente d’embaumer Marie-Marie pour la conserver dans l’état qu’elle était avant sa mort. Elle maquille Marie-Marie et la parfume à plusieurs reprises.

Elle ferme finalement les yeux à Marie-Marie, un geste qui est vu comme un adieu dans certains rites mortuaire.

« Julie

Marie-Marie

Je n’ose pas te toucher les paupières, j’ai trop peur qu’elle tombe

Marie-Marie,

Si je pouvais les fermer moi-même, je le ferais. Mais Julie, entends-moi ! Que ce geste que tu vas faire nous serve d’adieu… Tu m’as bien préparé à la mort ma petite Julie. Grâce à toi, mon corps est plein de senteurs de l’amour qui est le seul parfum durable, celui qui conduit les âmes égarées sur le chemin de Pacamambo. [21]»

Finalement, plusieurs religions croient à la vie après la mort dont le christianisme[22] qui a la croyance d’une vie éternelle. C’est l’idée de la vie éternelle, du paradis, qu’on retrouve dans le récit de Pacamambo, l’âme de Marie-Marie est sur scène et est munie de la parole. De plus, on retrouve l’idée de la vie éternelle dans le mythe de Pacamambo.

« Julie,

Parce que Marie-Marie savait que tous on retourne un jour à Pacamambo[23] ».

La philosophie

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La quête de sens est ce qui caractérise la philosophie dans le texte de Mouawad. Stéphanie Ferret[24] décrit bien le texte de Mouawad comme une œuvre à caractère philosophique, car Julie cherche des réponses, elle s’interroge sur le sens de la mort et de la vie.

Mouawad a voulu avec ce texte offrir aux enfants la possibilité de devenir une ou un grand penseur. « Le théâtre devient le lieu où le jeu, le faire semblant, permet de passer à une dimension, celle où l’enfant devient le grand penseur du monde, l’enfant devient la référence absolue. Pacamambo est un texte qui tente de faire confiance absolument à l’enfant, à sa capacité de réfléchir et de ressentir et de comprendre le sentiment de la perte. [16]»

Il souhaite faire naître chez les enfants une envie de réfléchir le monde et la soif du savoir[25].

Mouawad encourage donc la pensée de Lipmann sur la philosophie avec les enfants, soit qu’il faut offrir aux enfants un lieu où ils peuvent « aussitôt que possible, apprendre à penser par et pour eux-mêmes. [26]»

Inspirations

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Céline Lachance ayant publié son doctorat aux archives ouvertes pluridisciplinaires HAL[25], explique que l’auteur s’inspire des sujets historiques ou de sujet marquant l’actualité pour la création de la majorité de ses œuvres.

Comme vu dans la section « première version » le texte Pacamambo a d’abord abordé la thématique de la guerre du Rwanda. Cette guerre a été une inspiration pour la création de ce texte.

Selon des articles sur Voir[27][28], Pacamambo serait inspiré de la pièce Littoral du même auteur. C’est tout juste après la création de Littoral que Wajdi Mouawad se mit à l’écriture de Pacamambo. Littoral met en scène un enfant pris avec la dépouille d’un de ses parents. De plus, le texte présente une créature fantastique pouvant parler au mort tout comme Le Gros dans Pacamambo.

Pacamambo selon les article précèdent, s’inspire également de l’adaptation qu’a faite Wajdi Mouawad des deux romans de Louis-Ferdinand Céline soit Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit. De plus, à l’époque de la création de Pacamambo, Mouawad était engagé à la radio et y faisait la lecture du roman La vie devant soi de Romain Gary. La vie devant soi et Pacamambo ont tous deux des personnages qui maquillent le corps mort de la personne qu’ils aiment.

Mise en scène

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Plusieurs mises en scène de Pacamambo ont été créées depuis l’année 2000, voici celles répertoriées sur le site de l’agence Simard[29].


Dès 2002, Chants Libres à Montréal ont adapté Pacamambo en un opéra destiné aux enfants de huit à douze ans.

Entre 2002 et 2010, deux adaptations ont été créer, la première par Tapioca Inn au Mexique. Celle-ci a été jouée en Espagnole, et ce de 2005 à 2006 et de 2011 à 2013. La deuxième a été créer en 2006 en Finnois par le théâtre de Riimäk en Finlande.


Dès 2010, la compagnie Marin effectue une tournée en suisse avec le spectacle Pacamambo. La même année, le Centre Dramatique Poitou-Charentes est en tournée en France. La compagnie Les Yeux gourmands est aussi une tournée en France de 2010 à 2013.

En 2012, la Cie InTime à Lyon présente Pacamambo. De 2012 à 2014, c’est au tour de la compagnie L’Explique-Songe de faire une tournée française avec la pièce de Mouawad. La compagnie Méninas est en tournée française de 2012 à 2013 et fera aussi une représentation à Casablanca et à Rabat au Maroc en 2013.

Dès 2014, le Canadien Rep Theatre à Toronto adapte et présente Pacamambo en anglais. De 2013 à 2014, cette pièce sera journée en Espagne par la Corcia Teatre dans une traduction catalane.

Liens externes

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https://www.ledevoir.com/culture/musique/15499/du-theatre-jeune-public-a-l-opera-nouveau

http://arrierescene.qc.ca/

Prix et distinctions

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La pièce Pacamambo écrite par Mouawad et mise en scène par Serge Marois a remporté un masque de l’Académie québécoise du théâtre, le 3 février 2001[30].

Notes et réfèrences

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  1. « Wajdi Mouawad enflamme le théâtre - YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  2. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud-Papier, , 53 p. (ISBN 2-7609-2119-0), P.9
  3. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Acte Sud-Papier, , 53 p., P.15
  4. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Acte Sud-Papier, , 53 p., p.19
  5. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud-Papier, , 53 p., P.22-23
  6. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud-Papiers, , 53 p., P.30
  7. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud-Papiers, 53 p., p.36
  8. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud -Papiers, , 53 p., p.40
  9. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Cananda, Lémeac et Actes Sud-Papiers, , 53 p., p.44
  10. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud- Papiers, , 53 p., p.46
  11. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Leméac et Actes Sud-Papiers, , 53 p., p.51-52
  12. Marie-Lise BEAU, LA LUNE, APPROCHE SCIENTIFIQUE ET SYMBOLIQUE, INFLUENCE SUR LES VÊLAGES, France, Faculté de Médecine de Créteil, , 86 p. (lire en ligne), p.28
  13. « Le chien : mythes et symboles », sur Wikichien, (consulté le )
  14. Catherine Hébert, « Wajdi Mouawad : Enfant de coeur », sur Voir.ca (consulté le )
  15. Nicole Thibault, « Théâtre, enfance et mort : réflexions d’auteurs », Lurelu : la seule revue québécoise exclusivement consacrée à la littérature pour la jeunesse, vol. 24, no 1,‎ , p. 55–59 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne, consulté le )
  16. a b et c L'Arrière-Scène, Document d'accompagnement- Pacamambo, France, , 14 p. (lire en ligne), p.5
  17. RaymondBertin, « Raconter la mort aux enfants », PDF,‎ , P.4 (ISSN 0705-6567, hhttps://www.erudit.org/en/journals/jeu/1900-v1-n1-jeu01530/72618ac.pdf)
  18. Wajdi Mouawad, Pacamamo, Cananda, Leméac et Actes Sud-Papier, , 53 p., p.26
  19. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Cananda, Leméac et Actes Sud-Papiers, , 53 p., p.22
  20. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Canada, Lémeac et Actes Sud -Papier, , 53 p., p.19
  21. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Cananda, Lémeac et Actes-Sud Papiers, , 53 p., p.43
  22. CISSS de la Montérégie-Centre, de la Montérégie-Est et de la Montérégie-Ouest via le comité de pratique régional en soins palliatifs des infirmières consultantes en soins palliatifs (ICSP), Guide pratique à l’intention des professionnels qui œuvrent auprès de la clientèle en fin de vie, Québec, Québec, , 12 p. (lire en ligne), p.8
  23. Wajdi Mouawad, Pacamambo, Cananda, Lémeac et Actes Sud -Papiers, , 53 p., p.23
  24. Stéphanie Fernet, « Point de rencontre : au moment de sa disparition et Pacamambo », Jeu : revue de théâtre, no 101,‎ , p. 24–28 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne, consulté le )
  25. a et b Céline Lachance, Wajdi Mouawad : un théâtre politique ?, Université de Franche-Comté, , 604 p. (lire en ligne), p. 243-244
  26. Michel Sasseville, Mathieu Gagnon, Peser ensemble à l'école, Québec, Collection Dialoguer, , 380 p., p.8
  27. Émilie Perreault, « Entracte / Wajdi Mouawad : Du deuil et de l’adolescence », sur Voir.ca (consulté le )
  28. Catherine Hébert, « Wajdi Mouawad : Enfant de coeur », sur Voir.ca (consulté le )
  29. Wajdi Mouawad, « Wajdi Mouawad », Curiculum Vitae,‎ (lire en ligne)
  30. Sermine D., « À l'honneur », sur Lurelu,