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José Lévy modifier

José Lévy est un artiste, créateur de mode, directeur artistique, designer et scénographe français. 

Biographie modifier

José Lévy lance sa marque de mode éponyme « José Lévy à Paris » en 1990. Son style, parisien, inspiré des univers cinématographiques de Jacques Demy et Jacques Tati lui assure une visibilité immédiate et une audience internationale. Les collections de prêt à porter et d’accessoires José Lévy à Paris sont distribuées dans 120 points de vente de New-York à Tokyo. 

En 1990 José Lévy remporte le Premier Prix de la Fédération Française de Couture, catégorie hommes.

En 1991, il est l’un des lauréat du Prix Six European Designers organisé par la Fondation Cartier.

José Lévy multiplie les collaborations avec des artistes aux univers aussi variés que Jay-Jay Johanson ou Benjamin Biolay à qui il confiera la composition de musiques originales pour ses défilés. Pour la collection hiver 1997, il travaille avec le parfumeur Jacques Cavalier à la conception d’une fragrance inédite qui sera diffusée dans une forêt recréée par l’Office National des Forêts au Carrousel du Louvre.

 En 1996, José Lévy remporte le Grand Prix de la Ville de Paris.

Entre 1998 et 2006, il est nommé successivement directeur artistique des maisons Holland & Holland, Ungaro, Nina Ricci et Cacharel. Désireux de s'adresser au plus grand nombre, il signe également des collaborations avec Monoprix, La Redoute ou André.

En 2007-2008, José Lévy décide de se consacrer totalement à un travail de création transversale alliant les arts plastiques et les arts décoratifs. 

Collaborations modifier

Parmi les collaborations marquantes :

En 2008 il collabore avec Deshoulières pour qui il dessine une collection d’objets en biscuit de porcelaine proposant un jeu de compositions/décompositions de formes caractéristiques de l’ornementation des intérieurs haussmaniens (rosaces, corniches etc.) et de formes végétales observées au jardin du Luxembourg et gravées dans la porcelaine (lithophanies).

En 2009, à l’invitation de la Manufacture de Sèvres, José Lévy présente une série de sculptures en biscuit de porcelaine conçue comme un hommage à Sèvres dont l’univers le fascine. Il reprend des pièces archétypales des collections de la manufacture qu’il imagine oubliées dans un jardin et progressivement  envahies par une « mousse de Sèvres » qui mêle des fragments de pièces existantes des collections de Sèvres et des éléments végétaux. 

La même année, José Lévy expose à la galerie Perrotin une série de meubles et d’objets intitulée « OasisLuconoctambule! », vision onirique du jardin du Luxembourg dans laquelle les célèbres chaises en métal se trouvent ensevelies sous des feuilles de feutre noir, des arbres en fibre de verre éclairent un échiquier de marbre sur lequel s’affrontent des souris empaillées, armées de lances et échappées d’un conte du Moyen-âge.

Pour Astier de Villatte, José Lévy dessine la collection « feuilles à tout », série d’objets en céramique noire émaillée de blanc en forme de feuilles de végétaux.

Pour la Manufacture de cristal de Saint Louis, José Lévy imagine une série d’objets, intitulée Les Endiablés et composée de vestiges de paraisons familières puisés dans la bibliothèque de la Cristallerie, qu’il dépareille et ré-assemble pour laisser à l’utilisateur le choix d’en déterminer la fonction (bougeoir, photophore, verre, vase, vide poche).

Dans la Collection Parisienne dessinée pour Roche Bobois en 2012, José Lévy s’amuse des éléments emblématiques des intérieurs haussmaniens tels que les moulures, plinthes et cimaises, miroirs de cheminées ou passages secrets. Parmi les créations, un manteau de cheminée de marbre typique devenue console, un fragment de parquet en pointe de Hongrie devenu table ou encore des meubles semblant sortir des murs et décorés de moulures.

En Il expose la série « Jeux de table » à la galerie S. Bensimon réalisée à partir de 4 formes géométriques (triangle, rond, croix et carré entamé) qui permettent la mise en oeuvre de stratégies infinies de compositions-décompositions.

En 2010, José Lévy dessine l’intérieur d’une pharmacie parisienne qui est élue Plus Belle Pharmacie du Monde par le magazine Monocle.

En 2011, José Lévy est fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. 

La même année, il est lauréat de la Villa Kuyojama où il réside de septembre à Janvier 2012.

L’intérêt de José Lévy pour le Japon est ancien et lié à l’histoire de son grand-père Anatole qui fut le fondateur, dans les années 60, d’une marque de kimonos et tatamis pour arts martiaux (Judoji). Les vêtements et tapis traditionnels qu’il faisait fabriquer au Japon connaîtront un grand succès en France et Anatole Bodnia deviendra le fournisseur des tatamis des clubs d’arts martiaux français et des Jeux Olympiques. 

En 2013, le Centre du Luxe et de la Création décerne à José Lévy le Prix du Créateur de l’année.

En 2014, José Levy se voit confier la scénographie de la cérémonie de réouverture de la Villa Kujoyama. Il installe dans le parc de la Villa des centaines de bougies qu’il réalise spécialement avec la maison diptyque, et qui tracent un parcours lumineux et olfactif menant au Veilleur, une sculpture-lanterne monumentale de 7 mètres de haut réalisée en papier et en bambou selon la tradition ancestrale de la nebuta.

En 2014, José Levy créé une collection capsule de 120 pièces de vêtements et objets pour Monoprix dans laquelle il décline le motif du feu d’artifice observé en Islande lors des fêtes de Noël. Le lancement de la collection est organisé au Palais de Tokyo où la collection est vendue pendant 10 jours.

En 2016, il expose au Musée de la Chasse et de la Nature deux sculptures monumentales représentant un Samouraï (7 mètres de haut) et un aigle (4 mètres de haut), réalisées par des étudiants de l’Ecole Camondo initiés à la technique ancestrale du nebuta par les enseignants de l’Université des Arts et du Design de Kyoto venus spécialement à Paris pour les former.

En 2017, José Levy signe une collection de mobilier en tatami, bois laqué et hêtre pour Daiken, la marque leader de produits d'équipement pour la maison au Japon.

Parallèlement, José Lévy collabore régulièrement avec le metteur en scène et directeur du Théâtre National de Bretagne Arthur Nauzyciel en tant que créateur de costumes.

En tant que scénographie, il est intervenu notamment au Petit Palais (Interface), au Bon Marché (Carte blanche à son retour du Japon), Palais de Tokyo (festival Paris Berlin Madrid).

José Lévy a collaboré avec de nombreux artistes tels que Tim Walker, Jack Pierson, Jay-Jay Johanson, Pierre Even, Benjamin Biolay ou Gottscho.