Utilisateur:Léo slsa/Brouillon

Le mouvement de grève du printemps 1917 en France désigne la série de grève qui touche l'arrière pendant la Grande Guerre. Il prend source le 11 mai 1917 à Paris lorsque les couturières de la maison de luxe "Jenny" sur les Champs-Elysées décident de quitter le travail(1). Peu à peu le mouvement s'étend à d'autres secteurs de l'habillement (mode, fourrure, plume, gants) puis à d'autres industries (banque, restauration, papier-carton, armement)(2). Le mouvement né à Paris où il concerne 133 000 grévistes (nombre minima(2)) se répand dans toute la France comme dans la région de Lyon(3), de Saint-Etienne (4), de Montbéliard (5) ou encore de Rouen (6). A Paris, le mouvement est composé à 80% de femmes (2).

I. Le contexte A. Guerre B. Vie chère

II. Les faits A. Les événements Le vendredi 11 mai 1917, les couturières de la maison Jenny apprennent au retour de leur pause déjeuner qu'elles ne travailleront pas le lendemain après-midi et donc qu'elles ne seront pas payées (1). Elles réclament alors la semaine anglaise (samedi après-midi de repos payé) et une indemnité de vie chère. Elles descendent dans la rue pour débrayer les autres couturières du quartier qui se joignent à la grève. Elles reprennent le travail le 23 mai (2). Le 19 mai, ce sont les modistes (ouvrières de la mode) qui se joignent au mouvement. Elles reprennent le travail le 29 mai (2). Le 25 mai, les ouvrières du bijou arrêtent le travail. Leur grève dure jusqu'au 11 juin (2). Les 29, 30 et 31 mai sont les trois jours les plus touchés par le mouvement à Paris avec 55 000 grévistes environ le 30 mai et un total de 54 grèves sur les trois jours (2).


B. Les origines de la configuration genrée

III. Débats A. Grèves et mutineries


(1) Annie Kriegel, 1964 (2) Jean-Louis Robert, 1995 (3) Françoise Thébaud, 1986 (4) Michelle Zancarini-Fournel dans Morin-Rotureau, 2004 (5) Yves Cohen, 1976 (6) Gilles Pichavant dans Jean-Louis Robert, 2017