Utilisateur:Kinich' Kawiil/Brouillon

Le linteau 24 de Yaxchilan montre un exemple de pratique rituelle de l'autosacrifice dans la civilisation maya : Dame Xoc y est représentée en train de faire passer à travers sa langue une corde hérissée de lames d'obsidienne afin d'imbiber de son sang du papier dont l'incinération lui servira ensuite à invoquer le Serpent-vision.

L'autosacrifice est un rite consistant à sacrifier une partie de son corps à une divinité, par extraction de sang en particulier. Cette forme de sacrifice humain était très courante en Mésoamérique.

Durant le préclassique modifier

L'autosacrifice fut pratiqué dès la période préclassique. Des découvertes archéologiques attestent de ce rituel au moins à partir du préclassique moyen (de 1200 av. J.-C. à 400 av. J.-C.), notamment sur le site olmèque de La Venta avec découverte d'aiguillons de raie et de plusieurs perforateurs en pierre verte[1].

Au préclassique récent (de 400 av. J.-C. à 200 ap. J.-C.), les fresques mayas du site de San Bartolo (Guatemala) témoignent de cette pratique avec la représentation de plusieurs individus se perforant le pénis[1],[2].

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  1. a et b Claude-François Baudez, La douleur rédemptrice: l'autosacrifice précolombien, Riveneuve éd, (ISBN 978-2-36013-086-3), p. 31
  2. Mary Ellen Miller et Megan Eileen O'Neil, Maya art and architecture, Thames & Hudson, coll. « World of art », (ISBN 978-0-500-20422-1), p. 211