Utilisateur:Kokluts/Brouillon

פּראָלעטאריער פּון אלע לענדער פּאראײניקט זיך

!פראלעטאריער פון אלע לענדער, פאראייניקט זיך

Brouillon Tableau modifier

Évolution de Feyenoord dans la pyramide du football néerlandais de 1909 à 2021

Il n'y a pas de championnat en 1914-1915 et 1944-1945 ; Over. : Overgangsklasse[note 1]

Tableau 3 modifier

Évolution du classement de Feyenoord de 1910 à 2020

Ce tableau prend en compte le classement du groupe pour le classement de 1917 à 1956 et n'inclut pas le résultat du tournoi organisé pour déterminer le champion national.

Brouillon tableau 2 modifier

Période Équipementier Sponsor maillot principal
1962 – 1970 Bukta,
Jansen & Tilanus
Aucun
1970 – 1977 Le coq sportif
1977 – 1983 Adidas
1982 – 1983 Gouden Gids
1983 – 1984 Puma
1984 – 1987 Opel
1987 – 1989 Hummel
1989 – 1990 HCS
1990 Adidas
1991 – 2000 Stad Rotterdam Verzekeringen
2000 – 2004 Kappa
2004 – 2009 Fortis
2009 – 2013 Puma ASR Nederland
2013 Diergaade Blijdorp
2013 – 2014 Opel
2014 – 2017 Adidas
2017 – 2019 Qurrent Energie
2019 – en cours Droomparken

Le contexte 2 Fortifications et forces en présence 2.1 Fortifications 2.2 Forces françaises 2.3 Forces allemandes 3 L'encerclement 3.1 Premiers contacts : l'« entrevue de Ferrières » 4 Actions militaires et négociations 5 Le quotidien 6 Les communications 6.1 Communications de la province vers Paris 6.2 Communications de Paris vers la province 7 Fin du siège

Contexte modifier

Glorieuse Révolution modifier

Le siège a lieu lors de la Glorieuse Révolution, après le renversement du roi anglais converti au catholicisme Jacques II par une alliance du parlement anglais avec le prince protestant Guillaume III d'Orange-Nassau, stadhouder des Provinces-Unies, et son épouse, Marie II d'Angleterre, fille protestante de Jacques II. Le parlement d'Angleterre offre le trône anglais à Guillaume et Marie, qui deviennent également souverains régnants d'Écosse, le .

Situation en Irlande modifier

En Irlande, la majorité de la population est catholique. Jacques II a fait des concessions en matière religieuse durant son règne. Il a rétabli des catholiques à des postes importants, notamment en promouvant Richard Talbot, comte de Tyrconnell en tant que Lord Deputy d'Irlande, et en plaçant des catholiques au parlement d'Irlande de Dublin ainsi que dans la fonction publique ; ou encore en remplaçant les officiers protestants par des catholiques. Les catholiques irlandais soutiennent les prétentions de Jacques II à retrouver son trône, car ils espèrent qu'il leur restituera leurs biens confisqués après la conquête cromwellienne de l'Irlande (1649-1653).

Après son exil vers la France, le , Jacques II obtient de son cousin germain, Louis XIV, de l'aide pour reprendre le pouvoir au sein de son royaume. Il espère se servir de l'Irlande comme base arrière pour entamer cette reconquête.

Fermeture des portes modifier

Richard Talbot sert en tant que Lord lieutenant d'Irlande de Jacques II en Irlande. Il est désireux de s'assurer que les places-fortes de l'île soient aux mains de garnisons majoritairement catholiques, et donc jacobites. Il concentre ses efforts sur la province septentrionale d'Ulster, qui avait accueilli de nombreuses plantations protestantes.

En novembre 1688, seules les garnisons d'Enniskillen et de Derry sont encore essentiellement protestantes. Le jacobite Alexander MacDonnell, 3e comte d'Antrim, reçoit l'ordre de remplacer les troupes de la garnison de Derry, le régiment de Lord Mountjoy, par des soldats loyaux à Jacques II. Il accepte la mission mais perd plusieurs semaines à rassembler des soldats qui conviennent à cette tâche. Finalement il rassemble une troupe de 1 200 Redshanks, constituée de mercenaires du comté d'Antrim et des îles d'Écosse[1].

Les protestants irlandais eux ont subi d’importantes persécutions lors de la rébellion irlandaise de 1641. Le , une lettre adressée à l’Earl de Mount-Alexander est trouvée dans les rues de Comber[Note 1], faisant état de la planification de massacres envers les protestants. Lorsque le régiment d'Antrim constitué des mercenaires se rapproche des murs de Derry le , les autorités de la ville sont alertées par deux messagers venant de Newtownlimavady de l'arrivée du régiment et de la possibilité du début des massacres dont il était question dans la lettre de Comber[2]. Le , alors que les autorités de la ville discutent de laisser entrer ou non le régiment d'Antrim en ville, treize apprentis prennent la décision de s’emparer des clés de la ville et d’en fermer les portes.

Le régiment d'Antrim trouvant portes closes fait alors demi-tour. Lorsque le régiment de Mountjoy revient reprendre ses quartiers en ville il se voit également refusé l'entrée et ne sont finalement acceptées que deux compagnies d'un total de 120 soldats protestants sous le commandement du lieutenant-colonel Robert Lundy[3]. Lundy rentre dans la ville le et est ensuite nommé gouverneur de la ville. Dès lors la ville se prépare au siège.

Débarquement de Jacques II modifier

Le , Jacques II accoste à Kinsale, sur la côte ouest de l’Irlande, avec 6 000 soldats français. Il s'empare de Dublin, puis fait route vers le nord, à la tête d'une armée constituée de soldats catholiques.

Lundy aide à préparer stratégiquement la défense de Coleraine en rendant visite à la garnison de la ville[4]. Mais les régiments situés à Coleraine fuient les combats le et viennent trouver refuge à Derry, laissant le champs libre à l'armée jacobite pour venir assiéger cette dernière[5].

Lundy décide alors d'attaquer l'armée jacobite en dehors de Derry pour établir une ligne de front au sud de la ville au niveau de la Finn. Il essuie une défaite, ses hommes ne résistant pas à la charge de la cavalerie, ce qui permet à l'armée adverse de traverser la Foyle le , et de se diriger vers Derry par la rive ouest[6]. Lundy et ses hommes se replient alors à l’intérieur de Derry. Il fait part de ses craintes quant à un éventuel siège, écrivant que « sans une livraison immédiate d'argent et de vivres, cette ville tombera rapidement dans les mains des ennemis ».

Lundy refuse ensuite l’aide de renforts arrivés par bateaux depuis Liverpool le . Ces deux régiments stationnés dans l’estuaire de la Foyle sont sous le commandement des colonels Cunningham (en) et Richards (en). Lundy craignant la prise effective de la ville demande que les deux régiments ne débarquent pas en ville et leur enjoint de partir, dans la mesure où la reddition pourrait être la meilleure option. Une des autres raisons évoquées à ce congédiement est l'absence de provisions suffisantes en ville pour ces régiments[7].

Fortifications et forces en présence modifier

Fortifications modifier

Derry est depuis le début du XVIIe siècle l’un des épicentres du système des plantations dans le cadre de la colonisation de l’Irlande par le Royaume d'Angleterre. Un consortium d’entreprises londoniennes ont formé The Honourable The Irish Society afin d’organiser et de gérer les plantations. Derry est le principal port pour les exportations. C'est pour cette raison que la ville est remodelée et aménagée selon les besoins de l’entreprise et est renommée en Londonderry. L’édification de fortifications pour protéger la ville débute en et prend fin en . Environs 10 000 livres ont été investies pour mener à bien ce chantier. La ville est alors cerclée par un mur d’enceinte d’à peu près 1,6 km de long, percé de quatre portes.

Le , le lieutenant-colonel Robert Lundy rentre dans la ville avec deux régiments, prenant ensuite le poste de gouverneur en accord avec les autorités de la ville. Il insiste dès lors sur la nécessité de renforcer les défenses de la ville pour se préparer à la menace de l'assiègement de celle-ci par l’armée jacobite. Le , suite à l'appel pour une souscription publique afin de renforcer les défenses de la ville, 700 livres sont collectées, permettant de remettre en bon état de marche les canons de la ville[8]. Les remparts ainsi que les portes sont également renforcées. Deux tas d'ordures situées à côté des murailles, et qui auraient pu servir de rampe aux assiégeants, sont aussi déblayés[8].

Inspiré par les innovations de Vauban, Lundy fait concevoir un ravelin devant Bishop's Gate, et un dehors devant cette même porte, protégeant ainsi le sud de la ville jusqu'à la rivière. Il fait aussi raser les habitations aux alentours des fortifications pour éviter qu'elles ne servent de couverture aux assaillants[9].

Forces williamites modifier

Les défenseurs de Derry, fidèles au nouveau roi William III, disposent de 7 020 hommes, dont 341 officiers. Les hommes sont répartis en compagnies de 60 hommes qui pouvaient élire leur capitaine, chaque capitaine choisissant ensuite quel colonel et donc quel régiment il souhaitait rejoindre, créant ainsi de grandes disparités entre les 8 régiments de la défense[10].

200 artilleurs s'occupent des 20 pièces d'artillerie dont dispose la ville. Il s'agit de 8 sakers et de 12 demi-couleuvrines, disposés sur les remparts et, pour deux d'entre eux, au sommet de la cathédrale Saint-Colomba[11].

La ville est globalement surpeuplée avec une population estimée, en incluant la garnison, entre 10 000 et 30 000 habitants, dont beaucoup fuient au cours du siège[12].

Forces jacobites modifier

Il est dur de connaître avec précision les forces déployées par les assiégeants au cours du siège en raison d'un manque de source.

Dans son ouvrage The Siege of Derry 1689, Richard Doherty affirme qu'il est peu probable que 20 000 soldats aient pu être mobilisés simultanément autour de la ville comme le Révérend Walker et un auteur jacobite postérieur l'affirmèrent. Entre 7 000 et 10 000 soldats semblerait alors être un ordre de grandeur plus proche de la réalité[11].

Environs 35 régiments auraient été ainsi mobilisés au cours du siège, comprenant 10 régiments de cavalerie[11]. Les assaillants disposent également de 8 à 12 canons, dont deux couleuvrines, ainsi que de deux mortiers[13].

Les événements modifier

L'armée jacobite atteint Derry le . Jacques et une escorte viennent jusqu'à 300 yards de Bishop's Gate et exigent la reddition de la cité. Cette demande reçoit en retour des exclamations “No Surrender!” en français : « Pas de reddition ! », et des coups de feu sont tirés dans sa direction. Jacques II réitère sa requête trois fois mais elle est à chaque fois déclinée.

Le jour même, Lundy convoque un conseil de guerre et envisage toujours avec plusieurs de ses partisans la reddition, mais les conclusions de cette réunion rencontrent l'opposition de nombreux habitants de la ville. Dont celle d’Adam Murray, un citoyen de Derry, qui rentre en conflit avec Lundy, signalant ses erreurs et son incapacité à gérer la situation. Il prend ainsi la tête de la contestation populaire refusant toute reddition, provoquant la chute de Lundy. Dans la nuit, Lundy, déguisé, ainsi que d'autres de ses fidèles, quittent la ville et embarquent à destination de l'Écosse.

Le lendemain, un conseil de 15 officiers est créé. Murray refuse d’occuper le poste vacant de gouverneur, les major Henry Baker et George Walker sont alors nommés conjointement à la tête de la ville.

Jacques II retourne à Dublin, et laisse les lieutenants-généraux Hamilton et Maumon mener le siège de la ville.

Dès le , les soldats de Derry attaquent la position des jacobites au nord de la ville au moulin de Pennyburn pour en prendre possession. Cette position sera le théâtre de fréquentes escarmouches entre les assiégés et les assaillants tout au long du siège.

En mai, un important barrage flottant (en anglais boom)[14] est mis en place par Jean-Bernard de Pointis sur la Foyle pour en bloquer l'accès et prévenir tout ravitaillement de la ville par la mer.

Le soir du , six bombes sont projetées sur la ville.

Le , une flotte envoyée pour soutenir Derry stationne au large de la pointe de Culmore (en). Elle découvre l’existence de l’estacade mise en place par les Jacobites. Le , le reste de la flotte anglaise, commandée par l'amiral Kirke arrive elle aussi dans l'estuaire de la Foyle, mais ne cherche pas à enfoncer le barrage. Aperçus par la population de Derry, ils rentrent en contact avec eux grâce à un messager envoyé à la nage. Les habitants de Derry tentent de les alerter sur la situation dans la ville assiégée en envoyant également quelqu’un, mais le messager, McGimpsey, se noie le et les soldats jacobites prennent possession de la lettre qu’il transportait.

La prise de la ville était d'abord entreprise avec pour objectif une reddition sans attaque car Jacques II avait exigé de l'humanité de la part de ses troupes. Finalement, le siège pousse l’armée jacobite à adopter une stratégie plus violente, notamment sous l’influence de Conrad de Rosen qui entreprend le bombardement de la ville et le resserrement des positions assaillantes autour de la ville. Il tente de détruire les fortifications de la ville le , en vain.

Le , la flotte de Kirk déroute vers Lough Swilly, d'où ils arrivent à établir des nouveaux contacts avec la population assiégée.

Entre le 14 et le 19 juillet, 106 bombes sont lancées sur la ville.

Le quotidien modifier

Fin du siège modifier

Le , Kirke prépare la libération de la ville. Les navires prévus pour l'approvisionnement de la ville quittent la baie et se dirigent vers la pointe de Culmore attendant des vents favorables pour emprunter la Foyle vers Derry. Le , deux navires marchands, le Mountjoy, le Phoenix, escortés par une chaloupe, le HMS Swallow, se dirigent vers l'estacade, protégés par une frégate de la Royal Navy qui fait feu sur les positions défensives du barrage. Le Mountjoy enfonce l'estacade et fait voile vers Derry, permettant aux navires d'accoster et de décharger des tonnes de vivres, mettant ainsi fin au siège. La ville aura résisté à 105 jours de siège, durant lesquels entre 7 000 et 13 000 personnes, sur une population estimée à 30 000 habitants durant le siège, moururent des suites des combats ainsi que de faim et, de maladie.

La ville ayant été ravitaillée par la marine anglaise, l'armée jacobite ne continuera les combats que trois jours avant de brûler ses campements et d'entamer sa retraite, quittant les alentours de Derry le .


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  1. Doherty, p. 28
  2. Doherty, p. 29
  3. Doherty, p. 33
  4. Doherty, p. 48
  5. Doherty, p. 50-51
  6. Doherty, p. 63-64
  7. Doherty, p. 70
  8. a et b Doherty, p. 34-35
  9. Doherty, p. 46-47
  10. Doherty, p. 85
  11. a b et c Doherty, p. 87
  12. Doherty, p. 59-60
  13. Doherty, p. 88
  14. Hutchinson, p. 92


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